Category: Festival Pause Guitare 2018

Texas + James Blunt + Amir + Arcadian @ Festival Pause Guitare (Jour 4)


Dimanche 8 juillet 2018 – Toujours sous le soleil et la chaleur, en route pour la dernière soirée à Pause Guitare !

Ce soir c’est Arcadian, jeune trio également révélé par l’émission The Voice, qui ouvre le bal à 19h. Le premier titre Fais Comme Chez Toi, très pop nous annonce un set dansant et acidulé ! Ils sont plus que sympathiques et leur joie d’être sur scène est communicative ! Ils vont même aller dans la fosse en plaisantant et en comparant cela au métro parisien (où ils ont longtemps joué) sans les odeurs de transpiration. Ils mêlent les reprises sous forme de medley (Simon and Garfunkel, Hozier, Stromae, Edith Piaf) et leurs morceaux, et ça fonctionne plutôt bien. Une très bonne surprise avec ce concert tout en fraîcheur qui se fini sur le morceau Folie Arcadienne.

20h15, avec son superbe sourire, c’est Amir qui va entrer faire danser le public albigeois avec Les Rues De Ma Peine. Encore un talent de l’émission The Voice qui s’est fait aussi remarquer avec une participation à l’Eurovision en 2016 où il finira en 6ème position avec le titre J’ai cherché qui sera joué en fin de set. Ce jeune franco-israélien dégage une générosité incroyable, hyper souriant il se dit chanceux de jouer sur cette belle scène. Il envoie sa pop dynamique pour un public ravi jusqu’au dernier morceau Etats D’amour.

21h45, place au romantisme à l’anglaise avec le séduisant James Blunt. Départ en douceur avec le super Wisemen, puis il va saluer le public dans un français approximatif, adorable. Je craque ! La simplicité et la délicatesse de cet artiste sont belles à voir. Le set continue à ce rythme avec le mythique Goodbye My Lover. À sa demande, les lumières s’éteignent pour laisser briller les lumières des téléphones, parfait pour l’ambiance love de You’re Beautiful. Le live se terminera avec 1973 où le public finira encore plus de tomber sous le charme de James Blunt (et moi aussi). Un très joli moment, plein d’amour.

Vers 23h15 c’est Texas qui va clore cette belle soirée et cette 22ème édition du Festival Pause Guitare ! Sharleen Spiteri, chanteuse charismatique arrive sur scène avec une guitare vert pomme entre les mains pour I Don’t Want A Lover. Le ton est donné avec ce premier morceau que tout le monde a déjà fredonné. Le set est impeccable, le groupe s’éclate sur scène et cela va durer comme ça tout le long au son des tubes comme Summer Son ou Black Eyes Boy. Une superbe prestation, très classe qui a enflammé Pratgraussals pendant 1h30 et qui se terminera sur une belle reprise du King !

En conclusion, encore une très belle édition de ce festival familial. La programmation était superbe et il y en a eu pour tous les goûts. Un record de fréquentation battu cette année, en effet plus de 60 000 personnes se sont croisées sur le week-end. Bravo.

Des souvenirs plein les yeux et les oreilles, merci Pause Guitare, aux très nombreux bénévoles et à l’année prochaine avec, entre autre, les légendaires Toto qui est le premier nom de l’édition 2019 et qui joueront le dimanche 7 Juillet !!

Auteure : Jenny Pukas

Photographe : David Torres

NTM + Claudio Capéo + Imany + Cats On Trees @ Festival Pause Guitare (Jour 3)


Samedi 7 juillet 2018 – Le soleil est toujours au rendez-vous pour cette 3ème soirée au Festival Pause Guitare, il fait même très chaud. Les coins d’ombres sont pris d’assaut comme la veille.

C’est Cats on Trees qui va débuter les festivités ce soir. Groupe toulousain très populaire depuis maintenant quelques années, ils nous font l’honneur d’être à Albi aujourd’hui. Accompagnés sur scène par des violons, violoncelles et percussions, le duo nous livre une performance des plus délicieuses. Les morceaux Jimmy et Keep On Dancing en début de set vont réveiller la foule qui commence à s’agglutiner sur le devant de la scène. Le show est poétique et dansant, un régal !

