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Angus & Julia Stone @ Le Bikini (Toulouse)

Angus et Julia StoneDimanche 7 décembre 2014 – Alors qu’une partie du public fait encore le pied de grue aux portes du Bikini, les 3 talentueuses soeurs Taylor qui composent le trio anglais The Staves, entrent en scène pour assurer la première partie dès 20h30. Le temps d’une courte demi-heure elle harmonisent leurs voix aux notes de la guitare de Jessica ou du ukulélé de Camilla, emportant le public toulousain au son d’une tendre folk acoustique.

Cela fait maintenant plus d’une demi-heure que les soeurs de The Staves ont quitté la scène et pendant que les techniciens s’affairent, le public lui commence à s’impatienter, ne se privant pas de quelques sifflements pour affoler les troupes. A 21h40 la salle est plongée dans le noir et le silence le plus total, les musiciens prennent place et les premières notes résonnent. La scène est désormais éclairée d’une lumière bleue et le duo fraternel y apparaît, au centre, entouré de ses musiciens pour entamer A Heartbreak. Le concert qui vient de démarrer au son de l’introduction de leur dernier album, se poursuit avec Main Street dans une ambiance ardente et rouge où les dizaines d’ampoules suspendues depuis le plafond s’éclairent habilement chacune leur tour. A la fin du morceau Julia prend la parole de sa voix frêle pour nous saluer, Angus lui, ne le fera qu’une bonne demi-heure plus tard. Elle échange avec nous sur cette belle mais froide journée avant d’entamer For You, échappée belle de leur album Down The Way hissé au sommet des charts il y a 4 ans, tandis que l’arrière-plan étoilé s’illumine. L’ambiance scénique : des atmosphères douces, vaporeuses ou très colorées, s’ajuste à merveille avec leurs chants, le live se déroule avec grâce et aisance et nous flottons allègrement dans leurs univers, comme si le temps était suspendu. Angus démarre maintenant ses accords et entame son morceau solo Crash and Burn, sombre et électrique. Vers 22h10, celle que l’on espérait bien sûr entendre : Big Jet Plane, est interprétée dans une version folk plus alanguie encore que l’originale. 22h30 avant la dernière chanson Heart Beats Slow, Julia présente ceux qui l’entourent, nous adressant en français “Je vais vous présenter mes amis qui sont sur scène” avec un accent so cute. 22h45, le groupe revient rapidement après son final nous servir Yellow Brick Road pour rappel. A la fin du morceau les musiciens quittent la scène nous laissant seuls avec Angus et Julia, guitare sèche pour elle, électrique pour lui, ils nous interprètent alors Santa Monica Dream dans une atmosphère intimiste portée par la simple lumière des ampoules et de l’arrière-scène étoilée de lumières bleues. A la fin de cet instant magique ils s’embrassent avant de saluer ensemble le public. Il est 23h, la réalité reprend ses droits.

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : Jerome Jacques

Emilie Simon @ Le Bikini (Toulouse)

25 Novembre 2014 – Ce soir au Bikini, c’est la jolie Emilie Simon qui est attendue par un peu plus de 700 personnes. Le public est assez varié, les gens sont venu en couple pour certains, voire en famille pour d’autres.

La soirée débute avec le groupe local International Hyper Rythmique. Un nom assez long, il faut le dire mais en cohérence avec leur pop atmosphérique. Le groupe est composé des 3 frères et sœurs Martial-GuilhemJean (guitare/basse/clavier), Laurence (basse/chant) et Claire (clavier/percu) et de Stéphane Ziegler le 2e guitariste. Leur pop rythmée par la basse, la boite à rythme et les percussions a démarré la soirée gentiment avant l’arrivée d’Emilie Simon. Pour les plus curieux, vous pouvez aller écouter leur album Below Sea Level sur leur site.

International Hyper Rythmique

Petit à petit, pendant l’entracte, les techniciens mettent en place la scène. On peut y découvrir un décors plutôt sobre et assez rétro années 50 avec un rideau de fil blanc en arrière plan et un fond de scène composé de paravents et de gros éclairages. Tout ça va parfaitement avec la couverture de son dernier album Mue.
C’est à 21h30 qu’Emilie Simon entre sur scène avec Perdue Dans Tes Bras, vêtue d’une magnifique robe de soirée couverte de strass dorée et laissant apparaître son tatouage dans le dos. La lumière chaude sur ce morceau permet de mettre en valeur le décors et accentue le coté rétro allant parfaitement avec la musique.

