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Album Review: Joe Satriani – Unstoppable Momentum‏

Joe-Satriani-Unstoppable-MomentumIl s’est déjà écoulé trois ans depuis le dernier album solo de Joe Satriani. Maintenant que son autre groupe (Chickenfoot) lui permet d’explorer son côté plus commercial, Joe peut enfin revenir à son style musical centré sur la guitare sans avoir la pression de succès commercial. Pour ce quatorzième album intitulé Unstoppable Momentum, Joe s’entoure de Mike Keneally aux claviers, du très talentueux Vinnie Colaiuta à la batterie et ainsi que de Chris Chaney à la basse.

Nous remarquons dès la première pièce que Joe est revenu à un style musical moins futuriste qui ressemble davantage à la musique de l’album The Extremist (pour ne nommer que celui-là). La mélodie de la pièce titre est entrainante et ses nombreux changements de rythmes donnent le ton à l’album. Joe est cependant à son meilleur sur les titres Can’t Go Back et Three Sheets To The Wind. La première contient un tempo entrainant et un style blues qui rappelle l’excellente Cool #9 tandis que la seconde contient beaucoup d’harmonies et de claviers qui font penser aux arrangements utilisés par les Beatles. C’est cependant sur la pièce Lies And Truth que Joe nous offre son solo de guitare le plus endiablé. Nous y retrouvons aussi une belle opposition entre les passages joyeux à la guitare et les mélodies sombres de la section rythmique. Comme il l’avait fait sur l’album Flying In A Blue Dream, nous avons droit à un bel interlude instrumental qui a pour titre I’ll Put A Stone On Your Cairn. Shine On American Dreamer est une autre excellente pièce qui contient une mélodie à plusieurs guitares ainsi qu’un son lourd faisant penser à une version plus pesante du titre Flying In A Blue Dream. Jumpin’ In est une autre pièce entrainante dans laquelle Joe utilise énormément d’effets dans ses mélodies au style funk et pour une rare fois des harmonies dissonantes. Ce style musical continue dans la pièce suivante (Jumpin’ Out) sauf que les mélodies sont beaucoup plus graves et l’ajout d’un orgue Hammond donne plus de profondeur à la musique. Le dernier titre de l’album (A Celebration) contient une mélodie complexe et une section rythmique très active. Ce qui devrait garder notre attention malgré la courte durée de ce titre.

Même si le style plus direct d’Unstoppable Momentum est une sorte de retour aux sources pour Joe, ce dernier réussit encore une fois à faire évoluer son style musical. Avec ses excellentes compositions, Unstoppable Momentum sera aimé non seulement par les amateurs de Joe Satriani, mais par tous les mélomanes.  

httpv://youtu.be/5M4BGpdU3pY

Note : 8.8/10

Auteur : Albert Lamoureux

Album Review: Adrenaline Mob – Covertá‏

Adrenaline Mob - Covertá (Front Cover) by EneasLe groupe de Mike Portnoy (batterie), de Russell Allen (voix), de Mike Orlando (guitares) et de John Moyer (basse) nous offre un nouvel EP un an après leur premier album. Tout en faisant un clin d’œil à leur premier album au niveau du titre, Covertá nous montre à quel point les musiciens du groupe peuvent avoir du plaisir lorsqu’ils reprennent ces huit pièces classiques.

