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Opium du Peuple @ La Dynamo (Toulouse)

Opium du Peuple

14 mai – Ce mercredi soir, le sanctuaire rock de Toulouse s’est embrasé pour la venue de la joyeuse troupe d’Opium Du Peuple. Mais avant cela, soirée débute gentiment avec Steamboat Woody, un jeune chanteur accompagné de son Banjo et de sa voix semblant venir tout droit du Far West. Il sera ensuite rejoint dans un premier temps par un musicien jouant avec un lavoir, des dés à coudre aux doigts et d’une cuillère. Puis arrivera un guitariste. Leur musique atypique me fait étrangement penser au célèbre et non moins culte film O’Brother !

Slobodan, accompagné de ses acolytes délirants équipés de basse, batterie, guitares et micro pour les Opiumettes arrivent enfin en force, avec une bonne humeur décapante. Le concept est simple ce soir, s’amuser, se lâcher et fredonner sans retenue les airs de la chanson française que nous connaissons tous. Le public, partagé entre fans de la première heure et curieux en quête de divertissement, tape des pieds et frappe des mains. Les sourires esquissés lors des premières notes deviennent des rires et la foule est conquise. On se surprend à secouer la tête sur une version rock métal du titre revenu tout droit des années 90.  Je te survivrai de Jean-Pierre François. Très théâtral, Slobodan se tortille et ne recule devant rien à part devant ses choristes désormais devenue les Opiumettes et bien déterminées a être reconnues au sein du groupe. C’est alors qu’en plein milieu du show on assiste, hébété, à une prise de pouvoir grandiose. Vêtue de pantalons militaires et armées de flingues les deux sexy (mais pas que) de la bande éjectent le chanteur de la scène. Elles se lancent dans une interprétation décalée et endiablée du titre populaire de Boris Vian, Fais moi mal Johnny ! Titre et clip phare du nouvel album, justement intitulé La révolte des Opiumettes. Les blagues vont bons trains entre le public et le chanteur, et la cohésion à l’intérieur même du groupe est palpable. Le batteur n’échappe pas aux blagues sur les roux ni à une mention spéciale du public pour son anniversaire tombé ce soir là.

Autant vous dire que la bonne humeur déborde et que le spectacle du chanteur vêtu d’une robe à paillettes affriolante, flingue sur la tempe, essayant désespérant de prononcer les premières paroles de Capris c’est finit, vaut le détour ! Les reprises sont enjouées et les musiciens assurent, le solo de batterie qui sert d’ouverture au titre de la compagnie créole est là pour le prouver. Un air de cornemuse résonne alors depuis les coulisses et entre Joe, dernières choriste recrutée. Le groupe nous offre alors une superbe version de Powow , Le lion est mort ce soir à la sauce irish punk ! Le show devient délirant, les musiciens font du sports sur scène,se vannent, tentent de dissimuler leur parties intimes mise à nue, le public hurle et se trémousse, une banane géante se balade de main en main et le tout se clôture sur une pyramide humaine réalisée par tout les membres du groupe. Encore ? Anti stress, anti cafard, cette troupe énergique et efficace est a découvrir !

La soirée se clôturera avec Merci Tarzan. Un groupe rock déjanté mené par 2 chanteurs et de leurs musiciens. Malheureusement pour eux, la salle s’est déjà vidé de moitié, cela ne les empêchera pas de donner tout ce qu’ils ont pour les personnes qui sont resté boire quelques derniers verres.

 

Auteur : Ottavia Marangoni

Photographe : Jérôme JACQUES

En Entrevue : Chinese Man + Deluxe

Interview Chinese Man

Juste avant leur concert à Toulouse, dans le cadre de leur tournée The Ten Years Tour, High Ku et Zé Mathéo de Chinese Man, ainsi que Kilo et Pietre de Deluxe nous ont accordé une petite entrevue pour Thorium.  Accueilli dans leur bus de tournée, à la cool, ils ont répondu à nos questions :

Retrouver le Live Report du Concert à Toulouse ici.

