Articles Tagged with: David

Rock Of Ages @ Théatre St-Denis (Montréal)

26 février 2013 – Quand on m’a demandé si j’ai aimé Rock Of Ages, j’ai répondu sans hésitation: “C’était malade! Juste trop malade!” Hé oui, j’ai été complètement conquis par cette comédie musicale. C’est difficile de trouver de quoi à redire de ce spectacle, mais tentons d’être un peu objectifs ici.

“This place is kinda noisy. Maybe you wanna hang out in the men’s bathroom?” – Stacee Jaxx

Structure en deux actes, campée presque entièrement dans le décor du bar fictif “The Bourbon Room” situé en plein cœur du Sunset Strip, avec les éléments classiques des comédies musicales de Broadway. On y retrouve entre autres: la star sur le déclin, le méchant banquier qui veut fermer le bar, le jeune homme de Détroit qui rêve à la vie de Rock Star, la jeune fille fraîchement débarquée en ville qui en tombe amoureuse. Bref, tous les éléments pour faire une bonne histoire bien kitsch! Les auteurs en ont tout-à-fait conscience et prennent d’ailleurs un malin plaisir à s’en moquer. Malgré les éléments convenus, le dialogue est efficace et évidemment truffé de blagues et de one-liners tout-à-fait hilarants.

Les acteurs/chanteurs sont solides et les chorégraphies, peut-être pas les plus complexes du genre, sont toutefois exécutées avec brio. Mention spéciale à Justin Colombo, excellent dans le rôle de Lonny, bras droit du propriétaire du Bourbon Room et narrateur occasionnel durant le spectacle.

Mais la vraie vedette ici, c’est la musique des années 80. Les fans de Glam Métal ont été servis à souhait! Les plus grands succès de Foreigner, Jon Bon Jovi, Europe, Poison, Styx et autres Twisted Sisters (I Wanna Rock!) étaient à l’honneur! Le plus génial, c’est que les chansons s’imbriquaient parfaitement bien dans l’histoire, comme si elles avaient été écrites exprès pour Rock Of Ages. La finale, Don’t Stop Believin, du groupe Journey, était tout simplement sublime! Depuis le spectacle, je n’ai que la trame sonore en tête… et je suis loin de m’en plaindre!

Bref, si vous êtes fans de cette fabuleuse époque, je ne peux que vous conseiller vivement Rock Of Ages. Vous passerez assurément une belle soirée et tout comme moi (et tous les autres représentants des médias que j’y ai croisé) vous en ressortirez le sourire fendu jusqu’aux oreilles.

Pour toute l’information pertinente et les billets, c’est par ICI

Auteur & Photographe : David Rioux

Incoming: Rock Of Ages @ Théatre St-Denis (Montréal)

Hé toi qui n’as jamais assez de Glam Metal dans ta vie! Comptes-toi chanceux, parce que les créateurs de Rock Of Ages ont pensé à toi en concoctant cette comédie musicale déjantée sur le rock des années 80! Roulant sa bosse depuis plus de 7 ans, le spectacle a déjà fait plusieurs fois le tour du monde. Heureusement pour nous, Evenko a mis la main sur cette production qu’on verra sur les planches du Théatre St-Denis pour 8 représentations du 26 février au 3 mars. À ne pas manquer! Et si l’attente est trop longue, vous pouvez toujours patienter avec l’adaptation cinématographique  sortie l’année dernière.

Crédit photo : Rock Of Ages

Pour toutes l’information pertinente et les billets, c’est par ICI

Auteur : David Rioux

Fondation Rivières @ Mile-End (Montréal)

30 novembre 2012 – Le Cabaret du Mile-End était plein à craquer à l’occasion du spectacle bénéfice pour souligner les 10 ans de la Fondation Rivières. Rappelons que cette fondation lutte pour “la préservation, la restauration et la mise en valeur du caractère naturel des rivières – tout autant que de la qualité de l’eau”. Cet organisme à but non lucratif organise annuellement des spectacles bénéfices afin d’aider à financer sa mission.

Encore une fois, nous avons eu droit à un spectacle très relevé grâce notamment à une mise en scène particulièrement efficace du duo formé d’Isabelle Brouillette et Geneviève Bilodeau. À l’animation, Christian Bégin a été drôle et déjanté… presque même désorganisé, ce qui n’a pas manqué de séduire la foule très nombreuse. Parmi la brochette d’artistes invités notons la présence du président de la fondation, Roy Dupuis, des chanteurs Paul Piché, Yann Perreau et Damien Robitaille et les filles du Brassières-Shop. Le Jazzbin Band a assuré une présence musicale punchée en accompagnant les artistes tout au long de la soirée.

