Category: Festival Garorock 2016

The Hives + Disclosure + Savages + Caravan Palace + … @ Festival Garorock 2016 (Jour 4)

Caravan Palace

Caravan Palace

Dimanche 3 juillet 2016 – Le week-end tant attendu touche à sa fin et c’est avec Caravan Palace que l’on débute cette ultime soirée, dès 17h15 sur la Scène Garonne. A l’instar de The Parov Stelar Band, la réputation scénique électro-swing de Caravan Palace n’est plus à prouver. La palette jazz électro que déploie le groupe emmené par la charmante Zoé Colotis, au chant, électrise immédiatement le Plaine de la Filhole. Lone Digger, Petite Coquine ou encore Suzy… autant de tubes qui réveillent les guiboles !

18h15, je me dirige vers la Scène du Trec pour découvrir le duo JoeyStarr / Nathy Boss alias Caribbean Dandee. Alors on ne va pas se mentir je ne suis pas fan du personnage et de sa désinvolture caricaturale, je suis là pour la curiosité. Visiblement inspiré par les paroliers d’antan, après avoir adapté Métèque de Georges Moustaki il y a quelques années de cela, Joey Starr mêle aujourd’hui des samples de La Foule interprétée par Edith Piaf à son titre L’Arène. Monstre du micro, accompagné de son jeune disciple, il a l’art et la manière de chauffer le public de “Garorhum” comme il le renomme, lui servant même l’apéro directement de la bouteille à la bouche. Je laisse l’ambiance à ceux qui savent l’apprécier et passe mon chemin. En parallèle sur la Scène de la Plaine on change complètement de style avec l’un des plus grands bluesmen encore en activité : Charles Bradley & His Extraordinaires, qui nous fait vibrer avec une bonne dose de soul.

Method Man and Redman

Method Man and Redman

19h45, c’est l’heure pour Garorock d’accueillir l’un des gros calibres de la scène hip-hop américaine : Method Man, issu du Wu Tang Clan, ainsi que son ami de longue date Redman. Une heure de performance rap qui emballe le public et un show qui s’étire lorsque les rappeurs s’acharnent à faire la publicité de leur stand de merchandising, retardant un peu la suite de la programmation

Voilà quelque temps que je mourais d’envie de voir Savages sur scène, une envie décuplée par les images de leurs deux derniers concerts à Paris, à La Maroquinerie puis à La Cigale. Il est 21h, le rendez-vous c’est maintenant, sur la Scène de la Plaine. Je suis surprise de constater que le rock bien trempé du quatuor féminin n’attire pas les foules, ça ne gâche pas le plaisir, mais presque. Si le quartet sauvageon s’est formé à Londres, c’est bel et bien une frenchie qui en est à la tête : Jehnny Beth, alias Camille Berthomier. Bouche rouge, cheveux courts plaqués en arrière, perchée sur talons aiguilles, elle mène de front la formation post-punk d’un charisme déconcertant, sans caricature aucune. Un concert vigoureux ! A charge de revanche, en salle, avec une audience gonflée à bloc.

The Hives

The Hives

Sur la Scène du Trec commence dès 22h le concert de Yelawolf. Oscillant entre rap, RNB et pop rock, les influences de l’américain sont nombreuses. Un très bon concert parait-il, que je n’ai pas suivi car après le concert de Savages, je me suis dirigée illico vers la Scène Garonne qui accueillait The Hives. Enthousiasmée par leur prestation explosive il y a deux ans sur la scène de Rock en Seine, je me languissais de revoir la troupe suédoise. Débordants d’énergie, emmené par le frontman Pelle Almqvist, les garçons nous mettent directement dans l’ambiance avec le titre Come On!. On aime leurs costumes bicolores, la dextérité de Chris Grahnles derrière la batterie floquée de son nom, les virevoltes du micro de Pelle à la Roger Daltrey, on aime le garage venu du nord et l’éclate à la suédoise. Un plaisir immense, à chaque fois.

Garorock, qui, au fil de ses vingt années de festival a diversifié sa programmation, penchant de plus en plus vers l’électro, reçoit en closing de la grande scène le duo fraternel Disclosure. Séduite par les mélodies de Settle et les collaborations qu’il réunit (rappelons que le célèbre remix You & Me de Flume provient de là) je suis ravie de cette programmation. Hélas malgré un light show prestigieux, le set sonne un peu trop “club” à mon goût même si je dois reconnaître leur talent, notamment aux vocalises qu’ils assurent eux-mêmes. Pas possible pour nous de rester plus longtemps, je pars donc sur cette note mais peut être que le final sur Latch m’aurait fait changer d’avis…

Garorock, on n’a pas tous les jours 20 ans, c’est vrai… mais on se retrouve l’an prochain ?

