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Les Primeurs de Castres : Delgrès + Pogo Car Crash Control + Naya + Palatine Soir 2 @ Lo Bolegason

Delgrès

Vendredi 2 novembre – Deuxième soirée sudiste de cette 4ème édition de festival organisé entre Massy et Castres. L’occasion d’apprécier les nouveaux talents et leur premiers albums.

20h – On commence dans la salle avec la folk rock des quatre parisiens de Palatine, venus nous présenter Grand Paon de Nuit, leur premier opus sorti en avril dernier. On se laisse vite happés par les textes poétiques chantés par Vincent. Avec Paris – l’ombre il nous conte sa rupture avec Paris, l’amour avec Ecchymose ou encore Comme ce rouge me plaît, titre qui ouvre l’opus et qui a trouvé son clip il y a quelques jours.

 

On se dirige maintenant vers le chapiteau où l’on retrouve Naya. Tout de blanc vêtue, deux chignons haut perchés, elle est fidèle à l’image que l’on connait d’elle sur la cover de son premier album Ruby, sorti à la rentrée.
Avec Ailleurs solaire, Une fille de la lune, Ego KO ou encore Cat Song, qu’elle dédicace à son chat, Naya impressionne par sa présence scénique et son énergie communicative du haut de ses 18 ans.

 

Pogo Car Crash Control

Retour dans la salle où nous attend le quatuor très énervé Pogo Car Crash Control, venu défendre leur premier opus Déprime Hostile. Influencé par le stoner, le garage et le grunge, le trio de garçons accompagné d’une bassiste révèle ses morceaux ultra-saturés avec une énergie hardcore. Leur set prend fin avec Crève, un titre issu de leur premier EP.

 

On se redirige vers le chapiteau, où les notes instrumentales vont nous faire voyager du côté de la Guadeloupe et de la Nouvelle Orléans. Nos guides seront Delgres, un nom choisi en hommage à Louis Delgrès, héros de la lutte contre le rétablissement de l’esclavage à la Guadeloupe par Bonaparte, qui s’est suicidé pour ne pas capituler avec trois cents autres combattants en 1802. Au chant du guitariste Pascal Danaë, s’ajoutent les pulsations du batteur Baptiste Brondy et celles du sousaphone (tuba-contrebasse) de Rafgee. Le trio défend un blues créole extrait de son premier album Mo Jodi, sorti à la rentrée.

 

La soirée se termine du côté de la salle avec Corine et les morceaux disco extraits de son premier album Un air de fête qui sortira le 16 novembre.

On retrouve Lo Bolegason demain pour la troisième et dernière soirée du festival, en compagnie de Clément BazinInüitTheo Lawrence & The HeartsMinuit et Dani Terreur.

Auteure : Vanessa Eudeline

Photographe : Antony Chardon

Toulouse : Les 3 concerts Rap immanquables du mois de Novembre ! @ Toulouse

Samedi 17 Novembre 2018 – Jazzy Bazz @ Le Metronum

Rap Contenders, l’Entourage, carrière solo : Jazzy Bazz en a fait du chemin depuis ses débuts. Or, ce chemin va le mener le 17 Novembre prochain (8 jours après le passage de Josman) au Métronum à Borderouge pour un concert ultra-prometteur. L’occasion notamment de découvrir en live certains titres de son nouvel album, “Nuit”, sorti le 07 Septembre dernier. L’attente jusqu’au concert va nous paraître une éternité :

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Dimanche 18 Novembre 2018 – Vald @ Le Zénith Toulouse Métropole

Y’a du Turn-up dans l’air ! Après son passage remarqué à Pause Guitare l’an passé, Valentin vient se faire le Zénith de Toulouse. Tandis que son nouvel album, NQNT 33, est sorti le 14 Septembre dernier (et mon Dieu quel album !) ; le rappeur de tous les mystères sort de son chez-soi aulnaysien pour une petite tournée avec une escale dans la ville rose. On ne saurait bien évidemment que recommander cette date à tous ceux qui veulent être choqués : ca va être le grand n’importe quoi.