Connaissant les influences de quelques musiciens du groupe, il ne sera pas surprenant de retrouver les titres Stand Up And Shout (Dio) et Kill The King (Rainbow). Nous y retrouvons aussi la reprise de la pièce The Mob Rules (Black Sabbath) qui était aussi sur le premier EP du groupe. Ces pièces sont bien entendu plus lourdes que les originales, mais c’est le travail de Russell qui est très impressionnant à la voix. Sans tenter d’imiter Ronnie, il nous offre des prestations vocales magistrales dignes des versions originales. On ne peut passer sous silence l’excellent travail de Mike à la guitare sur les mélodies de Toni Iommi, Vivian Campbell et Ritchie Blackmore! Le travail de John Mayer à la basse est un autre élément important qui est mis en évidence principalement dans la reprise du titre de Black Sabbath. Les surprises surviennent cependant lorsque nous découvrons les autres pièces de cet EP. Ceux qui connaissent Mike Orlando savent qu’il est un admirateur de Jake E. Lee, c’est donc tout à fait normal de voir le groupe reprendre un titre de Badlands. Le choix de la pièce High Wire n’est pas surprenant compte tenu du fait que Mike et Russell jouent ce titre depuis plusieurs années dans leur groupe Sonic Stomp. Cette dernière est très dynamique et fait ressortir tous les musiciens. La reprise de la pièce Break On Through (Doors) est un choix inusité, car elle est totalement différente des autres pièces. Centrée sur le rythme de Mike Portnoy et de la basse de John, c’est la lourdeur de la mélodie qui distingue cette reprise de l’original. Bien qu’il soit difficile d’égaler le niveau d’émotion véhiculé par Jim Morrison, cette reprise est très intéressante à écouter et surpasse même l’originale par moments. Le groupe nous offre une autre excellente prestation sur la reprise de Romeo Delight (Van Halen) dans laquelle Mike se donne même la liberté d’intégrer une référence au groupe Led Zeppelin lors du solo de guitare. À la lecture des titres que comprenait l’album, j’anticipais la reprise de Barracuda (Heart) principalement dû au fait que le titre original est chanté par une femme. Force d’admettre que cette nouvelle version est très bonne et qu’une mélodie de guitare plus lourde convient parfaitement à ce titre. Je suis très heureux de voir que le groupe a choisi de reprendre une pièce de Led Zeppelin qui est rarement reprise (The Lemon Song). En plus d’être le titre le plus long de l’album, c’est aussi celui qui contient le plus d’éléments progressifs. Encore une fois, la lourdeur des guitares de Mike Orlando ajoute une autre dimension à la musique, mais sa prestation, et celle des autres musiciens reste très fidèle à l’originale dans son ensemble.

Encore une fois, le groupe Adrenaline Mob nous livre un album d’une excellente qualité. Le choix des titres que nous retrouvons sur Covertá suscitera beaucoup d’intérêt auprès des amateurs de musique. Mais, le point le plus important est que le groupe s’approprie ces pièces sans toutefois les dénaturer.

Note : 8.8/10

httpv://youtu.be/_YAuoGZjcyU

Auteur : Albert Lamoureux

Album Review: Rob Zombie – Venomous Rat Regeneration Vendor

Rob-Zombie-Venomous-Rat-Regeneration-VendorRob Zombie est un homme fort occupé depuis qu’il partage son temps entre le monde musical et cinématographique. En plus de le retrouver à la voix en compagnie de ses fidèles compagnons John 5 à la guitare et Piggy D à la basse, Venomous Rat Regeneration Vendor marque les premières pièces de Ginger Fish (ex Marilyn Manson) à la batterie.

Comme il aime si bien le faire, Rob utilise à profusion des extraits de film en guise d’introduction à ses compositions. Une fois cette dernière terminée, nous avons droit à une musique axée sur un lent rythme au style industriel martelant sur le titre Teenage Nosferatu Pussy. Comme c’est souvent le cas, la structure musicale est simple et laisse beaucoup de place à la voix de Rob. Avec l’entrainement véhiculé par la voix et la mélodie de guitare sur le morceau Dead City Radio And The New Gods Of Supertown, il n’est pas surprenant que ce dernier ait été choisi comme premier extrait de l’album. Même si la complexité de la musique ajoute de la profondeur sans toutefois dénaturer la musique du groupe, le travail de Ginger Fish à la batterie est direct et servira certainement de tremplin pour animer la foule lors des concerts. Même si toutes les compositions de l’album sont nouvelles, il ne sera pas surprenant que plusieurs amateurs aient le sentiment de déjà-vu. Sans être mauvais, les titres du milieu d’album ne se démarquent pas les unes des autres et ne servent qu’à remplir ce très court album. Le titre Rock And Roll (In A Black Home) se distingue par contre des autres avec sa mélodie centrée sur les claviers et son style musical électronique. La pièce White Trash Freaks est quant à elle celle qui met le plus en évidence le travail de Ginger et de John 5 dans les limites permises par Rob. Un autre moment fort de cet album est la reprise du titre We’re An American Band (Grand Funk Railroad). La musique y est bien entendue plus agressive et plus lourde que celle de la version original, mais Rob réussit tout de même à conserver l’entrain ainsi que les passages de cloche à vache!

