Articles Tagged with: Albert L

Critique d’album: Judas Priest – Redeemer Of Souls‏

Redeemer-of-souls-album-cover-art-1280Il aura fallu attendre six longues années avant de voir le nouvel album du groupe Judas Priest. En plus d’être leur dix-septième album et leur premier depuis le départ du guitariste K.K. Downing, Redeemer Of Souls marque aussi le quarantième anniversaire de la formation britannique.

Dès les premières notes de guitares du titre Dragonaut, nous remarquons immédiatement le style musical propre au groupe. La mélodie est axée sur le rythme et la lourdeur du son laisse beaucoup de place à la voix de Rob Halford. Légèrement plus rapide, la pièce titre est en fait très similaire à l’excellente Hell Patrol de l’album Painkiller. Des mélodies de guitares plus complexes sont mises en valeur sur Halls Of Valhalla. Ne voulant pas être laissé de côté, Rob nous offre l’une de ses rares prestations vocales dynamiques de l’album. On y retrouve même quelques cris et des passages sombres qui vous donneront la chair de poule. Les titres Swords Of Damocles et March Of The Damned sont quant à eux axés sur le rythme dicté par Scott Travis. On retrouve même des passages de guitare à saveur blues entre Glenn Tipton et Richie Faulkner qui donnent énormément de profondeur et d’entrain à la musique. Après un excellent début, il faudra plusieurs écoutes afin d’assimiler la musique plus diversifiée de la seconde moitié de l’album. La musique trop axée sur le blues fait penser davantage à l’époque Rocka Rolla (Hell & Back et Crossfire) est bien exécutée, mais semble placée sur l’album stratégiquement afin de faire plaisir à ceux qui aiment les débuts du groupe. Même si l’on y retrouve des titres comme Metalizer et Battle Cry qui sont très lourds et rapides, le groupe semble vouloir trop en faire et cela est plus néfaste que bénéfique. Le style sombre de Secret Of The Dead est un peu similaire au titre A Touch Of Evil, sans être aussi convaincante. Le premier CD se termine avec une surprenante ballade remplie d’émotions que plusieurs trouveront de trop, mais cela est une question de goût. Le deuxième CD de l’édition de luxe comprend cinq compositions plus directes, mais seulement l’une d’elles vaut vraiment la peine d’être écoutée (Tears Of Blood). Compte tenu de la faible différence de prix, je vous suggère tout de même de vous procurer l’édition à deux CD.

Somme toute, Redeemer Of Souls est un album qui représente bien l’ensemble de l’illustre carrière du groupe. C’est aussi son gros défaut, Judas Priest nous offre une musique calculée dans le but de plaire au plus grand nombre d’amateurs possible. Cela dit, certains diront que Redeemer Of Souls est leur meilleur album depuis Painkiller, d’autres diront qu’il est un album de vieux voulant simplement prolonger leur carrière. Chose certaine, il y a tout de même quelques bijoux sur cet album!

httpv://www.youtube.com/watch?v=shwOv_J7QGo

Note : 7.5/10 – Un album varié pour plaire à tout le monde!

Auteur: Albert Lamoureux

Destruction @ Foufounes Électriques (Montréal)

Destruction-7

14 avril 2014 – Quoi de mieux que de passé un lundi pluvieux aux Foufounes Électriques en compagnie d’amis métaleux pour voir les groupes Exmortus, Krisium et Destruction!

Il y a déjà beaucoup de monde lorsque la formation Exmortus monte sur la petite scène des Foufounes Électriques afin de promouvoir leur troisième album qui a pour titre Slave To The Sword. Les amateurs présents savaient qu’il ne fallait pas manquer cette courte prestation agressive. Ceux qui ne connaissaient pas le groupe ont été surpris par leur style rapide et agressif ainsi que par la pièce Moonlight Sonata (Act 3) qui met en évidence les deux guitaristes dans un genre musical qui ressemble davantage à celui d’Yngwie Malmsteen que celui d’un groupe Thrash.