Parmi les moment à se rappeler, mentionnons la commémoration des 10 ans de la fondation par Roy Dupuis, Alain Saladzius et Michel Gauthier, fondateurs de la Fondation Rivières. Rappelons également la remise par Greenpeace d’un prix spécial “Engagement Citoyen” à Johanne Dion, de la fondation, pour son travail notamment dans le dossier des gaz de schiste. Mais le moment fort de la soirée a sans doute été le monologue d’Emmanuel Bilodeau dans la peau du ministre libéral fictif Tonino Tomato; hilarant et décapant, il n’a pas manqué de dénoncer et d’écorcher au passage toute la culture de corruption qui habite les gouvernements… du vrai bonbon!

Somme toute, la soirée a été couronnée de succès et on peut parier que les spectateurs présents ont déjà hâte à la prochaine!

Texte et photos: David Rioux

Pour plus d’informations: Fondation Rivières, Cabaret du Mile-End

Malajube @ Théâtre Corona (Montréal)

28 novembre 2012 – « Sacre, c’est pas du jus de pommes ça! » Oh non Julien, ce n’était pas de la petite bière non plus! C’était de la grosse bière! Un setlist intense (merci Éric Tremblay!), un spectacle intense! Les gars de Malajube ont fait vibrer le Théâtre Corona en ce premier jour de neige de l’hiver pour ce qui pourrait s’avérer leur dernier spectacle. On ne dit pas ça à cause de la fin du monde, mais bien parce qu’il s’agissait de leur dernière prestation avant une pause d’un an.

C’est le groupe Monogrenade qui a réchauffé la foule en première partie du spectacle avec les pièces tirées de leur unique album, Tantale. Même si leur présence sur scène était quelque peu statique, le quatuor, accompagné de deux violonistes supplémentaires, nous a interprété de façon réussie leur pop-rock planant, un brin psychédélique et mettant bien en valeur l’abondance de cordes. Malgré l’appel à la danse, la foule resta plutôt tranquille, elle qui anticipait probablement le déferlement de décibels du groupe suivant. Il aura finalement fallu leur hit Ce soir pour voir quelques jambes se dégourdir.

Devant un public conquis d’avance, Malajube à ensuite pris d’assaut la scène avec la très entraînante Synesthésie, qui donnait le coup d’envoi à un spectacle énergique. Fidèles à leur habitude, les gars de Malajube ont enchaîné les chansons les unes après les autres en glissant peu de mots au public, laissant ainsi toute la place à leur musique. Ils ont interprété des pièces venant de leurs quatre albums, rejouant plusieurs morceaux issus du Compte Complet, au grand plaisir de leurs fans en délire. Leur interprétation de la superbe Les Dents, modifiée à la sauce plus rock fut d’ailleurs l’un des moments forts de la soirée. Leurs autres albums ont aussi été bien représentés, permettant au spectateur d’apprécier à sa juste valeur les offrandes de Malajube au cours des années. Surprenamment, ils n’ont pas terminé le spectacle avec La Monogamie, la jouant au milieu de la setlist. Ce choix a permis de rendre plus intéressante l’issue du spectacle, laissant la foule tenter de deviner laquelle de leur pièce servira de conclusion à leur 10 ans de carrière. Le premier rappel nous a permis d’entendre un enchaînement parfaitement exécuté entre les pièces 333 et Casse-Cou, pendant laquelle le public ne s’est pas abstenu de crier « Nom d’un chien, tu fais chier! » en chœur avec le groupe. C’est la merveilleuse La Valérie qui a été élue pour conclure ce spectacle d’adieu d’un des groupes les plus influents du rock indépendant des dernières années.  À notre grand plaisir, Mathieu Cournoyer y est allé d’un « no-rappel » bien senti avec sa basse, sautant dessus à pieds joints et la fracassant sur le sol! L’instrument fut ensuite donné à la foule, qui s’est presque battue pour l’obtenir. Une conclusion de feu pour un spectacle haut en couleur, qui nous a rappelé pourquoi on aimait tant Malajube.

En espérant que le groupe reviendra de sa pause en un seul morceau et que les dix prochaines années s’avèreront aussi prolifique (sinon plus) que les dix dernières.