Entrevue par : Philippe Jestin

Vidéo : Jérôme Jacques

Chinese Man – Deluxe – Taiwan Mc & Guests @ Le Phare (Toulouse)

Chinese Man

2 Mai – A l’occasion de leur tournée nationale, The Ten Years Tours, le label Chinese Man Records est venu souffler ses 10 bougies au Phare de Tournefeuille.

Dans une salle plutôt bien remplie, le groupe de moustachu Deluxe a lancé la soirée devant un public impatient. La sauce bien festive a pris immédiatement. Composé de cinq musiciens à moustache et d’une chanteuse pétillante dont la voix suave s’accorde parfaitement avec la musique produite, le groupe nous a transmis toute son énergie. Ils se démarquent des groupes actuels par leur esprit ultra funky et leurs costumes décalés : Liliboy, la chanteuse, était habillée d’une belle grosse moustache en guise de jupe… Ils prennent du plaisir à être sur scène. On remarque les passages de Pépé, vêtu d’une veste à franges, qui surgit à plusieurs reprises de l’ombre, traversant la scène à vive allure tout en jouant de son saxophone. Pendant plus d’une heure, ils nous ont joués leurs plus gros titres comme Mr Chicken, My Game, Pony ou Family Show. Youthstar, Taiwan Mc et d’autre MCs sont venus agrémenter le show en combinant à merveille leur flow sur le son de Deluxe.

Après une courte pause, dans une salle bien réchauffée par Deluxe, les membres de Chinese Man ont pris la relève sur scène. Les trois Dj, Sly, Zé Matéo et High Ku ont parfaitement géré l’intensité avec une soirée qui est montée crescendo. Les MC’s, jamais trop présents, n’ont pas cassé le rythme en permettant aux dj’s de mener le jeu. Leur scène était habillée d’écrans ainsi que de jeux de lumières savamment orchestré dynamisant le spectacle. On note d’ailleurs un petit clin d’œil à Tumi, un Mc malheureusement présent que sur les écrans ce soir, avec le mix de Once Upon a Time. C’est un véritable voyage musical qui nous a été offert : Chinese Man nous a fait traverser les frontières de tous les continents en mixant ses samples aux sonorités africaines, asiatiques, ou latines. Sur Miss Chang, Chinese Man épaulé de Taiwan Mc nous met une session avec des basses bien lourdes, un beat hip hop assourdissant et un flow percutant. Ils n’ont pas oublié leurs classiques : que ce soit sur le retentissant Washington Square ou le fameux Get Up. Et forcément, lorsque l’indémodable Pudding à l’Arsenic des célèbres gaulois ou un Artichaut typiquement jazzy se fait entendre, le public jump.

Sur la fin, Deluxe est revenu sur scène aux cotés de Chinese Man pour un bouquet final saisissant. Avec tout les Mcs, ils devaient être une bonne douzaine sur scène : un gros bordel organisé. I’ve Got That Thune s’est joué dans un fracas sonore, martelé par les MC’s. Au finish, c’est une grosse claque musicale qu’on se prend.

Et surtout n’oubliez pas : « si Deluxe vous a plu, revenez moustachu ! », « Restez zen, mangez des nems ! »

Auteur : Philippe Jestin

Photographe : Jérôme Jacques

 

En Entrevue : Rufus Bellefleur

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En amont de la sortie de leur second album “Temples, Idols and Broken Bones” le 28 Avril prochain et en promotion pour le concert du 24 Avril à la Dynamo de Toulouse, une partie des membres du groupe Rufus Bellefleur (Julien, Béra et Caro) accompagnés de Dédo se sont rendu chez nous et ont accordés une longue interview à l’équipe de Thorium Magazine. 

Ils nous ont parlés et dévoilés quelques surprises pour le concert du 24 Avril à La Dynamo, nous ont présentés en exclusivités les nouvelles dates de la tournée (dont une à Paris) ainsi que le tout nouveau rôle de Dédo dans le projet Rufus Bellefleur. Nous avons également pu revenir avec eux sur la création et l’univers de Rufus Bellefleur, sur le nouvel album “Temples, Idols and Broken Bones” et  sur leur tout premier concert à Paris. Et pleins d’autres surprises ….

