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Hollysiz @ Le Connexion Café (Toulouse)

DSC_184517 Avril 2014 – C’est un Connexion noir de monde qui reçoit ce soir Cécile Cassel, fille de l’acteur Jean-Pierre Cassel !!! Non, ce n’est pas du cinéma, la jeune et talentueuse actrice a plusieurs cordes à son arc. En plus de jouer la comédie sur grand écran, la demoiselle chante, et vient donc nous présenter à Toulouse son 1er album My Name Is, sortie le 30 septembre dernier. Le Connexion annonce la couleur, en plus d’arborer le Rouge et Blanc de Hollysiz sur l’affiche, un écriteau indique “Concert complet”.

C’est un jeune compositeur/interprète qui ouvre le bal, pour ambiancer la salle. Il s’appelle Gael Faure, certains se poseront la question, “Mais il me semble le connaître ?”. Effectivement, il a participé a l’émission La Nouvelle Star (saison 4 en 2006) sur M6, et atteignait les 1/2 finale. Il prend donc place avec sa guitare sèche devant son micro accompagné de son acolyte Vincent Brulin, lui aussi a la guitare, mais électrique, pour nous proposer 6 morceaux de son répertoire très folk, et une reprise revisité du groupe LCD Soundsystem. Un doux mélange d’accord simple, de mélodie légère et bien construite, et une magnifique voix avec un timbre et un grain tout particulier. Sans nul doute que l’on reverra Gael sur d’autres scènes Toulousaines prochainement, mais pas seulement en 1ère partie.

C’est a 21h45 qu’une belle blonde platine avec son petit short rouge, descend les escaliers menant des loges, pour rejoindre ses 4 musiciens. Un show qui démarre avec une intensité et une tonalité très rock, une agréable surprise. Avec les titres Sponge Friends et OK, le ton est donné. Une ligne de basse qui groove, une guitare sortie d’un bon vieux groupe de rock, et un synthé très année 80, soutenue par une batterie en guise de métronome. Voici la recette de cette artiste pour envouter son public, en saupoudrant de sa voix, tantôt sensuelle, tantôt saturée. La demi-sœur de Vincent Cassel communique avec son public en expliquant son long périple en camion pour venir de Paris et rejoindre Toulouse. “Ces 8H30 de trajet on été éprouvant, mais comment ne pas venir jouer dans la ville rose, ville de Claude Nougaro”, nous dit-elle en rajoutant, “C’est grâce a cet immense artiste que mes parents mon prénommé Cécile, alors merci a toi Claude.” Très touchée d’être ici, applaudis a l’unisson, elle attaque Come Back To Me, pour le plus grand plaisir de tous. Elle sait prendre l’espace sur scène en dansant, sautant, et chantant. Très vite elle contamine tout le Connexion Café. La basse toujours très présente, et un clavier très Pop, nous confirme cet direction funky et disco de l’album, surélevé par une guitare pêchue et rock’n’roll (mention spéciale a son guitariste).
Le concert redescend un peu en intensité dû à certains morceaux très calmes et posés (un peu trop a mon gout), mais elle a le talent pour relancer la machine et à nouveaux embraser le Connexion. Un public conquit, tant par sa musique que par son charme, et son energie. L’ambiance redevient survolté comme sur les titres Tricky Game et Hangover, sans oublié d’excellent cover de The Cure ou Bronski Beat, avec In Between Days et Smalltown Boy, qui nous fait replonger dans notre adolescence (enfin pour ceux qui était né jadis).
Au bout d’1H30 de live, le groupe quitte la scène pour le fameux rappel. Hollysiz revient, cette fois derrière le clavier pour un morceau doux et intimiste du nom de A Shot. Pour finir, Cécile Cassel quitte la scène, mais pas les 4 musiciens, et c’est avec joie et stupéfaction qu’elle réapparait au milieu de la salle, debout sur un table basse, pour chanter une dernière fois son titre phare de son album, Come Back To Me, et faire participer de plus près son public. Elle fait s’accroupir toute l’assemblée pour passer au milieu de tous en les faisant chanter. Puis elle retrouve enfin la scène sous les acclamations du public, et remercie la ville rose pour cet accueil chaleureux, et donne rendez-vous cet automne pour un nouveau partage mais ce coup ci au Bikini.