 

Auteure : Vanessa Eudeline

Photographe : Antony Chardon

M83 + Ratatat + Flume + Deluxe + … @ Festival Garorock 2016 (Jour 3)

Deluxe

Deluxe

Samedi 2 juillet 2016 – Les concerts s’enchaînent depuis maintenant 3 jours sur la Plaine de la Filhole et contrairement à l’édition précédente, la chaleur est bien moins écrasante cette année. Pour débuter cette 3ème journée de festival placée sous le signe de l’électro, la Scène Garonne accueille la Ed Banger House Party : un set de 2 heures réunissant Pedro Winter alias Busy P (ex manageur des Daft Punk), Para One et Boston Bun. Une prestation jouée avec enthousiasme par la french touch, on regrette presque qu’elle eut été programmée si tôt (17h15).

19h30, je décide d’aller écouter le trio girondin Odezenne programmé sur la Scène de la Plaine. Un rap français qui détonne par ses influences diverses, provoquant son éclectisme et un accompagnement musical travaillé. Captivée au début, je décroche assez vite finalement… le titre Je veux te baiser en porte la responsabilité.

20h45. La moustache de Deluxe a maintenant pris place sur la Scène Garonne, devant un public réuni en masse. Aux côtés des 5 musiciens la belle Liliboy entame le concert avec Tall Ground, groove et joie de vivre sont au rendez-vous mais je délaisse cette scène pour rejoindre celle du Trec où se produisent les garçons de Unknown Mortal Orchestra. Avec Deluxe en face, forcément le public n’est pas très nombreux pour accueillir la bande de Ruban Nielson et les corps n’amortissent donc pas l’acoustique. La setlist est partagée entre II et Multi-Love, leurs deux derniers albums, mais (je suis assez déçue de l’avouer) le live ne m’impressionne pas. A revoir en salle peut-être, avec une acoustique plus intimiste.

 

M83

M83

22h, direction la Scène de la Plaine pour découvrir M83. Je parle de découverte car comme beaucoup j’ai été conquise par le tube intergalactique Midnight City, mais je ne me suis jamais intéressée de près à la formation de M83, je crois même que je m’attends à retrouver Anthony Gonzalez seul derrière ses machines. Leur constellation réunit en fait 5 musiciens sur scène, dont la récente et séduisante recrue Kaela Sinclair au clavier (qui chante également). Durant une heure, le show est impeccable. Mai Lan Chapiron rejoindra la scène, la chanteuse prête sa voix sur les titres auxquels elle collabore sur Junk, le denier opus du groupe.

Pour talonner cette remarquable performance cap vers la Scène Garonne où se produit le duo new-yorkais Ratatat dès 23h15. Là aussi la prestation est brillante, uniquement instrumentale, la parfaite symbiose guitares / electro qui bâtit l’identité sonore de Ratatat met tout le monde d’accord tandis que l’excellent vjing projeté sur les écrans et les puissants lasers étayent le set. Un groupe que je reverrai avec un plaisir immense si l’occasion se représente.

Je m’acquitte du concert de Ratatat avant la fin car les rémois de The Shoes ont pris place sur la Scène du Trec. Encore une claque qu’on apprécie se prendre en pleine figure, la soirée fait délicieusement mal. Leur pop ingénieuse, nourrie de diverses influences, est couronnée par l’humour des visuels de Dent de Cuir, à l’image du clip de Drifted. Time to dance, titre un de leurs tubes… le message est clair, la musique engageante, impossible de résister. 

Flume

Flume

En parallèle de The Shoes, commence sur la Scène de la Plaine, le set de Flume. La première fois que j’ai vu le DJ australien c’était à Rock en Seine, 2 ans plus tard il reste l’un des artistes électro les plus en vue. Sa prestation est à la hauteur de l’engouement du public, présent en nombre. Comme à l’accoutumée Flume clôt son set avec le savoureux remix de Disclosure : You and Me. Comme bien souvent dans les gros festivals, hélas, les talents se chevauchent; Thylacine entame donc son set sur la Scène du Trec dès 1h45. Compositeur électro et saxophoniste, Thylacine déploie une musique puissante à la fois entraînante et émotionnelle. Un live dont je n’ai pas profité ce soir mais j’ai déjà su apprécier le talent de cet artiste lors de sa venue à Toulouse.