Entrevue par : Antony Chardon

Vidéo : Jérôme Jacques

Texte : Ottavia Marangoni

The Skatalites @ Le Metronum (Toulouse)

Skatalite

14 Avril 2014 – Pour leur tournée européenne, les Skatalites, groupe mythique pionnier dans le ska, ont fait escale au Metronum de Toulouse.

Ils ont commencé avec un peu de retard dans une salle partiellement remplie en ce lundi. Aux premiers abords le concert ressemblait plus à une sorte d’hommage. Étonnant de voir une formation si jeune pour un groupe initialement formé dans les années 60. De plus, l’un des membres originel, Lester Sterling, n’a pu être présent ce soir.

Ceci dit, on se laisse rapidement emporter par leur musique très entrainante et remarquablement joué. Composé d’une base rythmique intense et d’une section cuivre très puissante : trombone, trompette et saxophone, les Skatalites ont su faire ressortir l’âme de ce groupe qui a traversé les époques. Le public a été ravi de les voir jouer leurs plus gros titres comme Guns of Navarone, James Bond Theme, Simmer Down ou encore danser sur Latin Goes Ska. Doreen Sheffer, surnommée la reine du ska, a accompagné le groupe de sa voix très chaleureuse sur la plupart des morceaux joués. Après la présentation des musiciens et un long rappel, les Skatalites ont marqué la fin de la soirée par Rock Fort Rock.

 

Auteur : Philippe Jestin

Photographe : Jérôme Jacques

Shaka Ponk + Airnest @ Le Bikini (Toulouse)

Shaka Ponk

30 mars 2014 –  C’est une tempête du nom de Shaka Ponk qui s’est abattue dimanche dernier sur le Bikini de Ramonville. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le public ne s’est pas fait prier pour venir assister à une soirée qui s’annonce d’avance MEMORABLE !

C’est donc dans un Bikini complet en à peine quelques jours, que Frah, Samaha et les autres ont pris place, laissant le soin au groupe Airnest d’ouvrir le bal et de chauffer un public déjà bouillant avant même l’ouverture des portes.

Il est donc 20h quand les 5 membres du groupe Airnest entrent en scène.  Ce groupe rock-électro originaire du Lot, aura quand même bien du mal à embarquer le public dans leur monde. Etre la première partie d’une tête d’affiche telle que les Shaka Ponk n’est pas chose aisée, le contraste énorme entre les deux groupes ne leur a pas été bénéfique.

Il est 21h quand les lumières s’éteignent enfin. La température ne pourra grimper plus haut tant le Bikini est en feu. Les musiciens du groupe arrivent tous vêtus de blanc, prennent place un à un derrière leur instrument respectif et les 1ère notes raisonnent. Frah et Samaha font enfin leur apparition, les Shaka Ponk sont au complet, le show peut commencer ! Le concert débute sur Black listed titre issu de leur dernier album sorti en mars dernier. Et dés le 1er morceau c’est une avalanche d’énergie, de sueurs et de cris qui envahit la salle, Frah se jette une première fois dans le public, une foule ravie de le faire circuler de bras en bras avant de le rediriger vers la scène. Des pogos s’improvisent au milieu du public, on frôle l’hystérie.

Derrière eux, un grand écran est dressé ou sont retransmis toutes les aventures du célèbre monkey, leur mascotte à qui ils sont fidèles depuis leur début, Goz.

Pendant plus de 2h, c’est avec une énergie incroyable que les Shaka Ponk vont interpréter les titres de leur dernier album tel que le génialissime wanna get free, Story of my life ou encore Scarify. Mais ils nous régaleront également de titres plus anciens comme leur plus gros tube à ce jour My name is Stain.

