Articles Tagged with: Jazz
Ibrahim Maalouf en concert au Zénith Toulouse Métropole.

Ibrahim Maalouf @ Zénith Toulouse Métropole

Ibrahim Maalouf en concert au Zénith Toulouse Métropole.

Ibrahim Maalouf

Ce soir, c’est l’heure des retrouvailles avec le Zénith Toulouse Métropole après la période estivale. L’heure de débuter la (très) longue série de concerts qui nous attend jusqu’en décembre dans cette salle qu’on aime de plus en plus. L’heure aussi de découvrir un artiste dont, il faut l’admettre, nous sommes passés à côté pendant un long moment avant de le découvrir véritablement avec son dernier album sorti il y a tout juste une quinzaine de jours. Revivez le concert d’Ibrahim Maalouf pour sa tournée S3ns.

On arrive donc à 20h30 pour attaquer un concert sans première partie, qui sera retardé d’un petit quart d’heure à cause de la grande difficulté pour beaucoup de gens d’atteindre en voiture et à l’heure le Zénith ce soir – il faut dire qu’entre la fête foraine, le match du Stade Toulousain, les gilets jaunes, le concert au Zénith et la soirée aux Halles de la Cartoucherie, ca fait beaucoup de monde d’un coup. Néanmoins, cela ne fera qu’accroître l’impatience du public, particulièrement enthousiaste et sympathique ce soir. 20h45 donc, début du show et déjà s’enchaînent les titres les plus emblématiques de la longue carrière d’Ibrahim Maalouf. On navigue entre les anciens morceaux (True Sorry qui sonne fabuleusement en live, Beirut etc.) et des compositions de son dernier album dont le titre éponyme ou Happy Face. La succession des titres est hyper limpide, entrecoupée ça et là de quelques prises de paroles teintées d’humour. La setlist est vraiment bien équilibrée entre danse et émotions … bref, on prend notre pied et le public aussi au vu de l’ambiance générale. Comme à son habitude, il fera venir sur scène deux écoles de musique afin de partager un moment avec les pitchouns passablement impressionnés (et pour cause, faire son premier concert au Zénith devant plusieurs milliers de personnes, c’est quand même unique). En somme, une prestation sans failles pour un concert véritablement intéressant, tant musicalement (mention spéciale au pianiste Rolanda Luna qui fera une apparition remarquable sur deux morceaux, ainsi qu’au saxophoniste Irving Acao, tout aussi bon) qu’en terme d’émotions. On aurait même pu imaginer un format plus long, à l’image de son dernier Bercy qui avait duré plus de 4h, mais tant pis : on attendra sagement son prochain passage dans le coin.

 

 

Photos et réaction : David Vacher

Rainer Landfermann – Mein Wort in Deiner Dunkelheit Critique d'album

Le nom de Rainer Landfermann devrait se passer de présentation mais pour le bénéfice de tous nous vous présentons le vocaliste de l’album Dictius Te Necare de Bethlehem et du groupe Pavor. Par la présente, je me dois de remettre les pendules à l’heure en mettant carte sur table avec le groupe Bethlehem, probablement l’un des noms hors Norvège des plus importants dans le Black Metal. Rien de moins. Ils étaient avant-gardistes avant l’arrivée de l’Avant-garde Métal. Bref, l’album précédemment cité, Dictius Te Necare, est un essentiel et tout fan de Black Metal se devrait de connaître du moins cette pièce qui peut facilement siéger auprès de De Mysteriis Dom Sathanas. Voilà, c’est fait et ce qui est dit est dit.
Rainer Landfermann, est l’une des voix les plus distinctives du Métal tel Attila Csihar il a son approche bien à lui. Ses explorations vocales sont uniques passant du chant au cri dément en peu de temps tel une Diamandas Gallas sans l’effet Opéra de cette dernière.