En suivant, après une petite demi-heure d’attente, c’est au tour de la délicieuse Imany de nous faire danser. Avec son éternel foulard dans les cheveux, elle arrive tout sourire sur scène accompagnée de « son armée ». Un moment simple, teinté de soul et de funk, où elle nous emporte, tout en douceur, dans son univers avec un de ses premier single You Will Never Know. Par la suite on dansera également avec Don’t Be So Shy et on sera ému avec une superbe reprise de Bohemian Rhapsody de Queen. Les frissons étaient au rendez-vous.

Aux environs de 21h30, c’est un ancien participant de The Voice qui entre sur scène : Claudio Capéo. Au programme pendant plus d’une heure : chanson française et accordéon. Dès son entrée sur scène, il ironise sur le fait d’être programmé avant NTM, et il y a de quoi. Ses airs festifs donnent une ambiance guillerette mais je n’accroche pas. Cependant, le public le suit et reprend volontiers son titre Un Homme Debout. Son set mélange un peu de rock, de la variété et même un peu d’électro, avec un petit clin d’œil à la Mano Negra !

Il est 23h30… des coups de tonnerre résonnent dans les haut-parleurs de Pause Guitare …des éclairs apparaissent sur les trois énormes lettres formant NTM dans le fond de la scène. La voix du Jaguar est reconnaissable entre mille, les poils se hérissent. Le show commence avec On Est Encore Là et Qu’est Ce Qu’on Attend. C’est le feu en quelques minutes. Tout le monde chante et ça jump fort. Le duo, originaire de Seine St Denis, composé de Kool Shen et Joey Starr, après plus de 20 ans de carrière (et une très longue absence) a toujours cette énergie folle ! Le show est monumental et ils nous font remarquer qu’à eux deux ils ont plus de cent ans. Les 2 Djs emblématiques Pone et R-Ash sont présent durant tout le concert. Le Suprême NTM sera rejoint durant toute la soirée par de très nombreux guests qui sont là pour assurer le show. Quelle ambiance ! Que d’éloges sur ce live souvenir, 20 ans plus tard c’est toujours aussi bon. Un vrai revival, à base de popopop. Ils finiront avec IV My People, c’est passé trop vite, NTM c’est de la « bombe baby » !

Auteure : Jenny Pukas

Photographe : David Torres

Deep Purple + Parov Stelar + Catherine Ringer + Caravane @ Festival Pause Guitare (Jour 2)

Deep Purple

Vendredi 6 juillet 2018 – Seconde série de lives sur la grande scène de Pause Guitare. L’entrée est fluide ce soir (seulement 9 000 personnes sont attendues aujourd’hui), et le sol a été recouvert de paille pour éponger la boue de la veille, la situation a été très bien gérée, la soirée peut commencer avec le soleil pour nous accompagner.

Ce sont les canadiens de Caravane qui ouvrent le bal à 19h. Peu de monde dans la fosse, les places à l’ombre sont prisées et ça commence doucement. Groupe rock garage, surmotivés, ils assurent le spectacle malgré un public plus que calme, les guitares saturées font le show et le chanteur va même slammer en fin de set.

 

Vers 20h30, la grande Catherine Ringer arrive sur scène. Elle nous propose ce soir des morceaux de son nouvel album, telle une conteuse, elle nous raconte une histoire en chanson. Après plus de 30 ans de carrière, elle est toujours aussi touchante et sincère, et quelle énergie ! Elle dansera tout le long du set. Hommage évident à son défunt compère Fred Chichin avec Marcia Baila et Andy durant lequel elle va jouer avec les caméras en faisant des grimaces. Son amour de la scène se ressent, elle s’éclate. Elle sera mon coup de cœur du festival.

 

Une petite demi-heure plus tard, la scène se teinte de lumières violettes… et voilà les légendaires membres de Deep Purple qui arrivent sous des tonnerres d’applaudissements. Le ton est directement donné avec le sublime Highway Star. Se retrouver face à de tels monstres du rock est impressionnant surtout que les musiciens assurent magistralement le show. Par contre le pauvre Ian Gillan a de plus en plus de mal vocalement parlant.
Les tubes s’enchaînent, les soli aussi ! L’indémodable Smoke on the Water a fait chanter tout le public de la fosse aux gradins. Ils feront même un petit clin d’œil à notre beau pays avec la Marseillaise jouée au clavier. Le show se terminera avec Hush et ses « nananana » repris bien évidemment par la foule !
Un peu mitigée par moment, je suis quand même restée bouche bée face à ce groupe monumental qui a marqué et influencé plusieurs générations.