Malgré ses douze titres, la durée de Venomous Rat Regeneration Vendor ne dépasse pas 40 minutes. Comme dans le passé l’album axé sur le style métal et industriel contient beaucoup d’attitude et d’énergie, il est cependant dommage de voir qu’il n’y a pas d’évolution au niveau de l’écriture depuis plusieurs albums. Malgré cela, je suis convaincu que ces titres auront plus d’impact lors de la prestation théâtrale du groupe durant les concerts. Mais pour l’album, les seules pièces qui se démarquent des autres sont le premier extrait vidéo et de la reprise du groupe Grand Funk Railroad.

Note : 7/10

Auteur : Albert Lamoureux

Album Review: Suicidal Tendencies – 13

st13cdAprès une excellente tournée l’année dernière, le groupe californien Suicidal Tendencies enregistre son neuvième album, son premier en treize ans. Contenant treize compositions, ce n’est donc pas une coïncidence si son titre est tout simplement 13. Nous retrouvons donc Mike Muir à la voix ainsi que Dean Pleasants et Nico Santora aux guitares, Tim ‘Rawbiz’ Williams à la basse et Eric Moore à la batterie.

C’est sans fioritures que s’entame l’écoute du titre Shake It Out. Le groupe nous démontre qu’il est de retour et gonflé à bloc, comme ils le disent si bien à répétition dans les paroles de ce titre (Suicidal’s Back). Mike nous offre une prestation vocale énergique bien supportée par les guitares. C’est cependant sur les titres rapides comme Smash It! et This Ain’t A Celebration que le groupe est à son meilleur. En plus d’y retrouver leur style non traditionnel des premiers albums, nous avons aussi droit à des éléments modernes. L’énergie que dégagent les guitares et la voix de Mike sur ces titres est palpable et entrainera certainement les amateurs dans un moshpit énergique lors des concerts. Suicidal Tendencies n’est pas seulement synonyme de musique punk et thrash, ils ont aussi un côté funk très bien développé comme le démontrent les compositions God Only Knows Who I Am et Make Your Stand qui mettent en évidence l’excellente section rythmique du groupe. Who’s Afraid est cependant l’une des meilleures pièces de l’album qui fait valoir le travail de Tim ‘Rawbiz’ Williams à la basse. Mike nous offre une autre superbe performance vocale au style troublant qui vous donnera des sueurs froides par moment tellement il est convaincant. Le titre Cyco Style met quant à lui le travail de Dean Pleasants et de Nico Santora en évidence aux guitares sur des mélodies très entrainantes ainsi que lors des excellents solos. Cyco Mike est aussi en très grande forme sur ce titre et il nous offre une performance vocale remplie d’énergie qui est comparable à celles des premiers albums du groupe. Nous avons droit à une autre mélodie de guitare entrainante sur titre Slam City, et ce, malgré sa simplicité. Même si le refrain à plusieurs voix est intéressant en début de pièce, sa surutilisation le rend beaucoup plus irritant en fin de pièce. Le style jazz utilisé dans l’autre groupe de Mike (Infectious Grooves) ajoute une autre dimension à la musique de Suicidal Tendencies sur le titre Till My Last Breath. Le seul moment de repos de l’album arrive à la treizième et dernière pièce de l’album (This World).