Auteurs : Rémi Lachaine, Rémi Boucher, Andréanne Bolduc

Photographe : David Rioux

Pour en savoir plus : Malajube, Monogrenade

Epica & Alestorm @ Metropolis (Montréal)

30 octobre 2012 – Le groupe de symphonic metal Epica était de passage au Metropolis de Montréal le 30 octobre dernier dans le cadre de leur tournée nord-américaine pour promouvoir leur plus récent album, Requiem For The Indifferent (2012, Nuclear Blast). Ils étaient accompagnés pour l’occasion des groupes Alestorm, Insomnium, System Divide et Blackguard.Les membres de Blackguard étaient visiblement contents d’être de retour dans la ville qui a vu naître la formation. Ils se sont amusés comme des petits fous sur scène et ont transmis leur énergie à la foule, que le chanteur Paul Ablaze a lancé plusieurs fois dans des circle pits effrénés lors de la courte prestation d’une demi-heure. Le groupe a profité du spectacle pour jouer une nouvelle chanson, In Dreams, qui paraîtra sur leur prochain album et qui prouve qu’ils sont encore une fois sur la voie du succès.

Le groupe System Divide a ensuite présenté ses tendaces extreme death metal avec leurs solos criants et leurs breakdowns qui n’en finissent plus. Le chanteur Sven de Caluwé (Aborted) s’est exprimé en bonne partie en français entre les chansons et s’est même permis de lâcher un puissant «Tabarnak!» au plus grand plaisir de la foule. Petite surprise au menu: La chanteuse Miri Milman (Aussi connue pour son travail avec le groupe Distorted) était absente pour des raisons familiales, et a été remplacée par Alyssa White-Gluz (Du groupe The Agonist). 

Insomnium a offert une excellent performance de leur melodic death metal, un peu plus lent que les deux groupes précédents mais qui a su tout de même captiver la foule. Leur spectacle dégageait beaucoup moins d’énergie, mais la touche symphonique qui ressort de leur musique ne se prête pas à un énorme mosh pit non plus… Le groupe finnois a joué six morceaux, dont Down With The Sun, Through The Shadows et Daughter of The Moon, pour une performance d’à peu près quarante minutes.

Les pirates écossais de Alestorm ont ensuite pris la scène d’assaut, avec un nouveau matelot: Le claviériste Elliot Vernon (Windrider), qui s’occupe des parties rythmiques pour laisser le chanteur Chris Bowes se concentrer sur son travail de vocaliste tout en conservant son habituelle keytar. Le groupe a produit un son surprenamment plus net que d’habitude, et la foule parsemée de pirates en tous genres, plusieurs ayant sorti leurs plus beaux atours de boucanier pour l’occasion, s’est éclatée du début à la fin du spectacle. Le spectacle s’est ouvert avec The Sunk’n Norwegian, et le groupe n’a pas perdu de temps avant d’enchaîner avec Leviathan et Keelhauled. Ils ont invité Étienne Mailloux, de Blackguard, sur scène pour les accompagner sur Nancy the Tavern Wench, reprise comme toujours en choeur par la foule. Alestorm ont ensuite démontré qu’ils sont capables de faire dans le plus heavy avec Death Throes of a Terrorsquid avant de suivre avec «Une chanson sur Tom Hanks qui tombe d’un avion et fourre un ballon de volleyball», poétique introduction de Bowes pour la chanson Shipwrecked. Ils ont conclu avec Pirate Song, Captain Morgan’s Revenge, et Rum.

Epica, le clou de la soirée, a su se faire attendre avec une longue introduction pré-enregistrée avant que les membres du groupe prennent la scène sous les applaudissements et les cris de la foule.  Les amateurs de Epica formaient un public surprenamment diversifié, composé de gens de tous âges et, visiblement, d’un peu tous les horisons. Ils ont ouvert le spectacle avec Karma, pièce d’introduction de leur dernier album Requiem For The Indifferent, suivie de Monopoly On Truth. Le groupe néerlandais a offert une prestation très énergique et n’a pas laissé beaucoup de temps aux spectateurs de se reposer. Ces derniers se sont laissés porter par les vocals mélodieux de Simone Simons et par le growl du guitariste Mark Jansen. Des riffs lourds aux mélodies symphoniques, ils ont procédé à impressionner la foule avec autant de nouveaux morceaux comme Serenade of Self-Destruction que de plus anciens comme Cry For The Moon, Sensorium et Sancta Terra. Ils ont conclu en rappel avec Quietus, Storm The Sorrow et Consign to Oblivion.