Si je manque le set de Thylacine c’est, qu’en tant qu’amatrice de techno-house berlinoise, je suis en place devant la Scène Garonne pour accueillir Boysnoize qui fait son entrée à 2h15. Valeur sûre, le DJ distille derrière ses platines habillées de gyrophares, sa palette sonore percutante. Une maîtrise qui me ravie pour terminer la soirée.

 

Auteure : Vanessa Eudeline

Photographe : Antony Chardon

The Kills + Jamie XX + Casseurs Flowters + Jain + … @ Festival Garorock 2016 (Jour 2)

The Kills

The Kills

Vendredi 1er juillet 2016 – Après l’époustouflant show de Muse la veille, la Plaine de la Filhole accueille ses nouveaux festivaliers qui, comme moi, démarrent le week-end. C’est Flavien Berger que nous retrouvons pour commencer, aux abords de 18h30, sur la Scène du Trec. Poétique, psychédélique et soigné, au micro et aux machines, le jeune parisien délivre son set extrait de Léviathan, devant un public pas encore très dense mais visiblement connaisseur.

Sur la Scène Garonne aux alentours de 19h c’est avec Naive New Beaters que les festivaliers ont rendez-vous. Sur scène, Eurobélix, Martin Luther BB King, David Boring, les 3 membres du groupe et leur deux musiciennes, proposent une musique fraîche et inspirée. Une pop chaloupée à revoir sur la scène des Déferlantes.

Dès 20h10, la Scène du Trec est enflammée par Las Aves et leur premier album Die In Shangai. Ces oiseaux toulousains, portés par la voix de Géraldine -unique caution féminine du groupe- ne sont autre que les ex membres du groupe The Dodoz et sont actuellement produits par Dan Levy (moitié du duo The Do).

21h10, sur la Scène Garonne, Jain déchaîne un public venu nombreux. En tête à tête avec ses machines, la jeune artiste, vêtue de sa symbolique robe noire et blanche à col claudine, compose les titres extraits de son premier album Xanaka. Contrairement au concert en salle auquel j’ai assisté en avril dernier, l’énergie de Jain a cette fois été intensifiée par une foule survoltée. Dans un post facebook la chanteuse a même remercié son public du sud ouest d’avoir placé la barre très haute. Jain qui rencontre un vif succès et enchaîne les festivals cet été (22 cette année contre seulement 2 l’année dernière) sera au Festival Pause Guitare le 7 juillet et le lendemain sur la scène des Déferlantes.

22h, du côté de la Scène Garoclub la foule est elle aussi compacte pour accueillir le très jeune Petit Biscuit (17 ans), qui après avoir ravi les oreilles de plusieurs millions d’internautes délivre sa musique aussi puissante que planante dans la cour des grands. Un set enclavé dans la zone Garoclub où il aura été difficile de se frayer ou de tenir sa place pour en profiter pleinement, c’est dommage.

Il est maintenant 23h30, le moment d’accueillir, ceux qui représentent pour moi l’événement de cette soirée : The Kills, sur la Scène GaronneLe duo absent depuis 5 ans (suite à une blessure à la main de Jamie Hince) a refait surface le 1er mars dernier avec le très bon Doing It To Death, annonçant ainsi leur cinquième album : Ash & Ice (sorti le 3 juin). Ils ont depuis donné seulement deux dates en France, une à La Cigale à Paris et l’autre à La Coopérative de Mai de Nantes. C’est donc avec une joie et une excitation extrêmes que je les accueille pour cette première date dans le sud. Charisme, séduction, complicité et guitares saturées sont alors au rendez-vous de cette scène rock par excellence. Les délicieux morceaux du dernier Ash & Ice combinés aux plus anciens (tout aussi délicieux) rythment le concert mais le show est ordonné et ne laisse pas vraiment de place à la spontanéité et à l’échange avec le public. Ce dernier d’ailleurs n’est pas très dense, et je m’en étonne, mais la nouvelle génération de festivaliers préfèrent attendre le rap des Casseurs Flowters à venir. Quant aux véritables fans qui attendaient ce moment depuis longtemps, bien évidemment on en redemande, 1 heure en festival c’est court. Pour moi le prochain rendez-vous est pris pour le 7 novembre prochain au Bikini de Toulouse.