Dimanche 25 Novembre 2018 – Kery James @ Le Bikini

3ème artiste de notre sélection et 3ème album à écouter : Kery James nous promet un doux moment de bonheur avec son nouvel album, prévu pour le 16 Novembre prochain sous le nom de “J’rap encore“. Et une actu peut en cacher une autre : le guadeloupéen vient de sortir le clip du titre portant le nom de l’album : on vous laisse le découvrir pour patienter jusqu’au 25 Novembre et son passage au Bikini.

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Auteur : David Vacher

Toulouse : Les 5 concerts Rock/Métal immanquables du mois de Novembre !

Mercredi 7 Novembre 2018 – Kadavar + Monolord + Deathbell @ Le Metronum

Rendez-vous le mercredi 7 novembre au Metronum de Toulouse pour un trip musical placé sous le signe du rock 70’s en compagnie des allemands de Kadavar. Le trio était dans notre région en 2017 et avait enflammé l’une des scène de l’Xtreme Fest grâce à leur énergie incroyable et leur rock psyché efficace. Ils sont donc de retour avec un quatrième et excellent album sorti entre-temps, Rough Time. Kadavar sera accompagné d’un groupes au stoner bien plus lourd, voir carrément doom, je parle bien évidemment des suédois de Monolord.
La date arrive à grands pas, n’oublier de prendre vos préventes ! 

Découvrir les groupes: 
Kadavar 
Monolord

Evénement Facebook / Billetterie

 

Dimanche 11 Novembre 2018 – Shining + Alithia + Baron Samedi @ Le Rex

Le Shining made in Norway sera au Rex de Toulouse le dimanche 11 novembre pour vous servir ses compositions extrêmes et  avant-gardistes dans lesquelles metal et jazz fusionnent à merveille. Après des changements de line-up et divers albums plus ou moins jazzy, Shining revient en 2018 avec un nouvel album nommé Animal prenant ici une toute autre tournure musicale. En effet, le groupe sort de sa zone de confort en proposant un style beaucoup plus punchy et rock’n’roll. Un changement qui pourrait déstabiliser les fans de la première heure mais aussi attirer les néophytes.
Shining jouera en compagnie du groupe australien Alithia et des toulousains de Baron Samedi.

Découvrir les groupes : 
Shining
Alithia
Baron Samedi

Evénement Facebook / Billetterie

 

Samedi 17 Novembre 2018 – Ultra Vomit + Tagada Jones + Les 3 Fromages @ Le Bikini

Ils sont de retour à Toulouse ! Après leur concert très rapidement complet de l’an dernier, une date a immédiatement été rajoutée pour ce mois de Novembre 2018. Malheureusement, elle se jouera encore une fois à guichets fermés… Il est cependant encore temps pour les retardataires de se tourner vers les plateformes de revente légales (TicketSwap, Zepass…) afin d’acquérir ce précieux billet.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Ultra Vomit, nous vous conseillons vivement l’écoute de leur dernier album Panzer Surprise, brillant condensé d’humour aux chansons calquées sur les meilleurs groupes de la scène métal. Attention cependant, leur humour très “pipi-caca” rebutera certainement les trve metalleux les moins ouverts d’entre-vous…
En première partie nous découvrirons le groupe Les Trois Fromages, groupe de rock dans la même veine qu’Ultra Vomit, et les punks de Tagada Jones pour un moment un peu plus sérieux et énervé !

Evenement Facebook / Zepass / Ticketswap

Vendredi 23 Novembre 2018 – Triggerfinger + Dancers in Red @ Lo Bolegason (Castres)

Les belges de Triggerfinger reviennent en France pour notre plus grand plaisir ! Et le 23 Novembre ils seront au Bolegason de Castres, accompagnés des Toulousains de Dancers In Red. 15 ans après leur premier opus éponyme, c’est leur 5ème album qui sort en 2017 : Colossus, que vous pourrez découvrir en live où le groupe est réputé donner toute sa puissance à sa musique. Si vous n’êtes pas disponible le 23/11, sachez que le groupe sera également présent le 24 à Montauban dans le cadre du festival Rio Grande. Aucune excuse pour vous du coup, vous ne pouvez pas rater ça !

