Vous êtes nostalgiques des albums mélodiques de Children Of Bodom comme Something Wild et  Hatebreeder? Voici Euphereon tous droits sortis de l’autre bout du monde, la Nouvelle-Zélande où la population de moutons surpasse la population humaine, avec une promo parue la veille du lancement de leur album, ils nous assaillent de leur second album mélangeant Black Metal, Folk, Power Metal et l’Epic Metal. Derrière des passages Epic et très pompeux est-ce que les mélodies accrocheuses sont suffisantes pour contenir notre intérêt?

Si mon allusion aux Finlandais de Bodom ne vous ont pas fait saliver pensez à un mélange de ces derniers et de Moonsorrow pour saisir toute l’ampleur des sonorités de Euphoreon.
On est présence de riffs accrocheurs et de moments symphoniques assez grandioses le tout enrobé dans une production très léchée pour le genre. Un peu à la Dimmu Borgir qui se targue de moyens extravagants délaissant l’effet grim venu du Black Metal. En toute honnêteté, je m’embarquais dans cette œuvre avec un préjugé assez négatif. Je dois faire un mea culpa et avouer être agréable surpris de mon appréciation de Ends Of The Earth. Les morceaux s’enchaînent bien et les éléments symphoniques sont juste assez présents dans les mélodies pas mal comme sur les arrangements de Children Of Bodom sur l’album Hatebreeder.

Mon gros bémol est la production qui est très cheesy et un manque d’originalité qui se traduit par un album savamment exécuté mais qui est un peu à court d’audace. Par contre, c’est un album que je revisiterai tel que Hanter Savet de Vindland et qui n’a pas fait mon palmarès de l’année où il est sorti mais qui est en rotation depuis dans ma discographie. Au final, Ends Of The Earth est efficace, entrainant et livre la marchandise.

Note: 7 / 10
Format critiqué: mp3
Étiquette: Autoproduit
Sites Web: Site Web | Bandcamp | Facebook
Date de parution: 20 Avril 2018

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Auteur : Michaël Parent