Le chanteur des Shaka Ponk aura à cœur entre deux chansons de raconter ce fameux soir de Mai 2008 ou ils avaient joué dans un bikini à moitié vide, se promettant de revenir très vite mettre le feu dans une salle pleine à craquer… c’est chose faites !

La soirée se termine sur un dernier coup de folie de ce groupe hors du commun avec un slam collectif, chanteur, musiciens se jettent une dernière fois dans la foule pour le bonheur de tous.

Pour ceux qui n’auront pas eu la chance d’assister à cette soirée de folie, n’oubliez pas qu’ils se produiront le 14 novembre 2014 au Zénith de Toulouse pour une autre soirée toute aussi disjonctée.

Il reste des places mais, un conseil, ne tardez pas trop !

Auteur : Elodie Gallenstein

Photographe : Jérôme JACQUES

Équipement utilisé: 7D (Canon), 40D (Canon), 17-55 f2.8, 70-200 f2.8

Christophe Maé @ Le Zénith de Toulouse

Christophe Maé

02 avril 2014 – Ce mercredi, le Zénith de Toulouse accueillait à guichet fermé l’incontournable Christophe Maé. En entrant, je suis d’abord surprise par la disposition de la salle, pas de fosse mais uniquement des places assises pour permettre à tout le monde de bien voir le spectacle. Les gens sont venus en famille, adultes, enfants, grands-parents, Christophe Maé fait l’unanimité et cela se voit lors de ses concerts.

Il est 20h20 quand les lumières s’éteignent, devant un gigantesque rideau rouge cachant la scène, un homme fait son entrée pour annoncer celui que tout le monde attend à la manière des grands cabarets. Le rideau s’ouvre laissant apparaître Christophe Maé en ombre chinoise improvisant un solo de claquettes.Un blanc… les lumières s’allument sur les musiciens, les premières notes retentissent et il est là…Classe…costume 3 pièces, nœud de papillon et chapeau haut de forme. Il attrape sa guitare et entonne Tombé sous le charme, tout le monde chante avec lui, les filles hurlent, les enfants dansent entre les rangs et l’artiste nous enchante de ces pas de danse dont il a l’habitude. S’en suivent les titres Ma douleur et le très émouvant CharlieEntouré de sept musiciens et trois choristes des plus talentueux, on se croirait plongé dans un vieux pub du fin fond de la Nouvelle Orléans. Et c’est avec eux qu’il va faire vivre un moment magique au public, un moment que personne n’attendait. Installé sur son tabouret il commence à chanter Ca fais mal et au beau milieu de la chanson, décide de se lever et de partir à la rencontre de ce public venu si nombreux. Les voilà, tous marchant en direction des escaliers des gradins, c’est l’hystérie mais tout se fait dans le respect, pas de débordement, chacun et surtout chacune est ravi de voir leur artiste d’aussi près. Il traversera tous les gradins pour descendre de l’autre côté afin de ne léser personne.

De retour sur scène, Christophe Maé ne reconnaitra pas ce Zénith si bien rangé du début du spectacle, les gens s’étant levés pour être au plus près de lui. Par respect pour tous les enfants qui doivent profiter du spectacle au même titre que tout le monde, il demandera aux gens de regagner sa place pour pouvoir continuer, un geste applaudi. De retour sur son tabouret, il plaisante avec ses musiciens essayant tant bien que mal de « caser » son pianiste avec une toulousaine. De retour au calme, il entonne L’automne, magnifique chanson issue de son dernier album, et aura une pensée émue pour son petit garçon de 6 ans en interprétant  Mon p’tit gars puis disparaît dans les coulisses.

Au retour, changement d’ambiance et de look, Christophe Maé nous propose de se plonger dans l’univers du cirque sous un grand chapiteau. Chaque chanson est mise en scène tel un tableau à commencer par Je veux du bonheur qui donne l’impression de revivre le clip. S’en suivront Juste un peu de blues, Belle demoiselle et le fameux tube On s’attache. Une présentation des musiciens, des remerciements pour ce public venu nombreux, il quitte la scène sous les applaudissements et les cris des spectateurs réclamant le fameux rappel. Il ne les fera pas attendre très longtemps. Il revient pour le bonheur de tous pour interpréter  La poupée  repris magnifiquement par tout le public qui connait les paroles par cœur, et passé ce pur moment de douceur, se lance dans un Je me lâche qui fera se lever et danser la foule une dernière fois.

