Pause Guitare 2021 – Jour 4 : Francis Cabrel + Hervé @ Pratgraussals (Albi - 81)
Et nous revoilà pour le 2ème round à Pratgraussals ! Un peu plus de monde ce soir et le soleil toujours au rendez vous pour profiter de deux artistes totalement différents.
Hervé
21h, c’est Hervé qui entre en scène en mode pile électrique ! Révélation Masculine aux Victoires de la Musique 2021, il va nous faire danser avec ses influences électro, pop et 80’s.
Dès les premières minutes, son énergie débordante et son déhanché chaloupé font réagir les spectateurs. Il commence avec Mélancolie FC, suivi de Fureur de vivre, la mayonnaise commence à prendre, ça bouge bien dans le public. Il n’arrête pas de danser, de bouger, de courir partout, c’est communicatif.
Une reprise de Bashung, La peur des mots pour continuer ce set vitaminé ! Il incite le public à se lever en plaisantant sur le fait d’avoir mal aux fesses. Et ça fonctionne : les gens se lèvent et la foule commence à se masser devant la scène. Moment clé pour enchainer avec Si bien si mal, morceau qui l’a révélé au grand public.
Il finira sur des sons plus électro, limite techno avec des lumières blanches du plus bel effet pour la tombée de la nuit. Une belle découverte pour moi et une belle entrée en matière pour cette 2ème soirée.
Francis Cabrel
Autour de 22h30, une autre ambiance se dessine avec un autre grand Monsieur du paysage musical français. Avec son accent bien de chez nous, Francis Cabrel et sa fidèle guitare arrivent pour un moment qui va être chargé en émotions.
Sa gentillesse, sa simplicité, la complicité avec ses musiciens dégagent un sentiment de sérénité et presque d’amitié qui va envahir tout le site en un instant.
Le public qui l’attendait ce soir va évidemment chanter sur tous ses tubes comme Sarbacane, Leila et les chasseurs, l’incontournable Je l’aime à mourir et bien d’autres. Il remercie d’ailleurs tout le monde en disant que nous sommes une belle chorale !
Très attaché à notre belle région, il va chanter en occitan sur le refrain de Rock star du Moyen Age, une jolie dédicace. Sur la fin, toujours dans l’amour et l’émotion de Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais et La Corrida, il va lui aussi arrêter le temps (non je pleure pas, j’ai une poussière dans l’oeil). Nous sommes tous sous le charme et conquis..on en veut Encore et encore !
Rédaction par Jenny Pukas
Photo par David Vacher