Auteur: Philippe Mandeville Gauthier

Photographe: David Rioux

Pour en savoir plus : Blackguard, System Divide, Insomnium, Alestorm, Epica

Dark Funeral @ Club Soda (Montréal)

30 septembre 2012 – Le 30 septembre dernier n’a pas été une bonne journée pour la scène musicale montréalaise : Plusieurs groupes n’ont pas pu donner leur spectacle pour diverses raisons, dont Morbid Angel qui a été retenu aux douanes pour une question de permis de travail. La première tournée nord-américaine du groupe en six ans ne s’arrêtera donc pas au Canada, ce qui n’a pas empêché les groupes VadimVon, Grave et Dark Funeral, qui accompagnaient la tournée, de venir offrir leur performance en ce dimanche soir pluvieux. BCI, qui ont organisé le spectacle, se sont assurés du bon déroulement de la soirée de main de maître en renseignant les amateurs et remboursant une partie du billet aux détenteurs et en diminuant le prix à la porte, tout en assurant un spectacle de qualité.Read More

Nightwish & Kamelot @ Cepsum (Montréal)

19 septembre 2012 – Le fabuleux groupe Nightwish était de passage au CEPSUM dans le cadre de la tournée Imaginaerum. Sur invitation des promoteurs BCI et Evenko, la venue du groupe en ville a évidemment réjoui une quantité impressionnante de fans. Récit d’une soirée qui fut mémorable:

La première partie était assurée par le groupe américain Kamelot, qui nous a livré une performance énergique. Le nouveau chanteur, Tommy Karevik, en était à sa première présence à Montréal avec le groupe et il ne nous a pas déçus. Après quelques chansons qui ont un peu peiné à réveiller la foule, c’est le très power metal Center of the Universe qui a vraiment su soulever l’audience. Par la suite, le groupe nous a entre autres offert une composition de leur nouvel album, Silverthorn, qui sortira fin octobre. Cette chanson, intitulée Sacrimony, a marqué la montée sur scène de la chanteuse Alissa White-Gluz du groupe montréalais The Agonist, qui a également collaboré à la version studio de l’album. La jeune chanteuse a aussi pris part à la chanson finale, March of Mephisto; une belle surprise et un clin d’œil très apprécié à la scène locale. C’est somme toute une très bonne prestation qui nous a été offerte. Seule ombre au tableau; la batterie était trop forte et enterrait un peu trop les autres instruments, surtout la guitare… un peu dommage. Heureusement, tout a été corrigé pour le groupe suivant, que tout le monde attendait avec beaucoup d’anticipation.

Avec leur dernière création, Imaginaerum, plusieurs disent que Nightwish s’est surpassé. On pourrait également dire que le groupe s’est réinventé, avec un son qui paraît plus que jamais nouveau… mais également très varié. Bien que les fans trop nostalgiques pourraient être déçus par cette approche, plusieurs sont également très séduits… choisissez votre camp. Mais à la vue du groupe sur scène, force est de constater qu’il est très à l’aise dans ce style et s’y amuse beaucoup. C’est probablement pourquoi leur performance contenait pas moins de 8 morceaux tirés d’Imaginaerum… et aussi si peu de chansons tirés de leurs premiers titres. En fait, la chanson la plus ancienne qu’ils ont jouée, Dead to the World, remonte seulement à Century Child, avec ensuite trois chansons tirées de Once et quelques titres de Dark Passion Play. Ce choix de morceaux plutôt récents repose probablement sur la difficulté de la chanteuse Annette Olzon de reproduire fidèlement les performances vocales de Tarja Turunen, ancienne chanteuse du groupe, le registre des deux chanteuses étant tellement différent. On peut donc comprendre un peu mieux le choix des titres, qui reste excellent malgré tout, mais je vous avoue personnellement que quelques chansons m’ont manqué, dont l’éternel Wishmaster.

Mais assez parlé des choix musicaux du groupe… la mission de Tuomas Holopainen et sa bande était de nous donner un bon spectacle, et ils ne nous ont certainement pas déçus! La performance du groupe a commencé sur les chapeaux de roue avec Storytime et quelques autres titres bien métal, comme I Wish I Had an Angel et Dead to the World. Nous avons ensuite eu droit à un intermède plus relax avec Slow, Love, Slow et son ambiance de cabaret blues ainsi que quelques titres définitivement plus folk dont l’excellent I Want My Tears Back, The Islander et Last of the Wilds. Durant cette séquence, le musicien anglais Troy Donockley est venu porter main forte au groupe avec ses uilleann pipes (cornemuse irlandaise) et son tin whistle (un type de flûte irlandaise). Le musicien a énormément collaboré aux compositions d’Imaginaerum et sa présence sur la tournée fait évidemment toute la différence. Retour à un son qui “brasse” un peu plus avec l’énergique Planet Hell, s’ensuivit un peu plus tard le fameux cover de Over The Hills and Far Away de Gary Moore auquel Nightwish nous a déjà habitués. Mais cette fois, le son est définitivement nouveau; exit l’approche opératique à laquelle Tarja nous avait habitués, on est ici définitivement plus folk. Différent, certes, mais rafraîchissant est très entraînant, on a beaucoup aimé.