Le groupe brésilien Krisiun était attendu de pied ferme par une foule qui manifeste son enthousiaste dès que le groupe monte sur scène. Comme par le passé, ces derniers savent charmer la foule montréalaise avec leur musique et Alex ne se gêne pas pour remercier à plusieurs reprises lors de leur prestation ceux qui se sont déplacés pour les voir.

Le public est en grande forme lorsque Destruction entame leur spectacle avec le titre Thrash Till Death. Même si Montréal est la dernière ville de la tournée, Schmier se donne à fond comme s’il était en début de tournée et incite la foule à thrasher et faire des circle pits à maintes reprises. La foule présente n’avait pas besoin d’invitation pour se défouler et s’en donne à cœur joie lors des succès comme Nailed To The Cross, Mad Butcher, Bestial invasion et Curse The Gods. C’est avec l’excellent titre Butcher Strikes Back que le groupe tire sa révérence avec le sentiment du devoir accompli et que la foule peut enfin reprendre son souffle.

Auteur: Albert Lamoureux

Photographe: Mihaela Petrescu

Pour en savoir plus: Destruction

Critique d’album: Within Temptation – Hydra

WT_HYDRA_coverSi nous faisons abstraction de l’album de reprises paru l’année dernière, il aura fallu attendre trois ans avant le nouvel album (Hydra) du groupe Within Temptation. La formation néerlandaise a aussi fait appel à quatre chanteurs possédant chacun leur propre style vocal lors de l’enregistrement.

On retrouve premièrement Howard Jones en compagnie de Sharon sur le titre Dangerous. La rapidité du rythme en surprendra plusieurs, mais on voit que Sharon est totalement à l’aise dans ce style musical et la voix masculine de l’ancien chanteur de Killswitch Engage lui est un bon complément. Le choix d’Xzibit peut sembler controverser mais sa voix rappée est bien utilisée et en surprendra plusieurs qui oseront écouter la pièce And We Run. Le style prend toute une autre tournure avec la présence de Dave Pirner (Soul Asylum) sur la ballade Whole World Is Watching. Sans être méchante cette dernière est beaucoup trop simple comparativement à ce que l’on retrouve sur le reste de l’album, certains iront même dire que cette musique est générique et que le groupe a bien fait de la placer à la fin de l’album. Les amateurs feront rapidement un parallèle avec le groupe Nightwish dès les premières notes de guitares du titre Paradise. Ils ne seront donc aucunement surpris d’entendre Tarja chanter ce titre en compagnie de Sharon. La combinaison de ces voix angéliques s’oppose parfaitement à la lourdeur des guitares. Ce titre est sans contredit le plus percutant de l’album et il sera certainement l’un des favoris de la foule lors des concerts. Sharon est cependant à son meilleur sur les titres Let Us Burn, Tell Me Why et Covered By Roses. Même si ceux-ci sont centrés sur de superbes prestations de guitares au style légèrement commercial, l’excellente prestation vocale de Sharon se démarque facilement de la musique par ses mélodies vocales magistrales. Ceux qui recherches davantage d’émotions seront comblés à l’écoute des pièces Edge Of The World et Dog Days. Nous avons même droit à un petit retour des voix rauques masculines sur la lourde Silver Moonlight.

Contenant moins d’éléments orchestraux et un style axé davantage sur les guitares et la voix de Sharon, Hydra représente bien l’évolution du groupe. Certains diront que la musique est encore trop commerciale comparativement aux premiers albums du groupe, mais ces derniers reconnaitront que la musique de l’album est néanmoins très entrainante et que ce style plus direct convient bien au groupe.

httpv://youtu.be/Dy6MpsDPKts

Note : 8.4/10 – Un très bon album sans remplissage!

Auteur: Albert Lamoureux

Critique d’album: Primal Fear – Delivering The Black

primalfeardeliveringcdcoverMine de rien, Primal Fear nous offre leur dixième album en ce début d’année. Ayant eu une carrière très constante au fil des ans, les amateurs du groupe anticipent donc un autre très bon album centré sur les mélodies de guitares et la puissante voix de Ralf. Il reste à voir si l’album Delivering The Black saura satisfaire les amateurs.