Elle prend le temps, entre quelques chansons, de discuter avec le public pour prendre la température et le fera même chanter sur Fleur De Saison. Le set est plutôt calme sur les premières chansons puis se débride sur des morceaux plus électro par la suite. Il y a vraiment un gros effort d’adaptation au niveau de l’éclairage. Chaque chanson a la lumière qui lui est propre, changeant ainsi l’ambiance. Sur les musiques plutôt variété ils favorisent les lumières chaudes, pour The Eye Of The Moon, lorsqu’elle parle du soleil, il y a un spot chaud qui ensuite deviendra froid une fois qu’elle évoque la lune. Sur les musiques plus electro, on a un éclairage plus coloré comme sur RainbowDreamland ou Menteur où elle nous gratifie de quelques pas de danse.

Elle nous fait part de sa participation pour le film La délicatesse pour lequel elle a écrit I Call It Love. Sa reprise d’Iggy Pop, I Wanna Be Your Dog commence timidement en acoustique pour ensuite s’emballer avec le reste du groupe sur un rythme electro. Elle fini d’ailleurs son set sur cette chanson avant d’être rappelée. Sur son premier rappel, elle dédit Flowers à son frère venu la voir sur scène. Elle reprend ensuite le titre connu de Chris IsaakWicked Game sous un éclairage bleu s’accordant à la musique.
Le set aura duré à peu près 1h30. J’ai trouvé le public plutôt timide et c’est dommage car certains morceaux étaient bien rythmés et auraient mérité un peu plus de vigueur dans la fosse. J’ai passé une belle soirée avec une charmante artiste qui m’a surpris par son mélange de style et son univers.

Emilie Simon

Auteur et Photographe : Jérôme JACQUES.

Hollysiz @ Le Bikini (Toulouse)

HollySiz

30 octobre 2014 – Ce soir je me rends au Bikini pour une soirée 95% girls et 100% frenchy avec une affiche composée de The Buns et d’Hollysiz. Un concert qui a rameuté du monde, c’est une longue file d’attente qui se profile devant la salle dès 19h30.

C’est vers 20h30 que deux jolies jeunes filles montent sur scène. La brune, Molly Jin qui chante accompagnée de sa guitare électrique et la blonde June Cooper, qui assure batterie et chant. The Buns (les chignons), ce sont deux voix, deux instruments et un look rétro des 50’s. Côté musique c’est du rock’n’roll inspiré des 50’s,60’s et 70’s modernisé, rythmé, entraînant, simple mais efficace. Elles joueront des titres comme One more Shot, The True Story of Molly Jin & June Cooper abordant le sujet de la femme dans les années 50 et son émancipation. Elles feront participer le public qui devra balancer les bras et claquer des doigts avec elles sur un nouveau morceau : I Want. Une première partie très sympathique, Julie et Emilie ont du talent, de belles voix et le rythme dans la peau ! Les spectateurs semblent aussi avoir apprécié cette mise en bouche.