Après avoir vu le groupe en concert l’été dernier, je savais que Cyco Mike et son groupe pouvaient rendre justice à leur succès en concert, mais l’écoute de 13 nous confirme qu’ils sont aussi capables de nous offrir de nouveaux succès. L’album est actuel, diversifié et sa musique incorpore parfaitement les nouveaux éléments au vieux style musical du groupe qui a fait son succès. Suicidal Tendencies est en grande forme et l’écoute de ce disque est conseillée autant aux amateurs de longue date qu’aux nouveaux Cycos!

httpv://youtu.be/xMekYgyWrhg

Note : 8.9/10 – Suicidal For Life!

Auteur : Phil Mandeville

Album Review: Gamma Ray – Master Of Confusion

master of confusionIl s’est déjà écoulé plus de trois ans depuis le dernier album studio du groupe Gamma Ray. Malgré la parution du CD/DVD Skeletons & Majesties Live, il est grand temps que les maîtres du Power Metal nous offrent du nouveau matériel. Comme ils nous ont habitués par le passé, le groupe ne fait jamais les choses à moitié. L’EP Master Of Confusion n’a rien d’un EP, car en plus de contenir deux nouvelles pièces, nous y retrouvons aussi deux reprises ainsi que six pièces enregistrées au concert de Bochum. De plus, les trois premières pièces de l’album sont les premières du nouveau batteur Michael Ehré qui succède à Dan Zimmermann.

C’est avec un style musical lourd et rapide qui rappelle l’excellent titre Ride The Sky de l’album Walls Of Jericho (Helloween) que s’amorce l’écoute de cet EP. En plus d’être centré sur les guitares, le titre Empire Of The Undead incorpore une excellente performance du nouveau batteur Michael Ehré. Master Of Confusion est quant à lui totalement à l’opposé de cette première pièce. En plus d’avoir un tempo plus lent, le groupe revient au style Power Métal. Kai utilise une voix plus grave et une joyeuse mélodie de guitare pour illustrer la vie à l’intérieur du groupe. La musique laisse aussi beaucoup d’espace à la basse et nous retrouvons Dirk au premier plan de plusieurs passages de ce morceau. Après la reprise de la pièce Heavy Metal Mania en 1995, voici que Gamma Ray reprend à nouveau un titre du groupe Holocaust. Cette fois, le choix du groupe s’arrête sur Death or Glory. Gamma Ray rend encore une fois justice à la musique de ce groupe anglais en lui injectant un son moderne et plus lourd tout en conservant le style obscur du titre original. Lost Angels (The Sweet) est la seconde reprise que nous retrouvons sur cet EP. Malgré son style plus populaire, sa reprise ne semble pas trop hors de place. Bien entendu, nous y retrouvons beaucoup plus de claviers et plus de mordant au niveau des guitares. Les pièces enregistrées lors d’un concert Bochum en Allemagne sont en fait celles que nous retrouvons en boni sur la version DVD de Skeletons & Majesties Live, mais qui sont absentes de la version CD.

Même si Master Of Confusion ne contient que deux nouvelles compositions originales, Gamma Ray nous offre encore une fois un produit de qualité. Que ce soit au niveau des pièces reprises, de la qualité de l’enregistrement en direct ou de la couverture de l’album. Nous avons tout ce qu’il faut pour séduire tout amateur du groupe pour qu’il succombe à la tentation et se procure ce disque de 55 minutes qui vous fera patienté jusqu’à la sortie du prochain album de groupe

httpv://youtu.be/a8a1PXu3hyw

Note : 9/10

Auteur : Albert Lamoureux

Album review: Anthrax – Anthems

anthraxanthemsep2Ce n’est pas tous les jours que nous pouvons nous vanter d’avoir mentionné le nom du groupe Thrash Anthrax avec celui de groupes comme Rush, AC/DC, Boston, Journey, Cheap Trick et Thin Lizzy! Nous avons donc droit à six reprises ainsi que deux versions du titre Crawl sur cet EP intitulé tout simplement ‘Anthem’.