Somme toute, le public a eu droit à une très bonne soirée; les membres de Nightwish sont enthousiastes et interagissent beaucoup avec la foule, sauf peut-être Tuomas, qui semble toujours aussi envoûté au milieu de ses claviers. À chaque spectacle de Nightwish auquel j’ai assisté, le groupe a toujours su me séduire un peu plus et je crois que ça a définitivement été le cas d’une majorité des spectateurs présents. On attend déjà avec impatience leur prochaine visite.

Auteur : David Rioux

Photographe : Paul Blondé

Pour en savoir plus : Nightwish, Kamelot

Korpiklaani & friends @ Club Soda (Montréal)

29 août 2012 – Le groupe finlandais Korpiklaani était de passage au Club Soda pour nous offrir une soirée de folk metal avec une belle brochette d’artistes pour plaire aux paiens de tout acabit. Ils étaient accompagnés du groupe local Valfreya, Metsatoll, Tyr et Moonsorrow.

Valfreya nous ont offert un spectacle aussi déjanté qu’à l’habitude avec leurs costumes à saveur médiévale-fantastique et leurs chansons racontant les prouesses de valereux vikings. Ils ont offert des pièces à saveur épique tirées de leur premier album Path To Eternity (2012) maintenant disponible sous Maple Records. Les amateurs de folk qui n’ont pas encore vu leur spectacle manquent définitivement quelque chose, mais peuvent dormir tranquille: Le groupe est très actif!

Metsatöll a ensuite donné une performance un peu vide, qui a manqué d’énergie et d’originalité. Les pièces du groupe estonien étaient bien exécutées et la voix profonde du multi-instrumentaliste Lauri “Varulven” Õunapuu (Flûte, cornemuse et autres instruments traditionnels) donne un certain charme aux morceaux chantés en estonien et inspirés de légendes est-européennes, mais pas suffisamment pour relever leur qualité. Le son ne rendait pas tout à fait justice aux instruments à vent et les power chords accompagnés de flûte à bec n’ont pas impressionné outre mesure pour le premier passage de Metsatöll à Montréal.

Le groupe Týr, des Iles Féroé, a comme d’habitude impressionné par leurs compositions à saveur folklorique et épique, même avec leur line-up simple de deux guitaristes, un bassiste et un batteur. Ils avaient préparé pour l’occasion un setlist digne de leur répertoire vaste et intéressant, composé autant de chansons lourdes et agressives que de pièces plus calmes et posées. Ils ont électrisé les spectateurs avec plusieurs pièces de leur dernier album, The Lay Of Thrym (Napalm Records, 2011), dont Evening Star et Hall of Freedom, en plus de Sinklars Vísa et des hymnes guerriers Hold the Heathen Hammer High et By The Sword In My Hand, qui sont toujours de grands succèes auprès du public. Týr ont réduit le flafla pseudo-folklorique et fantastique au minimum, ce qui les démarque d’une scène qui devient lentement mais sûrement surchargée.

Moonsorrow ont offert un spectacle à la sauce black metal comme le célèbre groupe finlandais en a donné l’habitude. Ils sont montés sur scène, tachés de pied en cap de faux sang, après une introduction un peu longue. Ils ont rapidement allumé la foule avec la pièce Tähdetön. Le groupe a joué cinq pièces pour une performance d’à peu près quarante minutes, qui a par moments écrasé l’ambiance festive habituelle d’un show folk metal par la pesanteur des influences black qui caractérisent leur son. Moonsorrow fait partie des vieux routiers du pagan metal, leurs premiers enregistrements datant de 1996 et ayant été distribués sur cassette, et ont offert une performance solide qui témoigne de l’expérience des musiciens, tout en ne cadrant pas parfaitement avec l’atmosphère fêtarde habituelle de ce genre de spectacle.