D’entrée de jeu, la rapidité des compositions King For A Day et Delivering The Black va certainement en ravir plusieurs. On y retrouve aussi d’excellentes mélodies de guitares et la voix de Ralf est toujours aussi impressionnante. Le groupe augmente cependant la cadence sur les superbes titres Rebel Faction et Inseminoid. Ne reculant pas devant les comparaisons avec Judas Priest, ces titres seront acclamés par ceux qui aiment l’album Painkiller. En plus de leur rythme ultra rapide et les cris aigus de Ralf, on y retrouve d’excellentes mélodies et des superbes solos à deux guitares. Comme par le passé, nous avons aussi des mélodies rythmiques qui véhiculent beaucoup d’émotions. When Death Comes Knocking est une excellente image de ce style même si l’on y retrouve quelques ressemblances à Heavy Duty de Judas Priest. Le petit passage oriental précédant le superbe solo d’Alex Beyrodt lui ajoute aussi une belle profondeur. Un des bijoux de l’album est sans contredit l’épique One Night In December sur laquelle cohabite à perfection des éléments symphoniques et les mélodies de guitares entrainantes. Le style lugubre et théâtral de ce titre rappelle ce que Trans-Siberian Orchestra fait si bien depuis plusieurs années. La combinaison des accents rythmique des guitares et du style vocal de Ralf sont tellement différents des autres pièces de l’album que l’on pourrait croire qu’Alive & On Fire est une nouvelle pièce d’Accept. Roads To Asylum nous démontre à quel point le groupe est aussi capable de composer une musique complexe et entrainante. Il est cependant dommage de voir que les paroles ne sont pas à la hauteur de la qualité de la musique. Bien entendu, nous avons droit à une belle ballade qui met en évidence la puissante voix de Ralf et celle de Liv Kristine (Leaves’ Eyes) lors des refrains.

Au grand plaisir des amateurs, le groupe reste fidèle au son et au style préconisé depuis leurs débuts. En plus d’être un excellent album, Delivering The Black saura certainement combler les amateurs les plus exigeants.

httpv://youtu.be/qv3WvK6Amg4

Note : 9.1/10 – La nouvelle référence dans le catalogue de Primal Fear!

Auteur : Albert Lamoureux

Critique d’album: Blinder – Hegemonic Cult‏

401926Pour préparer le terrain Eric Domenech Garcia utilise le titre du dernier album de son ancien groupe death métal Medium comme nom de sa nouvelle formation. C’est donc sous le nom de Blinder que les Cubains Eric (voix), Asley De Armas Casas (Basse), Reinel Rodríguez Estévez (batterie), Aldo Diaz Pérez et Yoani Broche Jiménez (guitares) nous offrent une musique death métal mélodique.

Dès les premiers instants, on remarque que la musique du groupe contient énormément d’énergie et d’excellentes mélodies de guitares. En plus d’être entrainants, les titres Soulsless et Shoot To Kill contiennent aussi plusieurs changements de rythmes qui s’agencent à merveille avec la voix d’Eric. L’excellente prestation technique de Reinel à la batterie rend la pièce I Hate Myself très fluide et animera certainement la foule lors des concerts. L’intensité et la rapidité sont la marque de commerce du groupe et c’est exactement ce que nous offre le titre Faces Of Reality. Les accents rythmiques ajoutent beaucoup de lourdeur aux guitares et le solo est mis en évidence par la vitesse de la batterie. Le groupe nous réserve une belle surprise sur la pièce titre (Hegemonic Cult). En plus d’être très intense et technique, l’excellent solo de guitare est l’œuvre du talentueux guitariste Steve Smyth (ex Nevermore, Testament, Forbidden). L’album prend fin avec une excellente reprise de la pièce Die By The Sword de Slayer. Bien entendu, le style death métal préconisé par le groupe ajoute beaucoup de lourdeur à cette reprise et lui donne du fait même un cachet plus moderne sans toutefois transformer ce classique.

Avec ce nouveau début intitulé Hegemonic Cult, Blinder nous offre une musique death métal mélodique, précise et moderne. Il ne faudra pas se surprendre de les voir en tournée dans un avenir rapproché afin de faire découvrir leur musique aux amateurs d’In Flames et d’Amon Amarth.