Bien que par le passé Landfermann a fait dans le Black Metal, avec Mein Wort in Deiner Dunkelheit il expose son âme à vif avec l’album le plus personnel et abouti qu’il n’a jamais enregistré. Passant du free jazz, au classique, au Black Metal et aussi bien par l’Avant-garde Métal on est dans un tourbillon surpassant nettement les barrières des genres et de l’expérimentation. Autant certaines pièces comme Genius Drang ont une structure digne du Métal progressif, autant la pièce Ursprüngliches rappelle une pièce de jazz feutrée et bercée par les cris perçants de Landfermann et le piano de Pablo Held, rappelant le jeu de Vince Guaraldi, rythmé avec retenu par la batterie de Jonas Burgwinkel.

Transcendant le simple concept que peut représenter un album de Métal, Landfermann offre à tous les aventureux une œuvre d’art. Ce dernier est, après plusieurs écoutes attentives, l’un des grands artistes oubliés du Métal. La phrase suivante ne sera pas écrite très souvent par ma plume mais sans gêne je déclare que Mein Wort in Deiner Dunkelheit est un chef d’œuvre.

Note: 9 / 10
Format critiqué: mp3
Sites Web: Bandcamp | Facebook
Date de parution: 19 juin 2019

Auteur : Michaël Parent | Facebook

Nicolas Gardel & The Headbangers @ Le Taquin (Toulouse)

Samedi 29 Septembre – Tandis  que la période des festivals estivaux se finit, c’est déjà l’heure de la reprise avec un planning de concerts bien rempli. Et quoi de mieux pour se mettre dans le bain qu’un concert de Jazz dans le bar (super sympathique qui plus est) du Taquin. Retour sur la première des deux dates de Nicolas Gardel & The Headbangers.

La soirée s’annonçait déjà bien : un concert plus que prometteur dans d’un des endroits les plus sympas de notre ville, à savoir le Jazz Club du Taquin (Quartier des Amidonniers). On arrive un peu en avance pour se mettre dans l’ambiance et profiter de la terrasse dans les meilleurs conditions, avant l’arrivée des premiers sons de cuivres. Et là c’est la claque … On est définitivement ravis de voir la scène Jazz se confondre avec les Musiques Actuelles, à l’instar de ce qu’on avait pu entendre par exemple avec Gogo Penguin ou Chlorine Free. Ce même Jazz qui, ce soir, pouvait aller du free jazz au groove en passant même par un semblant de métal. Un jazz actualisé, mais surtout libre dans les rythmiques, dans les compos (on salue ici le travail exceptionnel de Nicolas Gardel) ou encore dans les sonorités (avec deux pedalboards guitare/basse assez monstrueux).

Le set commencera in media res avec un des succès du groupe : Loveless in Babylone. Nul besoin d’attendre pour être dans l’ambiance, on y est déjà et on reconnaît déjà la patte de The Headbangers, avec notamment un pattern de batterie assez fou. S’en suivra leur compo autour du thème de Mr. Clean (inutile de rappeler qu’il s’agit du succès de M. Marcus Miller). Les six musiciens, tous aussi bons les uns que les autres, enchaîneront titres et soli pendant une bonne heure dans une chaleur un peu étouffante. Le public est bien présent, en nombre et en énergie pour saluer chacune des prouesses sur scène ; tandis que vient déjà l’heure de l’entracte bien mérité par le groupe.

Petit tour en terrasse pour prendre l’air, et l’heure est déjà à la seconde moitié du set. On se laisse surprendre par la maîtrise sur What Is This Thing Called Jazz, on se laisse envoûter par le talent incontestable de Nicolas Gardel à la trompette, par l’adaptation aussi du claviériste qui a su remplacer “au pied levé” son confrère indisponible sur cette date. 23h15, le public est en sueur, les musiciens aussi ; mais la fin du concert arrive pourtant trop tôt. Vient l’heure de Bacchus, leur morceau phare qui pourtant n’est visiblement pas pour Nicolas et la bande une de leurs préférées. Ils s’amuseront tout de même des reprises (nombreuses) du morceau, avant de véritablement finir avec un rappel.

Finalement une soirée comme on les aime, avec un lieu accueillant et chaleureux, un public communicatif et attentif et un groupe que l’on veut féliciter et remercier pour le partage indéniable dont il fait preuve sur scène. Environ 2h de show, de soli démoniaques et de sympathie naturelle nous ont rappelé à quel point cette scène Jazz est à surveiller de très près tant les claques en live sont nombreuses. Cela en fera une de plus ce soir.