Le changement de plateau prendra un certain moment avant l’arrivée d’Hollysiz. Le groupe est jeune, formé en 2010 avec Cécile Cassel à sa tête. La jeune femme, également actrice, décide de se consacrer pleinement à la musique et donnera naissance à un premier l’album intitulé My Name Is sorti en 2013  et mixé à Londres par Dave Bascombe (Depeche Mode, The Verve, Tears For Fears...). Une réalisation qui se veut l’aboutissement de toute une vie avec des titres évocateurs, dont elle est l’auteur compositeur, avec des sonorités pop, rock et électro.
C’est maintenant l’heure de découvrir l’artiste sur scène, 21h30, extinction des feux, le show commence. Cécile fait son entrée sur The Light, accoutrée de son fidèle mini short rouge à la mode des années 80 et de ses petites chaussures vernies à la Fred Astaire . La belle blonde est chaleureusement accueilli par les applaudissements et cris des spectateurs, elle nous confie être étonnée de voir tant de monde et nous fait part de sa gratitude. Après un premier morceau plutôt électro/new wave, c’est une ambiance plus rock’n’roll qui s’installe avec Sponge Friend et Ok. La chanteuse nous briefe avant chaque chansons pour que l’on connaisse  son histoire, pour que l’on découvre SON monde. Elle nous confiera avec émotion que son prénom lui a été donné en référence à la fille de Claude Nougaro, de cette façon, elle déclare son attachement à la ville rose. Puis, place à la danse, à la sensualité et à la sexy-attitude avec Tricky Game, un véritable jeu de scène  mis en valeur par un accord parfait des lumières. Ce petit brin de femme est vraiment époustouflant, c’est une pile électrique dotée d’une superbe voix. Dans la salle les gens chantent, dansent, applaudissent, il se passe réellement quelque chose entre le public et l’artiste. Un show hyper varié, agrémenté par les petites anecdotes : A Shot, composé avec ses copines Les Brigitte serait dans ses rêves les plus fous le générique d’un James Bond réalisé par Quentin Tarantino. Cette chanson met sa voix suave en valeur et, pendant un instant on s’évade dans l’univers de Tarantino dont elle semble sortir avec sa tignasse blonde, sa sensualité et la dominante rouge qui l’entoure. Elle interprétera deux reprises : I’m On Fire  de Bruce Springsteen et Smalltown Boy des Bronski Beat, très bons choix, efficaces en live. Sous les projecteurs, la belle fait son show avec ses pas de danse endiablés et son bagou naturel. La présence des musiciens, chacun avec son propre style est un très bon point pour le spectacle, on sent une belle alchimie dans le groupe, une énergie communicative. On retrouve parmi eux Molly Jin, cette fois au clavier. La set-list sera composée d’autres titres comme Mrs Selfish, The Fall, Hangover et la fameuse Come Back To Me. Cette dernière sera jouée deux fois et dont une pour clôturer la soirée. Armée de sa Go Pro, Cécile se met au milieu du public et lui demande de s’accroupir et de chanter. Lorsqu’elle remonte sur scène, les gens se lèvent et se lâchent une dernière fois avec elle, on se croirait presque dans une boîte de nuit des 80’s. Pour résumer, Hollysiz c’est un show de qualité, avec une musique travaillée aux influences variées (pop, rock, new wave, electro, blues…): une artiste complète. Ce concert était un savoureux mélange d’énergie positive, de sensualité, de douceur, de spontanéité et de partage, que demander de plus ? Si comme moi vous n’êtes pas forcément fan de ce style, sachez qu’en live c’est vraiment extra.

Merci au Bikini et à tous les artistes présents pour ce moment d’intensité et d’émotion.

Crédit Photo: Jérôme Jacques

Auteur: Fanny Dudognon

BRNS @ Connexion Live (Toulouse)

BRNS

28 Octobre 2014 – Pas d’odeur de frites ce soir au Connexion Live mais quand même bel et bien celle de la Belgique. Pour démarrer cette soirée 100% belge, les 5 membres de Robbing Millions s’emparent de la scène. Batterie, synthés, guitares, basses et percussions sont là pour accompagner les mélodies anglaises d’un rock psyché et folingue. Pendant que la salle du Connexion Live se remplit, les belges, montés sur ressorts, nous soufflent riffs frénétiques et lignes entraînantes, pour terminer sur un final instrumental remarquable.

22h25, le quatuor BRNS s’installe en configuration carrée sur la scène. Comme sur leur dernier opus, c’est le somptueux Void qui ouvre le bal. On ne pouvait pas rêver meilleure entrée en matière. L’incursion musicale prend place crescendo au fil des paroles récitées, comme une incantation, par Tim qui évolue à la batterie, s’accompagnant d’abord de l’effleurement des cymbales avant de donner les premiers coups sur les fûts. Débute alors un concert incandescent, aérien et passionnant reprenant les titres de Patine et de l’EP Wounded. Défricheurs de sonorités, jusqu’au xylophone ou l’harmonica, le quatuor surdoué n’est pas sans rappeler celui d’Alt-J, offrant une musique indie, multi-instrumentaliste et expérimentale. Je constate tout de même que leur musique reste très homogène, et peut paraître anesthésiante, mais magnétisée par cette douce anesthésie, personnellement je ne leur servirai pas le reproche. Dans le public, on apercevra Augustin Charnet, le chanteur des Kid Wise, exalté, et les Robbing Millions rejoindront eux aussi les spectateurs, bien décidés à encourager et à profiter du live de leur frères de scène. 23h15, il l’avaient annoncé, c’était la dernière interprétation de la soirée. Ils quittent la scène mais reviennent très très vite nous offrir un final instrumental des plus envoûtants avant d’inviter le public à s’attarder avec eux autour d’un verre de Triple Karmeliet (bière belge).

Ce soir, c’est un coup de poing belge que j’ai pris avec le même impact qu’un poing américain.