Extrait audio ICI

Note : 8.0/10 – Death métal mélodique cubain de qualité!

Auteur: Albert Lamoureux

Critique d’album: Red Dragon Cartel

943019_719606444735868_1024436959_nRed Dragon Cartel est le nouveau groupe du guitariste Jake E. Lee (ex Ozzy Osbourne et Badlands). Absent de la scène musicale depuis 2009, Jake refait surface en compagnie de Ronnie Mancuso (Beggars & Thieves) à la basse, Darren James Smith (Warmachine) à la voix et de Jonas Fairley (Black Betty) à la batterie. Sachant fort bien que ces noms n’allaient pas attirer beaucoup d’attention, Jake fait appel à Rex Brown, Todd Kerns, Brent Fitz, Scott Reeder et Jeremy Spencer afin de donner plus de crédibilité à son nouveau groupe.

Même si son dernier album date depuis longtemps, on remarque rapidement que Jake n’a rien perdu de sa dextérité à la guitare lors de l’écoute du titre Deceived (qui rappelle la pièce Bark At The Moon par moment). Comme on pouvait s’y attendre, ce titre est centré sur la guitare, mais on y retrouve aussi beaucoup de substance, ce qui justifie son choix comme premier extrait de l’album. Les ressemblances entre la musique du groupe et celle de Black Sabbath vont bien au-delà du style musical et de la sonorité des guitares, car même Darren réussit à rendre hommage à Ozzy Osbourne sur le titre War Machine. Le talent de Jake est mis en évidence tout au long de l’album, mais il est particulièrement brillant sur la superbe pièce Slave. On retrouve aussi une excellente prestation vocale de Robin Zander (Cheap Trick) sur la pièce Feeder. À notre grande surprise, c’est la basse de Ronnie Mancuso qui est cependant au premier plan de ce titre du début à la fin, ce qui n’empêche pas Jake de nous offrir un excellent solo de guitare! La ballade Fall From Sky met en évidence la voix de Darren et lui donne l’opportunité de nous offrir une performance inspirée et remplie d’émotions. Ne vivant pas dans le passé et n’ayant pas peur de repousser les limites, comme le démontrent ses albums solos, les pièces Shout It Out, Wasted et Big Mouth (les deux dernières mettent en vedette Paul Di’Anno et Maria Brink) nous offrent une musique au style industriel et moderne qui est davantage axé sur le rythme que sur la mélodie. On ne pourra s’empêcher de penser à Wendy O Williams lors de l’écoute de cette dernière pièce tellement il y a une ressemblance au niveau de la voix. Ceux qui aiment le groupe Badlands seront enchantés d’entendre la belle mélodie de blues et la voix de Sass Jordan sur Redeem Me.

Après toutes ces années d’absences, il était grand temps que Jake nous offre un album digne de son immense talent. La grande quantité d’invités explique en partie la diversité de l’album, mais ceux qui connaissent Jake savent que ce dernier aime s’épanouir musicalement. Cet album sera bien entendu un incontournable pour les amateurs de Jake E Lee, mais aussi pour ceux qui aiment les mélodiques rock qui se démarquent du style générique préconisé par de nombreux groupes.

httpv://youtu.be/C1zPls_cYc0

Note : 8.5/10 – Jake E. Lee est enfin de retour!

Auteur: Albert Lamoureux

Moonspell @ Foufounes Electriques (Montréal)

dsc_3197

18 février 2014 – C’est devant une foule assez petite et à une heure hâtive (19 h) que le groupe Atrocity monte sur la petite scène des Foufounes Électriques afin de promouvoir leur dernier album qui a pour titre Okkult. Les amateurs présents ont grandement apprécié les compositions plus agressives comme Death By Meta, Reich Of Phenomena ainsi que Satans Braut. Le fait qu’Alexander ait convaincu deux jolies demoiselles pour l’accompagner sur scène lors de cette dernière y était certainement pour quelque chose!