Je sais que Joey Belladonna est un excellent chanteur, mais je ne savais pas comment il allait faire pour rendre justice à Geddy Lee sur le titre Anthem de Rush. À ma grande surprise, Joey nous offre une excellente prestation vocale qui saura satisfaire n’importe quel amateur du groupe canadien. De plus, la lourdeur des guitares ajoute une belle dimension à ce classique. Joey relève un autre défi en reprenant la prestation vocale de Bon Scott sur le titre T.N.T.. Malgré une autre excellente performance vocale de Joey, le titre demeure pratiquement inchangé de l’original. J’aurais bien aimé entendre une reprise du titre Whole Lotta Rosie que le groupe reprenait lors de ses débuts, mais il semble que Joey tenait beaucoup à reprendre T.N.T.. Ce n’est que sur le titre Smokin de Boston que les reprises se démarquent davantage des pièces originales. Même si le groupe ne réinvente pas ce titre, il lui injecte une bonne dose d’énergie et une certaine lourdeur afin de lui donner sa propre identité. Joey nous montre encore une fois qu’il est un excellent chanteur avec sa prestation sur la reprise très dynamique du titre Keep On Runnin’ du groupe Journey. Les pièces Big Eyes (Cheap Trick) et Jailbreak (Thin Lizzy) demandent à Joey d’utiliser pour une rare fois un registre vocal plus grave. Ce n’est pas très souvent que nous allons l’entendre chanter avec cette voix, mais il nous démontre encore une fois qu’il est capable de chanter des compositions de tous les styles à perfection. La prestation de Frank Bello sur ces pièces ajoute non seulement de la lourdeur à ces derniers, mais aussi beaucoup de profondeur. Nous avons droit à une version remixée de Crawl en fin d’album qui est très intéressante. Ses nouveaux arrangements orchestraux lui donnent plus de textures que l’original, mais elle demeure tout de même beaucoup trop similaire pour en valoir l’écoute.

Comme vous l’avez certainement deviné à la lecture de cette critique, Anthem contient des reprises d’excellentes pièces Rock, mais contrairement à ce que le groupe avait réussi à faire lors des reprises précédentes, elles sont beaucoup trop proches des compositions originales pour avoir une valeur ajoutée. Malgré l’excellente prestation vocale de Joey, cet EP n’est pas indispensable malgré son bas prix sauf si vous êtes un amateur qui désire avoir toute la discographie du groupe.

Note : 7/10

httpv://www.youtube.com/watch?v=tt9Em_Zo_AE

Auteur : Albert Lamoureux

Album review: Voodoo Circle – More Than One Way Home

VOODOO CIRCLE-MORE THAN ONE WAY HOME-03Voodoo Circle est le groupe du guitariste Alex Beyrodt (Primal Fear, Sinner et ex Silent Force). Toujours aussi occupé, il trouve tout de même le temps de nous offrir un troisième album intitulé ‘More Than One Way Home’ ou nous le retrouvons toujours accompagné de ses amis David Readman (Pink Cream 69) à la voix, Mat Sinner à la basse (Primal Fear, Sinner), de Markus Kullmann (Dezperadoz) à la batterie et de Jimmy Kresic (Kiske/Somerville) aux claviers.

Ceux qui ont écouté les deux premiers albums du groupe savent qu’Alex s’inspire de la musique métal et blues et qu’il ne se cache pas pour rendre hommage à des groupes comme Whitesnake, Rainbow et Deep Purple. L’écoute de ce nouvel album s’entame avec le puissant titre ‘Graveyard City’ qui nous montre à quel point David possède une excellente voix. Bien entendu, Alex nous offre une excellente performance à la fois technique et remplie d’émotions à la guitare. Les titres ‘Tears In The Rain’, ‘The Saint And The Sinner’ et ‘Victim Of Love’ animeront les comparaisons avec la musique du groupe Whitesnake. Le morceau ‘Hear Of Babylon’ contient quant à lui une mélodie qui met davantage en évidence les claviers. Le style blues est encore présent en début de pièce, mais il laisse sa place à une musique rapide axée sur le rock après le solo atmosphérique et très technique d’Alex. Le tempo ralenti quelque peu avec les puissantes ballades ‘Cry For Love’ et ‘Alissa’ en milieu d’album. Même si l’accent est sur l’émotion de la voix et sur les claviers, les autres instruments ajoutent beaucoup de profondeur à ces titres. En plus d’avoir une sonorité de claviers similaire à celui préconisé par Deep Purple sur le titre ‘The Ghost In Your Heart’, est-ce une coïncidence de retrouver quelques passages rythmiques provenant de la pièce ‘Perfect Strangers’? Alex nous offre sa meilleure prestation à la guitare sur le titre ‘Bane of My Existence’. En plus d’avoir une mélodie entrainante, nous avons droit à plusieurs changements des rythmes qui ajoutent beaucoup de complexité à ce titre. Ce titre contient aussi d’excellentes harmonies vocales qui sauront faire participer la foule lors des concerts. ‘The Killer in You’ est une autre superbe pièce qui restera dans votre tête pour un certain temps. En plus d’être remplie d’énergie, ne soyez pas surpris si vous êtes hypnotisé par la simplicité de la mélodie des guitares!

