albumcoverPlagues Of Babylon est le nouvel album d’Iced Earth et sa couverture nous fait immédiatement penser à la populaire série télévisée The Walking Dead. Les amateurs ne seront pas surpris d’apprendre qu’il y a encore une fois un changement de personnel au sein du groupe. Bien entendu, Jon Schaffer, Stu Block et Troy Seele sont toujours de la formation, mais nous retrouvons maintenant Luke Appleton à la basse et de Raphael Saini à la batterie (sur l’album seulement).

Comme sur l’album précédant (Dystopia), c’est une marche militaire qui agit à titre d’introduction de la pièce titre avant laisser la place à une musique lourde axée sur le rythme. Encore une fois, Stu Block excelle au micro et ses passages obscurs contiennent beaucoup d’émotions. Il nous livre une prestation vocale plus agressive sur les titres Democide et Among The Living Dead. Lorsque l’on combine cela avec la rapidité de la section rythmique, nous retrouvons des titres qui prennent des allures thrash comme sur les premiers albums du groupe. La pièce qui représente le mieux ce qu’est Iced Earth en 2014 est cependant The Culling. La combinaison de sa lente section rythmique et de la puissante voix de Stu est parfaite et saura plaire autant aux nouveaux amateurs qu’à ceux qui suivent le groupe depuis leur début. L’une des plus belles surprises de l’album est cependant le titre Resistance. Jon a finalement compris qu’il n’a pas besoin de dix minutes ou d’une trilogie pour créer une musique complexe et entrainante. Nous y retrouvons plusieurs mélodies et changements de rythmes à l’intérieur de ces cinq petites minutes, quel plaisir pour les oreilles! On retrouve aussi de belles mélodies de guitares et des refrains contenant beaucoup de voix sur The End? et Chtulhu, ce qui rappelle les albums Dark Saga et Something Wicked This Way Comes. Bien entendu, tout album d’Iced Earth qui se respecte doit avoir une ballade centrée sur la guitare acoustique. Jon reprend encore une fois la pièce I Died For You et la renomme If I Could See You. Il y a aussi deux reprises en fin d’album, la première pièce est de son autre groupe Sons Of Liberty (Spirit Of The Times), tandis que la seconde est de Jimmy Webb (Highwayman) sur laquelle nous retrouvons les invités Russell Allen et Michael Poulsen. Malgré cela, ces deux reprises sont très peu intéressantes, au moins elles sont à la fin de l’album.

Plagues Of Babylon mise sur un excellent côté A, mais les choses se compliquent sur la deuxième partie de l’album avec plusieurs pièces similaires tant au niveau de leurs structures que de leur sonorité. Il ne faudra cependant pas être surpris de retrouver beaucoup de pièces provenant de cet album lors des concerts et il sera intéressant de voir ces dernières prendre vie sur scène.

httpv://www.youtube.com/watch?v=e5-RvUzUdHc

Note : 7.0/10 – Bon album qui nécessitera plusieurs écoutes

Auteur: Albert Lamoureux