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : Jérome Jacques

Anathema @ Metronum (Toulouse)

Anathema

13 octobre 2014 – C’est à 20h que la jolie salle du Metronum nous ouvre ses portes. Après une suite de concerts plutôt mouvementés, c’est une soirée plus calme qui s’annonce avec Anathema et Mother’s Cake en première partie. Un public plutôt varié s’est rassemblé ce soir (pas loin de 400 personnes) , du métalleux au fan de musique lounge.

Ce sont donc les tout jeunes membres de Mother’s Cake qui investissent les planchers du Metronum vers 20h30. Le groupe autrichien s’est formé en 2008 avec Yves Krismer au chant et à la guitare, Benedikt Trenkwalder à la basse et Jan Hauels à la batterie. Leur musique inspirée des 70’s et 80’s est un étrange mélange de rock-prog comme les Red Hot Chilli Peppers, Procupine Tree mais aussi  de funk et un peu de soul à la Boosty Collins. Du trio se dégage une belle énergie qui fera écho dans la salle. La voix cassée du chanteur, que l’on appréciera sur des morceaux tels que I Like It, est à la fois douce et puissante et m’a fait penser à Michael Jackson durant Creation’s Finest. Le batteur, dont on ne verra que les cheveux, est déchaîné, frappant ses pédales avec frénésie ( faudrait-il investir dans une double pédale?). Le bassiste qui semble être monté sur ressorts, sautillant et remuant partout, maîtrise parfaitement toutes les techniques. Les jeunes nous ont offert un show plein de fougue et chaleureux, une jolie découverte à approfondir avec leur album Creation’s Finest.

C’est l’heure de faire une pause, le temps de mettre en place le décor pour Anathema. Les Britanniques qui faisaient à l’origine du doom-death ont aujourd’hui évolué vers un style plus accessible, alliant le rock psychédélique, atmosphérique voir le trip-hop à un univers mélancolique. Daniel (guitare, piano, choeurs) et Vincent (guitare et voix) Cavanagh ont formé le groupe dans les années 90, et sont maintenant entourés du troisième frère Jamie à la basse, de la charmante Lee Douglas à la voix d’or, de son frangin John au clavier et aux percussions ainsi que de Daniel Cardoso à la batterie. Un nouvel album, Distant Satellites, a récemment vu le jour et se veut dans la continuité de Weather Systems sorti en 2012. Pour Anathema, ce nouvel opus est l’aboutissement de leur univers musical, pour moi, c’est un petit chef d’œuvre mêlant beauté, sérénité, tristesse et intensité.

La pénombre s’installe dans la salle tandis que la scène se teinte de rouge et de noir (les couleurs de Distant Sattelites) et que les membres du groupe s’installent sous les applaudissements du public. Une ouverture délicate et mystique avec les deux premières parties d’un titre du dernier album: The Lost Song. La cadence s’accélère avec Untouchable Part 1 suivie de la Part 2 où les voix de Vincent Cavanagh et de Lee Douglas s’harmonisent à la perfection, nous voilà emportés par cette musique saisissante. Les spectateurs accompagnent le sextet sur Thin Air tapant dans leurs mains en rythme et avec enthousiasme. Le calme revient avec Ariel et cette douce introduction au piano accompagnant la voix cristalline de la chanteuse. La magie opère encore une fois et je ne peux retenir la larmichette qui se présente au coin de mon œil. Daniel, vêtu de sa belle chemise à fleurs, est là pour mettre l’ambiance, il chauffe son public, plaisante de temps à autre et orchestre sa bande avec soin. Nous sommes témoins d’une belle complicité entre les trois frères et les autres membres du groupe. Chaque détail est travaillé et le jeu de lumière, qui évolue au gré des morceaux, magnifiera le spectacle tout au long de la soirée. Les titres comme Anathema, Universal, Closer vont s’enchaîner à une vitesse incroyable avant que le groupe ne disparaisse. C’est donc l’heure du rappel, la salle est toujours plongée dans le noir et le public est en effervescence, acclamant les artistes avec chaleur . Le groupe revient pour le plus grand plaisir des spectateurs. Quelques accords de piano me permettent de reconnaître Firelight , le Metronum  se trouve plongé dans une atmosphère quasi religieuse, un moment de pureté et d’apaisement. Le sextet jouera ensuite Distant Satellites, une œuvre exquise, parfaite pour le live, mettant assurément le talent de chacun des musiciens en valeur. Le show s’achève sur les notes de Fragile Dreams, un dernier frisson et il est temps pour nous de sortir de ce rêve et de revenir à la réalité. Ce soir Anathema nous a fait voyager, un instant la terre s’est arrêtée de tourner mais nos têtes et nos cœurs ont chaviré.