Encore une fois, le groupe Voodoo Circle nous offre un album d’une grande qualité. ‘More Than One Way Home’ contient une musique dynamique, variée et moderne qui saura satisfaire les amateurs de musique hard rock des groupes comme Badlands, Whitesnake, Deep Purple et Rainbow.

httpv://youtu.be/6noZosjABrw

Note : 8.8/10

Auteur : Albert Lamoureux

Album Review : Saxon – Sacrifice‏

Critiqué par plusieurs pour leur style musical trop axé sur le hard rock sur l’album ‘Call To Arms’, le groupe britannique Saxon nous revient avec neuf nouvelles pièces principalement centrées sur les guitares. Fidèle à leurs habitudes, il s’est encore écoulé deux ans entre ce nouvel album qui a pour titre ‘Sacrifice’ et son prédécesseur.

Après une brève introduction qui n’apporte rien à l’album, l’agressivité des guitares de la pièce titre nous prend par surprise. Même si la musique est axée sur le rythme, il y a des passages mélodiques qui se démarquent tout au long du titre ‘Sacrifice’. La voix de Biff Byford est encore une fois excellente, mais nous y retrouvons quelques passages où il utilise une voix rauque qui fait penser au style vocal de Ronny Munroe (Metal Church). En plus de contenir une musique intense inspirée du folklore irlandais, les paroles du titre ‘Made In Belfast’ rendent hommage au célèbre chantier naval de cette ville, lieu où fut notamment construit le Titanic. Le groupe accélère le rythme avec le titre ‘Warriors Of The Road’ dans lequel nous y retrouvons une mélodie de guitare volontairement simple afin de laisser plus d’espace à Nigel Glockler à la batterie. Les amateurs de longue date feront quant à eux un parallèle entre cette pièce et le titre ‘Stallions Of The Highway’. ‘Guardians Of The Tomb’ est une autre composition qui contient une mélodie acoustique simple inspirée de l’Asie. Cette dernière devient rapidement plus lourde et plus complexe, ce qui ajoute beaucoup de profondeur à cette composition. Le titre ‘Stand Up And Fight’ combine quant à lui une mélodie entrainante et un refrain accrocheur légèrement commercial. Comme ce fut le cas pour plusieurs autres groupes de musique métal dans le passé, ce titre ferait un excellent hymne pour n’importe quelle équipe sportive. Pour une rare fois sur cet album, la section rythmique se retrouve au premier plan d’un titre (Walking The Steel). Son lent tempo met encore plus d’emphase sur la section rythmique et le passage atmosphérique précédant le solo de guitare ajoute beaucoup d’émotions à un sujet qui est déjà très émotif. ‘Night Of The Wolf’ est une autre excellente composition qui contient un bel équilibre entre les guitares acoustiques et électriques. Son refrain est facile et Biff s’en servira certainement pour faire participer la foule lors des spectacles. Tout comme l’excellente ‘Wheels Of Steel’, le titre ‘Wheels Of Terror’ est axé sur les guitares et sur un rythme martelant qui aura beaucoup de succès lors des concerts. Comme par le passé, le groupe incorpore une pièce aux racines blues dans leur album. La mélodie du titre ‘Standing In A Queue’ est entrainante et laisse beaucoup de place à la basse, mais le résultat est trop générique, compte tenu du potentiel du groupe.