 

Photos : Antony Chardon

Article : David Vacher

Azad Lab + Warmreboot @ Le Rex (Toulouse)

Azad Lab

Mercredi 23 Mai – Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas entendu parler d’Azad Lab (depuis le festival de Lautrec avec l’ancienne formation) et il nous tardait de les revoir : les revoici avec une nouvelle chanteuse, de nouveaux projets et une nouvelle date au Rex.

21h – Première partie assez originale qui se présente ce soir sous le nom de Warmreboot. Dès l’introduction, on reconnaît un univers vidéo-ludique qui va poursuivre par la suite avec, comme exemple, Zelda, Mario, Final Fantasy et un tee-shirt Pikachu. Les reprises jazzys passent plutôt bien et ont le mérite de pouvoir s’inspirer sans pour autant copier à l’identique, apportant un intérêt supplémentaire pour un public assez peu nombreux pour l’instant. Un trio guitare-clavier-batterie qui jouera 30 minutes en gardant en ligne de mire leur patte assez unique. C’est une bonne découverte en somme, à voir mûrir cependant pour développer par exemple un jeu de scène et gommer quelques imperfections .

Petit changement de plateau avant l’entrée d’Azad Lab. Cela marque leur retour live après un petit moment en résidence où ils préparaient une nouvelle scéno, un nouveau projet et une nouvelle compo : rien que ça ! Après quelques premiers titres, on reste mitigé entre le très bon et le décevant. Effectivement, on garde une originalité et une singularité artistique qui leur est propre, mais on regrette aussi (depuis notre dernière expérience) un manque d’énergie et un manque d’unicité dans la setlist. Une scénographie un peu moins présente et une chanteuse un peu timide rendent le live moins “show”, du moins jusqu’à l’arrivée des deux ex-rappeurs du groupe qui arriveront sur deux morceaux avec un réel plus en terme de pep’s. Ils repartiront pour laisser se finir le concert doucement, avec un public désormais nombreux et motivé. Ainsi, les rappels viendront avec une deuxième interprétation de Red Lights et de Morning sun après la présentation de l’équipe et quelques solos carrément maîtrisés et bien venus. Au final, on hésite encore : tout en ayant passé une excellente soirée dans un registre musical prometteur et plein de (bonnes) surprises, on ne s’empêche de penser à leur prestation d’il y a un an qui, en terme d’atmosphère et d’énergie scénique, nous semblait plus aboutie. À voir cela dit après cet été, puisque le groupe va enchaîner les dates ; cela permettra aux membres de “se roder” et de peaufiner un live qui reste tout de même enthousiasmant.

Photos : Antony Chardon

Rédaction : David Vacher

Toulouse : les 3 concerts Blues/Jazz immanquables du mois de Mars !

Vendredi 02 Mars 2018 : Théo Ceccaldi Freaks @ Le Rex

La Révélation de l’année Jazz 2017, devenant en 2018 une figure indispensable de la scène actuelle française voire européenne, fait escale à Toulouse. Inutile d’en préciser le style tant le groupe à 6 têtes franchit avec aisance toutes les frontières musicales, mais nul doute que leur show à la fois décalé et pointu mené par l’excellent violoniste Théo Céccaldi fera le bonheur des spectateurs et amateurs de musique ce soir-là. C’est au Rex, c’est Noiser qui l’organise et cela promet d’être un vrai moment de musique !

Événement / Billetterie

 

Jeudi 22 Mars 2018 : Gogo Penguin @ Le Bikini

Gogo Penguin, c’est l’un des groupes jazz du moment. Après avoir sorti un magnifique clip sur leur musique Bardo, ils frappent un nouveau coup avec leur dernier (très bon) album A Humdrum Star ; ce pourquoi il nous semble être le meilleur moment pour les voir en live, d’autant que la qualité sonore du Bikini doit rendre l’expérience encore plus forte. Un concert qui se promet d’être ambiant comme l’est leur musique made in Manchester. À voir très certainement !