Étant donné que les membres d’Atrocity sont aussi les membres de Leaves’ Eyes, l’attente entre les deux groupes n’est pas très longue. C’est vêtu de la robe noire qu’elle porte sur la couverture du dernier album, que Liv Kristine fait son apparition sur scène pour la prestation du titre Galswintha, mais ce sont les titres Take The Devil In Me, Elegy et My Destiny qui seront les plus appréciés par les amateurs. Bien entendu, Alexander  revient sur scène accompagner sa femme sur plusieurs compositions. Même si la foule est légèrement plus nombreuse, on remarque que son appréciation est nettement plus supérieure pour ce groupe.

Bien évidemment, la majorité des amateurs étaient présents pour voir la prestation du groupe portugais Moonspell. C’est avec un casque rappelant la pochette de l’album Alpha Noir que Fernando fait son entrée sur scène. Conquise d’avance, la foule se manifeste rapidement sur les titres Finisterra  et Night Eternal. Comme il le fait si souvent à Montréal, Fernando, parle souvent en français et répète à plusieurs reprises comment ils aiment notre ville. Malgré les difficultés techniques de Pedro lors des changements de guitares/claviers, le groupe réussit tout de même à conserver un bon rythme et nous offre un bon survol de leur carrière. Les pièces Scorpion Flower, Luna et Full Moon Madness sont excellentes et véhiculent beaucoup d’émotions tandis que les pièces Love Is Blasphemy et Everything Invaded donneront la chance aux amateurs d’être plus démonstratif physiquement. Malgré les quelques difficultés techniques, le groupe a offert une bonne performance qui fut grandement appréciée par la foule.

Setlist

  1. Axis Mundi
  2. Alpha Noir
  3. Finisterra
  4. Night Eternal
  5. Opium
  6. Abysmo
  7. Nocturna
  8. Scorpion Flower
  9. Luna
  10. Lickanthrope
  11. Love Is Blasphemy
  12. Vampiria
  13. Alma Mater
  14. Full Moon Madness

Rappel

  1. Everything Invaded

Auteur: Albert Lamoureux

Photographe: Paul Blondé

Pour en savoir plus: Moonspell

Album Review: Chrome Division – Infernal Rock Eternal

1000x1000Ré énergisé par l’arrivé du guitariste Damage Karlsen et du bassiste Ogee, le groupe norvégien Chrome Division nous offre une musique plus mature sur leur quatrième album intitulé Infernal Rock Eternal.

L’écoute du premier extrait de l’album (Endless Nights) laissait présager un retour à un style rock mélodique et puissant, et cette musique plus accessible se retrouve aussi sur d’autres pièces comme (She’s) Hot Tonight et You’re Dead Now. Malgré cela, les mélodies de guitares sont lourdes et la prestation vocale de Shady Blue est très dynamique. Le groupe ne peut cependant échapper aux comparaisons avec le groupe Motörhead (comme sur le premier album) lors de l’écoute des excellents titres The Absinthe Voyage, No Bet For Free et ØL. L’introduction acoustique de la pièce Lady Of Perpetual Sorrow laisse quant à elle présager de belles choses, mais il est malheureux de voir que le groupe gaspille le potentiel de cette composition dans une structure et une mélodie aussi générique. Les choses ne s’améliorent pas sur The Moonshine Years qui rejoint le style industriel et psychédélique de Rob Zombie et de Marilyn Manson. Fort heureusement que nous retrouvons aussi quelques compositions de qualité comme la rapide et entrainante Mistress In Madness et l’énergique Reaper On The Hunt. L’édition spéciale nous réserve une belle petite surprise avec l’excellente reprise du titre Dirty Dog du groupe Helix.

Encore une fois, le groupe B de Shagrath a beaucoup de difficulté à trouver son identité et à prendre sa place sur la scène musicale malgré le talent des musiciens.

httpv://youtu.be/4HBnS9b3b6E

Note : 6.0/10 – Conservez votre argent pour les voir en concert

Auteur: Albert Lamoureux

Album review: Iced Earth – Plagues Of Babylon

albumcoverPlagues Of Babylon est le nouvel album d’Iced Earth et sa couverture nous fait immédiatement penser à la populaire série télévisée The Walking Dead. Les amateurs ne seront pas surpris d’apprendre qu’il y a encore une fois un changement de personnel au sein du groupe. Bien entendu, Jon Schaffer, Stu Block et Troy Seele sont toujours de la formation, mais nous retrouvons maintenant Luke Appleton à la basse et de Raphael Saini à la batterie (sur l’album seulement).