Malgré sa courte durée, ‘Sacrifice’ est un album simple et direct qui peut être considéré comme un retour aux sources pour le groupe. On y retrouve une belle variété au niveau des compositions et une excellente production, mais il est cependant dommage d’y retrouver aussi plusieurs pièces génériques.

httpv://youtu.be/8d_6BkhKPAk

Note : 7.5/10

Auteur : Albert Lamoureux

Album Review : Stratovarius – Nemesis

Suivant le départ du batteur Jörg Michael en 2012, la formation finlandaise a nommé Rolf Pilve comme successeur. Après quelques concerts, le groupe a enregistré son quatorzième album intitulé ‘Nemesis’. Reste à voir si ce changement est en mesure de remettre le groupe sur le droit chemin après de nombreux albums ordinaires.

L’écoute s’entame avec l’excellente mélodie du titre ‘Abandon’. Nous y retrouvons un équilibre parfait entre l’agressivité des guitares et la puissance de la voix de Timo. Nous pouvons aussi remarquer qu’en plus d’être un excellent successeur à Jörg, Rolf est aussi capable de nous offrir une plus grande variété au niveau du rythme. Dès les premières notes de clavier de la mélodie du titre ‘Unbreakable’, nous remarquons tout de suite que ce dernier a tout ce qu’il faut pour être le premier extrait de l’album. Ses arrangements font penser aux titres ‘Hunting High And Low’ ou ‘S.O.S.’ et son refrain est très accrocheur. Il est évident que ce titre aura un énorme succès lors des concerts. C’est avec une mélodie centrée sur les guitares et la batterie que le groupe s’aventure dans le style industriel avec le titre ‘Stand My Ground’. La voix de Timo est plus grave que d’habitude et contient quelques effets pour s’agencer avec la sonorité des guitares. Le solo de clavier et de guitare ainsi que le refrain à plusieurs voix ajoutent une belle profondeur à cette pièce même qui se trouve à l’extérieur de la zone de confort du groupe. Le titre ‘Halycon Days’ est une autre pièce qui n’est pas typique pour le groupe, elle contient encore quelques éléments industriels, mais on y retrouve principalement un côté populaire qui rend la musique plus entrainante et joyeuse. Sachant que la pièce ‘Fantasy’ a été écrite par Lauri Porra, il n’est pas surprenant de le retrouver au premier plan de cette musique aux accents populaires (principalement lors du refrain). Le groupe revient cependant rapidement aux sources avec le titre ‘Out Of The Fog‘. Ce dernier est axé sur une mélodie métal centrée sur le travail de Mathias. Cela est en complète opposition avec ce qu’il nous offre sur le titre ‘Castles In The Sky’. Le style simple des guitares, voire minimaliste, laisse toute la place aux claviers et à la voix de Timo. ‘Dragons’ est une autre pièce entrainante et lourde qui contient un excellent équilibre entre les guitares et les claviers. Sa mélodie est comparable à la musique que l’on retrouvait sur l’album ‘Visions’. Comme vous le savez si bien, tout album de power metal doit avoir sa ballade. C’est donc avec une superbe mélodie de guitare acoustique que s’entame l’écoute du titre ‘If The Story Is Over’. La prestation vocale de Timo est remplie d’émotions et vous donnera même la chair de poule par moments. La pièce titre met quant à elle l’accent sur l’excellent talent du nouveau batteur ainsi que celui de Matias Kupiainen aux guitares. Mais c’est le titre ‘Nemesis’ qui retiendra l’attention de plusieurs avec sa lourdeur et sa complexité.