Très attendus par leur public, c’est au tour des Casseurs Flowters -duo composé d’Orelsan et de Gringe– de prendre place sur la Scène de la Plaine à minuit 40. Tous deux sont accompagnés par un autre MC et  l’on retrouve DJ Pone derrière les platines. Le groupe sait ambiancer son jeune public qui reprend à l’unisson les titres comme Regarde comme il fait beau, bien loin de mes influences musicales je dois dire.

Quelques minutes plus tard c’est Jamie XX qui enchaîne sur la Scène Garonne. En parallèle du très beau projet The XX, le DJ britannique explore également seul les sentiers de la musique électronique. Au cours de sa setlist Jamie mêle à ses compositions des remix plus disco, s’adaptant ainsi à un public éclectique de festival auquel je décroche un peu.

A la suite de Jamie XX c’est Feder qui prend la relève à 2h50 sur la Scène de la Plaine. Le DJ originaire du sud du pays s’est rapidement imposé comme figure majeure de la nouvelle scène deep house française. Avec un set plus péchu que son prédécesseur, il enflamme rapidement l’immense dancefloor qu’est la Plaine de la Filhole.

Auteure : Vanessa Eudeline

Photographe : Antony Chardon

Muse + Ghinzu + Synapson + X Ambassadors + … @ Festival Garorock 2016 (Jour 1)

Muse

Muse

Jeudi 30 juin 2016 – Le dernier week-end de juin, c’est évidemment le début des vacances d’été, mais c’est surtout le week-end du festival Garorock, et bien sûr nous sommes là pour couvrir l’événement ! Cette année c’est la 20ème édition du festival, et pour fêter ça l’organisation a vu les choses en grand : plus de 60 artistes répartis sur 4 jours au lieu de 3 habituellement, et surtout une énorme tête d’affiche le jeudi soir : Muse !

Le soleil est au rendez-vous pour ce premier jour de festival, nous arrivons en milieu d’après-midi et les gros fans de Muse commencent déjà à se poser devant la Scène de la plaine, où aucun autre groupe ne jouera ce soir, certainement dû à l’impressionnant dispositif scénographique déployé par le groupe lors de ses concerts.

C’est Sunset Sons qui a la lourde tâche d’ouvrir le bal sur la scène Garonne, mission qu’ils accomplissent avec succès grâce à une pop-rock bien dynamique : le guitariste s’énerve sur sa superbe Telecaster verte, le chanteur met l’ambiance dans un français approximatif… et la foule a l’air d’apprécier son premier concert ! Leur succèdent les londoniens du groupe Yak, qui envoient un rock garage/psyché très énervé. Le bassiste envoie du lourd avec un énorme son disto pendant que le guitariste maltraite sa pauvre strato blanche, qui vu son aspect, a du en voir d’autres ! On décèle même dans ce groupe un petit côté grunge qui ne serait pas sans rappeler un certain groupe de Seattle… bref, une bonne découverte !

X Ambassadors

X Ambassadors

C’est ensuite au tour du groupe X Ambassadors de monter sur scène. Le groupe américain, révélé par le titre Renegades compte bien montrer qu’il a d’autres cordes à son arc. Dans l’ensemble, le set est efficace, certaines chansons très bonnes, mais on peut regretter le côté un peu narcissique du chanteur. Si on ne peut nier qu’il a une voix assez exceptionnelle, on peut s’interroger sur la nécessité réelle de nous prouver qu’il sait jouer de tous les instruments existants : il aura en effet utilisé pas moins de 4 instruments différents pendant le concert, dont une basse pendant environ une minute qu’on n’entendra absolument pas. Le tout lui donne donc malheureusement une propension à occulter un peu trop les autres musiciens qui sont quand même plutôt bons. On retiendra tout de même les chansons Into the Jungle, Gorgeous, et bien sur Renegades pour clore efficacement le set. A noter également que je me rends compte à ce moment là à quel point le son est bon depuis le début de la journée (et cela continuera par la suite), un bon point donc à donner au festival et aux ingé son : j’ai rarement eu une si bonne qualité sonore en festival !