22h40, le concert se termine après plus de 2h de show à l’Américaine, il est de ces artistes qui ne trichent pas et leur public le leur rend bien. Un public qui répondra également présent le lendemain pour  la dernière date. Deux superbes soirées pour les Toulousains.

Auteur : Elodie Gallenstein

Photographe : Jérôme JACQUES

En Entrevue: Blood Red Shoes

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L’équipe de Thorium a eu la chance de s’entretenir avec les deux membres du groupe Blood Red Shoes, Laura-Mary Carter et Steven Ansell, avant leur passage à La Dynamo de Toulouse le 24 Mars dernier. Vous pouvez retrouver le compte-rendu de leur performance ici : Blood Red Shoes @ La Dynamo.

Nous avons pu aborder avec eux la nouvelle tournée ainsi que l’album Blood Red Shoes, la prise de position dans les clips Animal et Heartsink, leur rencontre et leurs influences ainsi que la France en règle générale. Ils nous ont d’ailleurs confié vouloir se rendre à Montpellier pour effectuer un concert.

 

Entrevue par : Ottavia Marangoni

Vidéo et Photos par : Antony Chardon

Montage Vidéo : Jérôme Jacques

Indochine @ Zénith de Toulouse

Indochine

25 Mars 2014 – Indochine était de retour au Zénith de Toulouse, pour sa dernière date dans le sud sur la tournée Black City Tour 3, seulement 4 mois après leur denier passage dans la ville rose.

20h, le duo Klink Clock débute leur set. Aurélien fait lanciner les cordes de sa guitare électrique et Jennie, frappe fort sur sa batterie-trois-pièces. Les cheveux se secouent, cette 1ère partie dégaine un rock garage langoureux et explosif pour commencer à chauffer les 7 000 personnes présentes. Au public, Jennie balancera deux exemplaires de leur album We Don’t Have the Time to Do Love All the Time.

20h40, le public brûlant d’impatience est plongé dans l’obscurité. Sur l’instrumentale de Trashmen, d’énormes écrans de chaque côté de la scène avancent en traveling, avant de se rejoindre pour former un arc de cercle autour de la scène et de la fosse, projetant ainsi une prise de vue urbaine by night à 360°. Ce système, baptisé Le Serpent, a été créé à la demande de Nicola Sirkis. Pour ma part, je me trouvais en retrait mais pour les personnes présentes dans les premiers rangs de la fosse, l’effet doit être saisissant.

Nicola Sirkis et ses 5 musiciens ont maintenant rejoint la scène, entamant le concert avec le titre Black City Parade, qui s’achèvera sous une pluie de confettis. Après un fort échange de regards et gestes complices avec ses fans, Nicola empoigne sa guitare acoustique pour la très belle Memoria (la plus belle réussite du dernier album à mon sens), enchainant avec Little Dolls extrait de l’album La République des Meteors

Vient le morceau Wuppertal, hommage à Pina Bausch, durant lequel les écrans projettent une chorégraphie bouleversante de  la danseuse Alice Renavand : effet de grâce garanti. Sur une instru de piano, Nicola chante à présent Mao Boy, que le public s’empresse de reprendre en chœur à l’instar du titre J’ai demandé à la lune.

Un discours homophobe retentit dans la salle, emprunté à une dame interviewée durant les manif anti-Mariage Pour Tous, il introduit le morceau Collège boy, les écrans projettent les images du clip choc réalisé par Xavier Dolan et le public s’est muni de ballons blancs, qu’il laissera s’envoler à la fin du morceau. Nicola fera jumper son public sur les tubes comme Canary Bay ou 3ème sexe, avant de terminer le concert comme il l’a commencé sur le titre Black City Parade.