Il faudra qu’une seule écoute aux amateurs pour se rendre compte que ‘Nemesis’ est le meilleur album du groupe depuis ‘Infinite’ paru en 2000! Peu importe si cela est le résultat du changement de batteur ou le sentiment d’urgence qui a ressuscité le groupe, le résultat parle de lui-même. Certains diront que l’on retrouve plusieurs pièces génériques sur cet album, mais elles sont tout de même meilleures que la majorité des compositions du groupe depuis les dix dernières années.

httpv://youtu.be/1yotdnvXr08

Note : 8.3/10

Auteur : Albert Lamoureux

Album review : Helloween – Straight Out of Hell

Après leurs deux derniers excellents albums, la formation power metal Helloween nous revient trois ans plus tard avec un nouvel album intitulé ‘Straight Out of Hell’, leur quatrième album avec les mêmes musiciens. La question est de voir si ces derniers seront capables de nous offrir un autre album de qualité.

La première pièce de l’album (Nabataea) est le premier extrait vidéo du groupe sorti à la fin de 2012. Cette dernière contient une lourde mélodie de guitare aux influences orientale et contenant plusieurs changements de rythmes. Les arrangements musicaux sont complexes et complètent bien l’histoire de ce légendaire Royaume d’Arabie. Le style lourd et rapide préconisé sur l’album ‘The Dark Ride’ est très présent sur la pièce ‘World of War’. Ce sont encore une fois les guitares qui sont au premier plan, mais elles laissent suffisamment d’espace à la voix d’Andi Deris pour qu’il puisse s’exprimer librement. Nous y retrouvons aussi un rare solo de basse incorporé à celui des guitares. La mélodie commerciale centrée sur les claviers et les puissants refrains accrocheurs des titres ‘Live Now!’ et ‘Waiting for the Thunder‘ sont facilement identifiable au style d’écriture d’Andi Deris. Mais, comme c’est souvent le cas avec ses compositions, il leur manque un petit quelques choses pour se démarquer des autres. Sa voix est cependant méconnaissable sur l’excellent titre ‘Burning Sun’. Plusieurs auront même tendance à penser que Rob Halford ou Ralph Scheepers est l’auteur de cette superbe prestation vocale. C’est aussi sur cette dernière que nous pouvons remarquer l’excellente complicité entre Michael et Sascha, principalement lors du solo. Bien entendu, tout album de power metal qui se respecte doit avoir sa ballade. C’est donc à la pièce ‘Hold Me in Your Arms’ que revient cet honneur. Les connaisseurs diront que le groupe nous a offert de meilleures ballades dans le passé. La formation nous offre aussi un hommage à Queen avec le court titre ‘Wanna Be God’ qui est principalement centré sur la voix d’Andi et le rythme tribal de Danni Löble à la batterie. L’album connait un autre moment de faiblesse avec la très générique pièce titre et l’horrible morceau répétitif intitulé ‘Asshole’. Même si le côté humoristique des paroles de cette dernière va plaire à certains, je la compare davantage à ‘Anything My Mama Don’t Like’, une autre composition qui manque grandement d’imagination. Heureusement pour nous l’album prend fin sur une note positive. Nous avons premièrement le titre énergique ‘Make Fire Catch the Fly’ qui met l’emphase sur une mélodie de guitare complexe et un tempo très rapide. ‘Church Breaks Down’ incorpore quant à elle complexité et de puissants refrains à un rythme rapide. Nous y retrouvons aussi un excellent passage de clavier atmosphérique en guise d’introduction à l’un des meilleurs solos de guitare de l’album.

Helloween nous offre encore une fois un album de qualité qui s’agence parfaitement avec le style moderne et puissant préconisé par le groupe sur leurs derniers albums. Il est cependant dommage de voir que ce dernier contient plusieurs compositions qui manquent d’originalité et d’émotions. Il est à noter que ceux qui désirent se procurer ‘Straight Out Of Hell’ devraient acheter l’édition limitée qui contient 2 pièces supplémentaires, dont une version alternative de la pièce ‘Burning Sun’ avec plus de claviers en hommage au regretté Jon Lord.

httpv://youtu.be/4PKNaVHi4Os

Note: 8.1

Auteur : Albert Lamoureux

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