Korpiklaani étaient de retour pour la deuxième fois en deux ans, cette fois pour promouvoir leur nouvel album Manala (Nuclear Blast, 2012). Le groupe finlandais a apporté sa bonne humeur habituelle sur scène, arrivant facilement à faire chanter et danser le public avec leurs airs folkloriques qui bénéficient autant des sonorités classiques du metal que de l’accordéon de Juho Kauppinendu et du violon de Tuomas Rounakari (Un nouveau membre du groupe, qui ressemble étrangement à Obi-Wan Kenobi). Le chanteur Jonne Järvelä avait délaissé la guitare, s’étant fracturé un doigt à son arrivée en Amériqeu du Nord, offrant tout de même une performacne vocale intéressante. Le groupe s’est surtout concentré sur de nouveaux morceaux, dont une version impressionnante de la Ievan Polka (popularisée un peu partout à travers le monde en 2006 par l’animation connue sous le nom de Leekspin) et leurs célèbres chansons incitant à la consommation d’alcools forts. Les chansons en finnois ont été prédominantes lors de leur performance, le groupe ne jouant que trois pièces chantées en anglais: Vodka, Beer Beer et Happy Little Boozer. Le public ne s’en est pas formalisé, loin de là, et s’est même laissé emporter par le joik – le chant traditionnel finlandais– de Järvela, particulièrement sur la chanson Viima. Korpiklaani a encore une fois démontré que, malgré que leurs plus récents albums s’éloignent du matériel plus vieux, et pas toujours pour le mieux,  leur performance live vaut définitivement la peine d’être vue, chantée et dansée!

[simpleviewer gallery_id=”553″]

Auteur: Phil Mandeville

Photographe: David Rioux

Pour en savoir plus : Valfreya, Metsatöll, Týr, Moonsorrow, Korpiklaani

Rhapsody of Fire @ Club Soda

[simpleviewer gallery_id=”424″]

30 mai 2012 – Le groupe italien Rhapsody of Fire était de passage à Montréal après une absence de sept ans. Amateurs de power metal en tous genres se sont donnés rendez-vous au Club Soda pour voir le légendaire ensemble, un des premiers du genre, donner leur spectacle. La présente tournée, lancée pour faire la promotion de leur dernier album From Chaos to Eternity (Nuclear Blast, 2011), est leur première sans le guitariste Luca Turilli, qui s’est séparé du groupe sur des termes amicaux pour continuer son propre projet avec le bassiste Patrice Guers. Ils ont été remplacés par le guitariste Tom Hess (HolyHell) et par le bassiste Oliver Holzwarth. Le groupe a connu un autre malheur avec la rupture de leur association avec le label Nuclear Blast, qui a perturbé le déroulement de la tournée, le groupe n’ayant reçu aucune marchandise à vendre leurs de leurs spectacles et n’ayant même pas de technicien de guitare sur place. Ils ont toutefois offert une performance sans faille et professionnelle, comme on pouvait s’attendre de vieux routiers du power metal, de près de vingt ans d’expérience. Le spectacle a été ouvert par le groupe prog Voyager. Read More

En Route Vers Le Heavy MTL 5 @ Katacombes

[simpleviewer gallery_id=”412″]

16 Mai 2012 – La cinquième et dernière soirée du battle of the bands En Route Vers Le Heavy MTL 5 avant la ronde finale a eu lieu ce mercredi 16 mai, présentée par Dungeon Works et Evenko aux Katacombes. La soirée death/grind a vu s’affronter les groupes Crosstitution, Bookakee, First Fragment et Through Death, devant les juges Jason Rockman (CHOM, Slaves on Dope), Mike Metal (Galaxie Metal), Jon Asher (Asher Media), quelques membres du personnel du promoteur Extensive Enterprise, un organisateur de spectacles du groupe Evenko, Chris Donaldson du groupe Cryptopsy pour représenter la scène locale, et le juge invité et batteur de Cannibal Corpse, Paul Mazurkiewicz. La soirée était brutale et violente, au plus grand plaisir des spectateurs.Read More

Privacy Settings
We use cookies to enhance your experience while using our website. If you are using our Services via a browser you can restrict, block or remove cookies through your web browser settings. We also use content and scripts from third parties that may use tracking technologies. You can selectively provide your consent below to allow such third party embeds. For complete information about the cookies we use, data we collect and how we process them, please check our Privacy Policy
Youtube
Consent to display content from - Youtube
Vimeo
Consent to display content from - Vimeo
Google Maps
Consent to display content from - Google