Pour le rappel, il entonnera Marylin et Trois nuits par semaine et s’offrira un bain de foule préalable au final exalté sur le tube L‘Aventurier, où d’opulents ballons seront lâchés dans le public, changeant de couleur au contact des mains.

De cette tournée, comme des précédentes, on retiendra l’incroyable générosité de Nicola et de ses musiciens envers leur public, une réussite scénique spectaculaire et une énergie toujours débordante après plus de 30 ans de carrière.

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : Jérôme Jacques

En Entrevue : Derrick Green (Sepultura)

Sepultura

L’équipe de Thorium a eu la chance de s’entretenir avec le chanteur Derrick Green en pleine tournée européenne et de passage à Toulouse le 25 Février dernier avec le groupe de thrash metal Sepultura.

Do you think that your fans greeted your last album differently than Kairos, and why?

We usually change, from each album. Naturally it was the first album with Casagrande Eloy playing the drum with us and the producer was robinson, so it input as well. So I think a lot of different elements actually made the comparison of the two albums, they are really different and bring different fans as well.

 

20 years after the success of chaos AD, what would you say to the people who pretend that Sepultura died when Max left?

I wouldn’t really say anything to them, it’s really their decision, you know they really do actually go to a show, to have an actual opinion, to know what they are talking about. I would say they probably have to check out the show, and go to the show and actually make up their mind for themselves, think a lot of people are following us, groups of people, you know I have found out that people like to follow the flock. It has always been that way with people kind of following flocks. But I think one thing is really good with underground music and all that alternative music, it was an appeal to the people who didn’t mean to follow the flock. Think a lot of group would need to go back to that. I have seen it, happening more and more, people becoming kind into the same thing, doing the same things ’cause everybody else is. Now I want it to stand out. People who really wanna make up their own decisions, and make a step forward to go to the show.

 

How do you deal with the generation gap with the brand new and talented drummer Eloy?

I think it’s great, I think there are a lot of things that we’ve learn from him, he definitely mean very much for us. I don’t think it’s really a problem that Eloy is younger, he’s capable at what he does. I don’t think is a typical 22 year. He adapts himself to the situation, it’s really quick and it’s incredible for everybody.

 

Would you say that all this changing line up has been a weakness or does it make the strength and the special touch of Sepultura?

I think is just the reality , I don’t think it was actually a question of weakness when you have somebody leaving your group, but the major changes I don’t think we could be here today without all the major changes of course. And I think we’re in a very gifted position, the position that you really have to really work hard. I think that a lot of people really feel what we have or they are kind of actually involving despite all the changes and everything we’ve being able to do what we truly love to do

 

Let’s talk about rumors and murmuring… Is there a real danger for the name of Sepultura?

No absolutely not. I think rumors and all those things have always been, since the very beginning. As far as 1996 when the first split happen, it was the exact same question. As far as People rumors with what’s going on. Nothing is really changing even when there was another Cavalera in the band, it’s the same, it was the exact same thing.

 

Would you that the French public has been loyal these years?

Absolutely!! I think it’s actually going stronger, I noticed that the people are really accepting and sticking to Sepultura. It’s something truly incredible. We’ve been able to play in many different places in France like festivals, club gigs, it just seems like it’s really growing in anyways.

 

Is there one French show that remains in your memories?

The first time we played in France, it was in Paris, opening for Slayers, and it was at Le zenith, it was exciting! Also in my memory the first Hellfest.

 

“The Mediator Between head And Hands Must Be Heart” words of Fritz Lang from his movie Metropolis, is that kind of a claim?

Is nothing really to do so much with the movie himself and the album, but the title was something really strong and it’s what is happening nowadays you know lot of people losing touch of why they are doing certain things and they are letting the heart behind, it is what makes everybody human and become so robotic, it’s something that is constantly around. It’s something that can’t happen if you always do something with the heart, you know the passion behind what you are doing.

Entrevue par : Ottavia Marangoni

Vidéo et Photos par : Antony Chardon

Montage Vidéo : Jérôme Jacques

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