Billeterie (Castres) / Billeterie (Montauban) / Evénement Facebook (Castres) / Evénement Facebook (Montauban)

Vendredi 23 Novembre 2018 – Svinkels + guest @ Le Bikini

Après une dizaine d’années de pause, depuis 2017 les Svinkels sont de retour sur scène ! Après un passage remarqué sur la Warzone du Hellfest 2018, c’est le Bikini que Gérard Baste et ses potes viennent retourner ce mois-ci. Alors n’hésitez à venir réveiller le punk qui est en vous sur la piste du Bikini, et surtout n’oubliez pas de boire votre 8.6 avant de venir !

Evenement Facebook / Billetterie

 

Auteurs : Fanny Dudognon & Sylvain Ginestet

Toulouse : les 3 concerts Chanson immanquables du mois de Novembre !

Jeudi 15 novembre 2018 – Odezenne @ Le Bikini 

D’un point de vue personnel on a pas revu Odezenne depuis le Garorock 2016, on avait assez vite décroché en ce début de soirée plein air. Mais depuis on s’est convaincu de voir ce que ça donne en salle, alors espérons que cette tournée de Au Baccara va nous convertir !

Lien vers l‘évènement 

 

Mardi 20 novembre 2018 – Arthur H @ Le Bikini 

Bien qu’idole du père et de la soeur je n’ai jamais assisté à un concert d’Arthur H, sa musique flegmatique étant un peu éloignée de mon univers. Mais il faut avouer que son public, à chaque fois conquis, me le vend toujours très bien. Alors si en ce mois de novembre on allait se plonger dans l’univers poétique du digne héritier Higelin ?

Lien vers l’évènement

 

Jeudi 22 novembre 2018 – Eddy De Pretto @ Le Bikini 

Il n’est plus nécessaire de présenter Eddy De Pretto qui, depuis sa victoire au Printemps de Bourges en 2017, a soufflé son style sur la chanson française. Le concert au Bikini, annoncé au printemps dernier, s’est rempli en un rien de temps. Eddy reviendra à Toulouse le 14 mars 2019 et cette fois, c’est au coeur d’un Zénith pouvant accueillir plusieurs milliers de personnes qu’il est attendu !

Lien vers l’évènement
Billetterie Zénith de Toulouse

 

Auteure : Vanessa Eudeline

Noise Trail Immersion – Symbology Of Shelter Critique d'album

L’un des meilleures hybrides ou crossover entre le Métal, le Hardcore et le Punk n’est pas le genre trop souvent édulcoré qu’est le Metalcore mais bien le Mathcore popularisé, entre autres, par Dillinger Escape Plan au début des années 2000. Ralliant l’agressivité du grindcore, les breakdowns du hardcore, bien des éléments Métal et la précision du Tech Death ce genre se confond aujourd’hui avec plusieurs autres. Dans le cas de Noise Trail Immersion, au moment de la sortie de Womb, leur précédent opus, les gens de la promo nous les présentaient comme des Italiens faisant du Black Metal Dissonant. Pas totalement dans le champ mais c’est sans doute leur méconnaissance de The Dillinger Escape Plan et de Converge qui les a menées dans cette voie.

C’est sans plus attendre que NTI se lance avec Mirroring avec des guitares saccadées et des assauts sans relâche sur les peaux. En passant par le Math Core on sent une volonté d’incorporer de plus en plus d’éléments dissonants évoquant Dodecahedron et Ulcerate. Deux genres qui ne semblent pas s’accorder d’entrée et qui fonctionnent harmonieusement bien ensembles. Cette démarche musicale est exploratoire et Symbology Of Shelter est construit en plusieurs blocs qui s’emboitent et glissent tel une pièce quasi unique. Les pièces se répondent et les riffs glissent d’un morceau à l’autre avec aisance et unité, et ce, sans tomber dans la redondance.