Je tiens à mettre en avant la qualité du son offerte ce soir, qui nous a permis d’apprécier la musique de la meilleure façon qu’il soit. Merci à Bleu Citron, Mother’s Cake, Anathema et au Metronum pour cette soirée forte en émotion…

Auteur : Fanny Dudognon

Photographe : Jérôme JACQUES

Incoming: Imelda May @ Le Bikini (Toulouse)

Le calendrier s’annonce chargé à Toulouse en ce mois de novembre et on commence avec un mélange de Jazz, Blues et de Rockabilly, rien que ça. L’irlandaise Imelda May vient nous présenter son dernier album Tribal, 4 ans après le précédent. Elle s’était fait connaître en France grâce à son single Johnny Got A Boom Boom, qu’elle a d’ailleurs interprété chez Naguy sur le plateau de Taratata. Bleu Citron donne l’occasion aux toulousains de la voir sur scène au Bikini le 3 novembre prochain.

Retrouvez l’événement sur le site du Bikini.

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BAuteur : Jérôme JACQUES.

Crédit Photo : Imelda May

En Entrevue: Tagada Jones @ Hellfest (France)

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Le 22 juin dernier Tagada Jones était au Hellfest Open Air Festival et a enregistré à cette occasion la plus grosse audience des 3 journées sur la scène de la Warzone. Nous avons eu la chance de rencontrer Niko, le chanteur du groupe, et Job, le batteur, dans les box de l’espace presse du Hellfest. Pour Thorium Magazine ils sont revenus sur leurs concerts au Montbello Rockfest (Québec) et au Hellfest (France), sur leur nouvel album Dissident et sur leur nouveau bassiste Warner. Ils nous ont également parlés de leurs très nombreuses soirées et de leurs techniques pour ne pas souffrir du “Jet Lag”.

Retrouvez le live report de leur passage au Hellfest Open Air Festival.

 

Entrevue par : Philippe

Vidéo et Photos par : Antony Chardon

Montage Vidéo par : Jérôme Jacques

Soirée 25 ans d’Avant Mardi @ Le Metronum (Toulouse)

Kid Wise

20 Septembre 2014 – L’équipe de Thorium Magazine s’est rendu au Metronum de Toulouse pour fêter les 25 ans d’Avant-Mardi, association qui propose plus d’une vingtaine de formation artistique, administrative et technique dans le domaine du spectacles vivant.
Le réseau Avant-Mardi travaille également dans l’accompagnement de jeunes groupes en devenir et est à l’origine de la section Midi-Pyrénées du tremplin INOUIS du Printemps de Bourges.

Pour cette soirée des 25 ans, les organisateurs ont vu les choses en grand avec un cocktail dinatoire de qualité permettant de remercier toutes les personnes gravitant autour de l’association. Soirée marquée par le discours émouvant du directeur d’Avant-Mardi Williams Bloch, qui est revenu sur 25 ans d’action auprès des collectivités locales, régionales et nationales afin de faire vivre ‘la musique qu’ils aiment‘. Du côté des festivités musicales, la soirée a été orchestrée par 4 groupes issus des sélections des INOUIS du Printemps du Bourges : Kid Wise, Budapest, EZZA et Bounce!!!

Alors que la plupart des convives finissent de déguster les délicieux gâteaux avec un verre Pacherenc à la main, les membres de Budapest débutent leur set dans un Metronum encore un peu vide. Mais pas de panique, au bout de quelque minute, les gens font leur entrée dans la salle. La voix grave et rassurante de Bouton s’accorde parfaitement avec la voix fragile de Minali Bella qui pour la soirée était revêtu d’une sorte de peinture africaine blanche sur les avant-bras et sur le nez. Les 2 chanteurs nous ont entrainé dans leur univers mêlé d’électro, de trip hop et de pop alternative.

S’en est suivi le concert très attendu d’une des révélations toulousaine du moment : Kid Wise. Même si les 6 comparses sont des habitués des salles toulousaines, ce concert est un peu particulier car il marque le début de leur tournée française d’automne avec pour la première fois en live des titres extraits de leur tout premier album. Les titres très atmosphériques Innocence (en duo avec Mathilda) et Echo présagent du très bon pour l’album à venir. Rendez-vous début 2015 pour pouvoir découvrir les 8 titres qui complètent cet album.