Comme sur l’album précédant (Dystopia), c’est une marche militaire qui agit à titre d’introduction de la pièce titre avant laisser la place à une musique lourde axée sur le rythme. Encore une fois, Stu Block excelle au micro et ses passages obscurs contiennent beaucoup d’émotions. Il nous livre une prestation vocale plus agressive sur les titres Democide et Among The Living Dead. Lorsque l’on combine cela avec la rapidité de la section rythmique, nous retrouvons des titres qui prennent des allures thrash comme sur les premiers albums du groupe. La pièce qui représente le mieux ce qu’est Iced Earth en 2014 est cependant The Culling. La combinaison de sa lente section rythmique et de la puissante voix de Stu est parfaite et saura plaire autant aux nouveaux amateurs qu’à ceux qui suivent le groupe depuis leur début. L’une des plus belles surprises de l’album est cependant le titre Resistance. Jon a finalement compris qu’il n’a pas besoin de dix minutes ou d’une trilogie pour créer une musique complexe et entrainante. Nous y retrouvons plusieurs mélodies et changements de rythmes à l’intérieur de ces cinq petites minutes, quel plaisir pour les oreilles! On retrouve aussi de belles mélodies de guitares et des refrains contenant beaucoup de voix sur The End? et Chtulhu, ce qui rappelle les albums Dark Saga et Something Wicked This Way Comes. Bien entendu, tout album d’Iced Earth qui se respecte doit avoir une ballade centrée sur la guitare acoustique. Jon reprend encore une fois la pièce I Died For You et la renomme If I Could See You. Il y a aussi deux reprises en fin d’album, la première pièce est de son autre groupe Sons Of Liberty (Spirit Of The Times), tandis que la seconde est de Jimmy Webb (Highwayman) sur laquelle nous retrouvons les invités Russell Allen et Michael Poulsen. Malgré cela, ces deux reprises sont très peu intéressantes, au moins elles sont à la fin de l’album.

Plagues Of Babylon mise sur un excellent côté A, mais les choses se compliquent sur la deuxième partie de l’album avec plusieurs pièces similaires tant au niveau de leurs structures que de leur sonorité. Il ne faudra cependant pas être surpris de retrouver beaucoup de pièces provenant de cet album lors des concerts et il sera intéressant de voir ces dernières prendre vie sur scène.

httpv://www.youtube.com/watch?v=e5-RvUzUdHc

Note : 7.0/10 – Bon album qui nécessitera plusieurs écoutes

Auteur: Albert Lamoureux

Incoming: Moonspell @ Les Foufounes Électriques (Montréal)

Il se sera donc écoulé un an (presque jour pour jour) entre le dernier spectacle du groupe Moonspell et leur prochaine visite aux Foufounes Électriques le 18 février. En plus d’avoir le groupe gothique portugais comme tête d’affiche, nous retrouvons aussi la formation Leaves Eye ainsi que le groupe Atrocity (composé des membres de Leaves Eye sans Liv). BCI nous offre donc une excellente soirée avec trois formations au style distinct qui vont plaire à un grand nombre d’amateurs.

13463

httpv://youtu.be/E7yyR4wh5-4

Credit photo: Moonspell

Auteur: Albert Lamoureux

 

Privacy Settings
We use cookies to enhance your experience while using our website. If you are using our Services via a browser you can restrict, block or remove cookies through your web browser settings. We also use content and scripts from third parties that may use tracking technologies. You can selectively provide your consent below to allow such third party embeds. For complete information about the cookies we use, data we collect and how we process them, please check our Privacy Policy
Youtube
Consent to display content from - Youtube
Vimeo
Consent to display content from - Vimeo
Google Maps
Consent to display content from - Google