Il est 21h, le soleil est en train de se coucher sur la plaine de la Filhole et c’est maintenant Ghinzu qui monte sur scène. Le groupe belge se fait rare : leur dernier album est sorti il y a maintenant plus de 7 ans ! C’est donc avec plaisir que nous les retrouvons ce soir, en première partie d’un groupe qu’ils ont déjà supporté auparavant. Et ça commence fort avec Cold Love, meilleur titre à mes yeux de l’album Mirror Mirror. Les fans sont là et j’en vois beaucoup qui sont déchaînés autour de moi ! Ghinzu va ensuite enchaîner un set composé de quelques nouvelles chansons venues du nouvel album qui devrait sortir d’ici la fin de l’année, et de leurs meilleures titres des albums Blow et Mirror Mirror. Si The Dragster Wave reste ma préférée, c’est visiblement Do you read me ? qui remporte le plus de suffrages auprès du public. Tout le monde chante à tue-tête autour de moi, le chanteur John Stargasm se lâche, court partout sur la scène et monte même sur son clavier (manquant presque de tomber au passage) pour motiver la foule. L’ambiance est énorme ! Ghinzu nous a manqué et ça se voit… Pour terminer le set sur une note plus calme, le groupe finit avec la magnifique Jet Sex avant de nous laisser patienter pour Muse.

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Il est 22h lorsque Ghinzu s’en va, et les festivaliers commencent à se masser devant la scène de la plaine. On commence alors à se rendre compte du nombre impressionnant de personnes présentes ce soir là. Il faut se faufiler, lutter pour avoir une place assez proche de la scène ! Une fois notre place trouvée au milieu de la foule impatiente, le Drill Sergeant n’attendra pas longtemps avant de pointer le bout de son nez, précédant la chanson Psycho en monstrueuse intro ! En une chanson on comprend tout de suite que Muse n’a pas vieilli d’un cheveu et qu’ils sont toujours les bêtes de scène que l’on connaît. Ils enchaînent ensuite directement sur Plug in Baby et Bliss… le bonheur ! L’ambiance est au top, les effets vidéos, comme d’habitude avec Muse sont sublimes… S’ensuit Stockholm Syndrome, de l’album Absolution, puis on a droit a un court instant de répit avec The 2nd Law: Isolated System. The Handler verra par la suite les 2 guitaristes manipulés par un marionnettiste géant en vidéo derrière eux. Leurs silhouettes et les fils reliés aux mains du marionnettiste suivent les vrais mouvements des musiciens sur scène : le rendu est impressionnant ! Après les 2 tubes Supermassive Black Hole et Starlight, le bassiste et le batteur se lancent dans un solo basse/batterie intitulé Munich Jam, ou Christopher Wolstenholme nous montre encore une fois qu’il est un des meilleurs bassistes de rock actuel. Après les tubes des 2 derniers albums, Madness et Dead Inside, Muse enflamme la foule avec Hysteria et Time is running out. De gigantesques ballons remplis de confettis sont lancés dans la foule, qui va s’amuser avec pendant un petit moment… Dommage que ceux-ci soient principalement restés dans les premiers rangs, on aurait bien voulu jouer aussi derrière ! Mais malheureusement la fin approche déjà… Après un puissant The Globalist et ses vidéos magnifiques, le groupe s’en va sur la “chanson” Drones… Avant de revenir pour 3 titres enflammés : Uprising, Mercy et surtout le magique Knights of Cydonia qui clôture à merveille et dans une énergie folle ce concert.

Comme à son habitude, Matthew Bellamy n’aura pas été très loquace (et tant mieux peut-être, c’est moyen quand il nous dévoile ses compétences en géographie : “Bonsoir Bordeaux !”) mais le groupe est loin de nous avoir déçus et c’est avec des petites étoiles dans les yeux que les fans comme moi quittent le concert.

Alors qu’une grosse majorité des gens quitte l’enceinte du festival, le duo Synapson monte sur la scène Garonne pour le dernier concert de la soirée. Il fallait avoir du courage pour passer après la locomotive Muse, mais les français ont relevé le défi avec brio et nous ont délivré un set énergique et épatant. Nous avons également eu l’agréable surprise d’apprécier sur scène les différents guests qui ont participé à la confection de leur album Convergence sorti fin de l’année dernière.

Auteur : Sylvain Ginestet

Photographe : Antony Chardon

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