 

Parov Stelar

23h30, place à l’électro swing de Parov Stelar. La formation live est composée des cuivres, guitare basse, batterie, de Cleo Panther au chant et bien entendu Parov Stelar derrière les platines. Voilà le combo gagnant pour faire danser les foules. Passant de l’électro à des moments plus techno, le tout arrosé de swing, Pratgraussals est devenu un gigantesque dance floor. Les titres All Night et Booty Swing vont clore la fête vers 1h du matin.

Une soirée bien éclectique, c’est ça le charme de Pause Guitare où les styles se mélangent pour le plaisir de tous !

Auteure : Jenny Pukas

Photographe : Antony Chardon

Carlos Santana + Bernard Lavilliers + Matmatah + Plasticiens Volants @ Festival Pause Guitare (Jour 1)

Jeudi 5 juillet 2018 – C’est parti pour la 22ème édition du Festival Pause Guitare ! Toujours établi sur la base de loisirs de Pratgraussals, la configuration du site est différente cette année. La scène principale a été déplacée et des places assises en gradins ont été installées en face.

Le ciel est couvert pour l’arrivée de Matmatah qui va ouvrir la soirée. Et en bons bretons, ils nous ont amenés la pluie… Après seulement 2 morceaux, le concert est interrompu pour des raisons de sécurité évidentes, les techniciens doivent balayer pour éliminer le trop plein d’eau sur la scène. Averse d’une dizaine de minutes et le live reprend de plus belle ! Ils plaisantent sur le fait qu’il pleuve à chacun de leurs passages dans le sud ! Mais finalement, comme si de rien n’était le public se rapproche, ravi de reprendre en cœur Lambé en Dio ou Emma. Une prestation pleine d’énergie pour démarrer la soirée avec en prime un concours de t-shirt mouillé !

20h45 ; c’est au tour de Bernard Lavilliers, très attendu ce soir, d’assurer le show. Il débute avec Stand the Ghetto titre bien connu pour ses notes reggae. Très engagé, il prend la parole pour évoquer les très nombreuses injustices dans notre société. Il parle un peu trop à mon goût et je décroche rapidement. Son set mêle avec talent des rythmes reggae, rock, un peu de bossa, le tout arrosé de chansons à texte. On the Toad Again sera bien sûr chanté sur tout le site, il a été acclamé par les albigeois !

22h30, l’immense Carlos Santana arrive sur scène avec son groupe, une splendide guitare dorée entre les mains. Le mexicain démarre avec Oye Como Va, les sonorités afro réchauffent le public déjà sous le charme, pendant que sont diffusées des vidéos de danses traditionnelles sur les écrans en arrière de scène. Le live est tout simplement hypnotisant, même pour les novices comme moi. La maîtrise de son instrument fétiche est impressionnante, superbe !
Par la suite, Maria Maria donne un autre coup de peps, tout le monde ondule des épaules et du bassin. Vers la fin du set, 2 enfants sont invités sur scène pour jouer des maracas, juste avant la présentation du groupe. À ma grande surprise, cet immense artiste semble très humble et discret, laissant la vedette à ses 2 chanteurs et à ses musiciens. Le temps s’est arrêté ce soir à Albi !

Pour terminer cette douce soirée, les organisateurs nous ont concoctés cette année une petite nouveauté. La troupe des Plasticiens Volants vont nous émerveiller durant une heure avec leurs immenses structures gonflables ! Ce sont donc des planètes, un génie sorti de sa lampe, une sirène et bien d’autres qui vont survoler la fosse ! Un spectacle tout en légèreté et en poésie, très agréable pour clore mais qui malheureusement aurait mérité un peu plus de luminosité.

Malgré cette soirée plus que réussie, nous noterons un seul gros point négatif. Il y avait énormément de monde pour cette première journée (un peu plus de 16 000 personnes) et la nouvelle configuration du site a créé une espèce de concentration sur le côté gauche de la scène. Il était très difficile de circuler, phénomène grandement accentué par la boue. On notera également l’attente interminable pour entrer sur le site du festival et les parkings impraticables qui ont créé d’énormes embouteillages dans Albi (entre 1 à 2 h d’attente sans être assuré de trouver une place de parking).

Auteure : Jenny Pukas

Photographe : Antony Chardon

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