Après de nombreuses écoutes les trois dernières chansons de l’album sont les plus intéressantes avec notamment The Empty Earth I qui passe du Drone, au Death Metal, avec un détour par des breakdowns dignes du Hardcore. Tout ça, sans faire de potpourri dans leur approche très NTI. On sent ici qu’ils ne tentent plus d’imiter leurs idoles ou de trouver leur son. Ils fabriquent leur signature et leur son.

Lorsque l’on parle d’une apothéose ou d’un pinacle musical on peut sans exagérer conclure que Symbology Of Shelter représente ce moment dans la carrière d’un groupe où celui-ci se trouve dans ses années clés. Le plus étonnant dans tout cela, selon l’auteur de ces lignes, est que Noise Trail Immersion est probablement le secret le mieux gardé du Metal.

Note: 9 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Moment of Collapse Records
Sites Web: Bandcamp | Facebook
Date de parution: 2 novembre 2018

Auteur : Michaël Parent | Facebook

Hissing – Permanent Destitution Critique d'album

Il y a une tendance en 2018 qui est indéniable, la profusion de Death Metal de qualité de tous style que ce soit dans le Tech Death comme Obscura avec Diluvium, dans le Dissonant Death Metal comme Hallig et Wayfarer ou bien Cave Bastards avec un son plus proche du Old School Death Metal.
Provenant de la ville où sera implantée la prochaine concession de la Ligue Nationale de Hockey, Seattle et non pas Québec, les membres de Hissing œuvrent dans un créneau ralliant le Death Metal Dissonant et chaotique pouvant rappeler une sortie récente de Profound Lore dans l’opus Within A World Forgotten de Internal Coil. Fidèle à son habitude, cette étiquette exploite l’audace et parfois le snobisme, bien que malgré eux cela n’en plaise aux critiques qualifiés de hipsters du côté de Pitchfork. Permanent Destitution de Hissing est tant bien que mal à cheval sur ces deux éléments.

Se voulant aussi surprenant que les néo-zélandais de Ulcerate et aguerris que le groupe bien de chez nous Gorguts, Hissing veut se situer solidement dans ce créneau qui est assez en vogue pour 2018. Les guitares et les éléments sont dissonants et on a droit à des murs de son (Wall of Sounds) presque qu’assourdissants et à la limite de la maîtrise musicale. Les compositions des pièces sont élaborées de manière assez complexe mais on est loin du Free Jazz de Luc Lemay.

En revanche, c’est un album qui se veut audacieux et qui demande une bonne écoute ainsi qu’une oreille disposée à être assaillie. Cet élément, est particulièrement intéressant lorsque l’on prend en compte le nombre de groupes qui nous présentent des albums formatés pour suivre une recette établie par un genre ou une étiquette de disques. Ici, on sent que le son Hissing est une véritable étude et semble quasi expérimental. Toutefois, dans l’expérimentation on se doit d’épurer et d’accepter les erreurs de parcours. Ce qui donne un album audacieux mais loin d’être grandiose.

Tous les éléments sont présents pour un album qui pourrait potentiellement marquer des points et tomber dans le mémorable mais on sent qu’après quelques pièces cette galette est répétitive au mieux et même lassante. En fait, on souhaiterait que Permanent Destitution soit solide concis et fonctionnerait mieux en EP qu’en LP. Le matériel n’est pas à point et la saturation de bruits n’est pas assez originale et dissuasive plutôt que convaincante. Finalement, Permanent Destitution soufre énormément d’être produit dans une époque où le Death Metal Dissonant connait des comparables mieux achevés.

Note: 7 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Profound Lore Records
Sites Web: Bandcamp | Facebook
Date de parution: 26 octobre 2018

Auteur : Michaël Parent | Facebook

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