Deep Purple

Vendredi 6 juillet 2018 – Seconde série de lives sur la grande scène de Pause Guitare. L’entrée est fluide ce soir (seulement 9 000 personnes sont attendues aujourd’hui), et le sol a été recouvert de paille pour éponger la boue de la veille, la situation a été très bien gérée, la soirée peut commencer avec le soleil pour nous accompagner.

Ce sont les canadiens de Caravane qui ouvrent le bal à 19h. Peu de monde dans la fosse, les places à l’ombre sont prisées et ça commence doucement. Groupe rock garage, surmotivés, ils assurent le spectacle malgré un public plus que calme, les guitares saturées font le show et le chanteur va même slammer en fin de set.

 

Vers 20h30, la grande Catherine Ringer arrive sur scène. Elle nous propose ce soir des morceaux de son nouvel album, telle une conteuse, elle nous raconte une histoire en chanson. Après plus de 30 ans de carrière, elle est toujours aussi touchante et sincère, et quelle énergie ! Elle dansera tout le long du set. Hommage évident à son défunt compère Fred Chichin avec Marcia Baila et Andy durant lequel elle va jouer avec les caméras en faisant des grimaces. Son amour de la scène se ressent, elle s’éclate. Elle sera mon coup de cœur du festival.

 

Une petite demi-heure plus tard, la scène se teinte de lumières violettes… et voilà les légendaires membres de Deep Purple qui arrivent sous des tonnerres d’applaudissements. Le ton est directement donné avec le sublime Highway Star. Se retrouver face à de tels monstres du rock est impressionnant surtout que les musiciens assurent magistralement le show. Par contre le pauvre Ian Gillan a de plus en plus de mal vocalement parlant.
Les tubes s’enchaînent, les soli aussi ! L’indémodable Smoke on the Water a fait chanter tout le public de la fosse aux gradins. Ils feront même un petit clin d’œil à notre beau pays avec la Marseillaise jouée au clavier. Le show se terminera avec Hush et ses « nananana » repris bien évidemment par la foule !
Un peu mitigée par moment, je suis quand même restée bouche bée face à ce groupe monumental qui a marqué et influencé plusieurs générations.

 

Parov Stelar

23h30, place à l’électro swing de Parov Stelar. La formation live est composée des cuivres, guitare basse, batterie, de Cleo Panther au chant et bien entendu Parov Stelar derrière les platines. Voilà le combo gagnant pour faire danser les foules. Passant de l’électro à des moments plus techno, le tout arrosé de swing, Pratgraussals est devenu un gigantesque dance floor. Les titres All Night et Booty Swing vont clore la fête vers 1h du matin.

Une soirée bien éclectique, c’est ça le charme de Pause Guitare où les styles se mélangent pour le plaisir de tous !

Auteure : Jenny Pukas

Photographe : Antony Chardon