Dans un style opposé aux 2 premiers groupes, le trio EZZA nous a délivré son blues rock Touareg qui a fait danser un public moins nombreux et plus familial. Cinquante minutes de bonne humeur qui ont ravi les jeunes enfants jusqu’aux personnes plus âgés.
La soirée s’est terminée par la Bass Music de Dj Bounce!!!

Nous remercions encore une fois le réseau Avant-Mardi pour toutes les actions qu’ils ont entrepris pour le bien de la musique et on espère les retrouver encore dans 25 ans !

Auteur : Antony CHARDON

Photographes : Antony CHARDON et Jérôme JACQUES

En Entrevue: Pendentif

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Le 5 juin dernier Pendentif était à Toulouse pour la tournée de leur album Mafia Douce. C’est à l’étage du Connexion Live que Benoît, Cindy et Ariel nous ont accueilli pour répondre à nos questions avant leur concert.

Pour Thorium Magazine ils reviennent sur les premières partie accomplies, la composition de leurs morceaux, la réalisation de clips assurée par Steven Mon­teau, les concerts en appartement… Ils nous parlent également de leur joie de vivre, de l’ambiance toulousaine qu’ils apprécient tant et de leur coup de gueule quant à la fermeture des salles de concerts à Bordeaux.

Retrouvez également le live report du concert qui a suivi au connexion Live.

 

Entrevue par : Vanessa Eudeline

Vidéo et Photos par : Antony Chardon

Montage Vidéo : Jérôme Jacques

As Animals @ Metronum (Toulouse)

As Animals

Samedi 17 mai. Dans une ambiance obscurcie la voix pure de Mesparrow retentie, dans cette salle du Metronum, qui, on ne cessera de le répéter, offre une acoustique parfaite. Les rythmes sonores s’alourdissent en cadence avec les lumières. Sample, pédale Loop et clavier, Mesparrow est seule sur scène, avec ses compositions en anglais. Puis vient le troisième morceau, interprété dans la langue de Molière car oui cet ovni luxuriant est bel et bien Français. Elle s’installe maintenant au piano, puis prend la parole pour se présenter et remercier le public de sa présence, et on s’étonne alors de sa voix si fluette. Les morceaux suivants sont plus jazzy, félins, elle joue de ses respirations, s’adonne même à du beatbox, toujours avec grâce. De sa voix douce et ténue qui peut très vite osciller, se faisant plus épaisse et feutrée similaire à celles des chanteuses de London Grammar ou Austra, elle interprète I Don’t Want To Grow Up, extrait de son dernier album Keep This Moment Alive, nous surprend aussi avec une reprise de Stand By Me de Ben E. King avant de nous transporter en forêt lors d’un interlude très expérimental.

La salle du Metronum reste encore très peu envahie. Les musiciens de As Animals sont désormais en place, le duo arrive. Fred accompagné de sa guitare électrique, qu’il inter-changera avec une acoustique au fil de la soirée, et Zara apparaissant dans une robe scindée noire et blanche la mettant très en valeur, se placent derrière les micros. Ils débutent le concert avec le titre As Animals. La puissante voix de Zara s’allie avec élégance aux tonalités pop des batterie, guitare, basse et synthé, accompagnée également d’une choriste. Les différents titres de leur album s’enchainent assez abruptement, sans aucune interactivité avec le public. Fred nous fera part du fait qu’il est “content de jouer ce soir dans cette nouvelle salle”, point. Et Zara prononcera un timide “Ça va ?” De ce lot d’interprétations, pour moi, se distinguent le morceau très animal Extraordinary Machine et It’s Like That aux influences trip hop.

Arrive le célèbre morceau I See Ghost, face à un public un peu décontenancé au moment du refrain, car Zara ne montera pas la note si émérite au morceau. Ils interprèteront ensuite une reprise de Stay de Rihanna, là encore nous auront uniquement droit à un “Vous avez reconnu ?” à la fin du titre. Puis vient le moment des présentations des membres du groupe et là encore : ça manque d’assurance. Les deux filles (Zara et la choriste) entonneront en duo By My Side. Puis c’est le titre Burn Like a Fire qui relayera.

Le rappel : nouvelle interprétation du titre I See Ghost, en acoustique cette fois et nous sommes à nouveau désappointés de ne pas entendre Zara monter la note. Il est maintenant l’heure pour le groupe de se réunir et de saluer son public.

En sortant du Métronum, ennuyée par ce concert dispensé par un groupe considéré comme révélation de l’année je suis au moins heureuse d’avoir découvert Mesparrow.

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : Jérôme Jacques

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