Événement / Billetterie

 

Samedi 24 Mars 2018 : Ana Popovic @ Le Bascala

Pour une belle soirée, je te propose de venir découvrir le concert d’Ana Popovic, surnommée “La Jimi Hendrix au féminin” au Bascala. Je l’ai découverte il y a 15 ans en 1ère partie de Poppa Chubby au Festival Jazz In Marciac 2003, et en suis tombé sous le charme. C’est un réel plaisir sur scène avec sa strat, tant pour les oreilles que pour les yeux ! Un savant mélange de Blues, de Jazz, de Rock et de Soul. Et ça se passera à Bruguières dans le cadre du Festival de guitare d’Aucamville et du Nord Toulousain.
Alors je te donne rendez-vous pour ce concert qui ôtera le moindre doute, si il y en avait un, et qui mettra tout le monde d’accord !

Billetterie

Auteurs : David Torres & David Vacher

Noiser à la sauce Jazz avec deux dates au Rex @ Toulouse

Si Noiser a su s’imposer comme un organisateur de taille dans la sphère musicale toulousaine, il a aussi su prouver, notamment ces derniers temps, sa capacité à proposer une qualité sans style ni frontières. Ainsi, deux concerts se font écho dans leur programmation actuelle et viennent enrichir l’actualité Jazz de la ville : Chlorine Free et Théo Ceccaldi Freaks. Tandis que le premier se déroulera ce vendredi 16 Février, il faudra attendre le 02 Mars prochain pour assister au second dans la belle salle du Rex. Et si jamais cette nouvelle ne vous suffisait pas, sachez que Noiser offre la possibilité d’acheter un pass (30€) qui vous ouvrira les portes des deux soirées.

 

Plus d’informations :

The Actual Groove + Chlorine Free
Le vendredi 16 Février à 20h
Le Rex – 15 Avenue Honoré Serres, 31000 Toulouse,
25€ sur place

No Noise No Reduction + Théo Ceccaldi’s Freaks
Le vendredi 02 Mars à 20h,
Le Rex – 15 Avenue Honoré Serres, 31000 Toulouse,
25€ sur place

Pass 2 jours
30€
Disponible ici 

Rédacteur : David Vacher

GoGo Penguin sort un nouveau clip haut en couleurs !

Que croyez-vous qu’il y ait après la mort ? Peut-être trouveriez-vous la réponse dans l’un des titres intitulé Bardo et qui figurera sur le prochain album, A Humdrum Star, de GoGo Penguin. S’annonçant déjà comme l’un des morceaux majeurs du nouvel opus, qui devrait sortir le 8 Février prochain, il s’est en plus paré récemment d’un clip somptueux que nous vous laissons ici découvrir :

Si l’écoute de Bardo nous a rappelé l’excellent mélange de free jazz et d’électro dont nous a habitué le groupe mancunien, la visualisation du clip nous a elle rapproché du titre même de leur nouveau son. En effet, les Bardos (“Intervalle” en tibétain) sont, dans la tradition bouddhiste, des périodes de transition existentielles constituant notre vie, tel que la phase entre la naissance et la vieillesse, le rêve ou encore l’après-mort. Alors, l’on comprend mieux le jeu de couleurs mis à l’œuvre dans le clip, symbolisant tour à tour la mort, le moment transitoire et la renaissance/réincarnation.
Quant à la délicatesse et l’efficacité de la vidéo, nous espérons évidemment la retrouver sur scène, puisque GoGo Penguin sera au Bikini le 22 Mars prochain pour nous présenter l’entièreté de leur nouvel album.

Plus d’infos :

Le Jeudi 22 Mars 2018, 20h
Le Bikini
Rue Théodore Monod – Ramonville Saint-Agne
Tarif : 26 €
Billets en vente ici

Rédaction : David Vacher

 

Privacy Settings
We use cookies to enhance your experience while using our website. If you are using our Services via a browser you can restrict, block or remove cookies through your web browser settings. We also use content and scripts from third parties that may use tracking technologies. You can selectively provide your consent below to allow such third party embeds. For complete information about the cookies we use, data we collect and how we process them, please check our Privacy Policy
Youtube
Consent to display content from - Youtube
Vimeo
Consent to display content from - Vimeo
Google Maps
Consent to display content from - Google