Un grand merci a Bleu Citron et Auguri Productions pour cette soirée ainsi qu’au Connexion Café pour son accueil, et merci Hollysiz pour ce moment live.

Auteur et Photos : David Torres

Skip The Use @ Le Bikini (Toulouse)

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09 Avril 2014 – En cette fin de journée ensoleillée d’avril, les toulousains et toulousaines, ainsi que beaucoup de gens venus d’autres départements, ont décidés de profiter encore un peu de la chaleur. Ce soir, ils se réchaufferont dans le Bikini qui accueille les Skip The Use.

Le public attend déjà en masse devant les portes alors qu’il est tout juste 19h. Elles s’ouvrent un peu avant 20h et le Bikini peut enfin se remplir.

A 20h30, 4 musiciens prennent place devant nous sur scène et tentent de faire patienter un public attentiste. Cette formation s’appelle Las Aves, avec leur sonorité pop/rock mélangé d’électro, ils essaient d’emmener le public dans leur univers. En vain, la foule est déjà sur une autre planète, celle du Nameless world des STU. Ils sortiront tout de même sous les applaudissements. La salle se rallume et les techniciens sortent le matos des Las Aves pour laisser place à celui des Skip The Use. La température est déjà bien élevée dans le Bikini.

Il est 21h35, le noir tombe dans un Bikini brûlant, et les tant attendus Skip The Use débarquent sur scène. Tour à tour, ils s’installent derrière leur instrument. Les amplis vrombissent, la batterie claque et le clavier raisonne pour une intro énergique afin d’accueillir Matt Bastard, le chanteur charismatique pour un show de près de 2h. C’est avec un 30 Years et le fameux Nameless World de leur dernier opus Little Armagedoon, sortie il y a quelques semaines, que le concert décolle. Et si beaucoup de gens se demandent pourquoi le dernier album est moins rock et percutant que les précédents et où est passé ce côté punk de l’époque de Carving (1er nom du groupe), je les invite à prendre un billet, car c’est en live que ce groupe prend tout son ampleur. Les frappes sèchent et percutantes de Manamax à la batterie, la précision rythmique de la basse de Jay, la folie de Lio au clavier, la guitare saturée et détonante de Yann, et les sauts, cris et danses de Matt, font de ce groupe une valeur sûre de la scène rock Française, comme en témoigne leur victoire de la musique reçu en 2013 pour l‘album rock de l’année. Durant tout le concert, Matt n’hésite pas à communiquer directement avec son public, en le chambrant, en le faisant participer ou en distillant quelques blagues ou anecdotes qui font que l’on se croirait entre amis. Mais le show ne perd pas en énergie pour autant. Mêmes les morceaux les plus calmes sur les albums deviennent comme par magie pleins de peps et de force. Cela est surement dû à leur expérience de la scène, et au fait d’avoir jouer en première partie de nombreux groupe comme les Rage Against The Machine ou Trust à l’époque, ou plus récemment Muse à Nice en Juin 2013.

L’énergie ne baisse à aucun moment et le public le démontre par sa folie aussi grande que celle du groupe. Comme sur People In The Shadow ou toutes la salle hurle “I want you know“. Petit moment d’apaisement pour l’interprétation de titre comme The Wrong Man ou Lio se détache de son clavier pour nous délecter d’un moment de saxophone comme du temps des Carving. Car oui, à leur début il y avait des cuivres. Après cet instant de douceur, Matt demande à son pubic “Est ce que tu sais dire love? Alors chante!” Pour lancer un très bon The Story Of Gods And Men. Après ce moment d’amour vécu avec le Bikini, il décide de re-pimenté tout ça avec 2 morceaux tirés de l’époque des Carving, et c’est parti pour du punk, du vrai, du bon du lourd, qui fait sauter et remuer la tête. Le Bikini dégouline de sueur et l’intensité est toujours aussi puissante. Les riffs de guitare s’enchaînent pour le bonheur de tous. Le set se termine sur leur seul titre en Français Etre Heureux, surement le morceau le plus engagé des Lillois.

C’est le rappel, à peine le temps de crier pour faire trembler les murs du bikini qu’ils sont déjà de retour pour remettre le feu. C’est de la folie sur et devant la scène, la communion entre le groupe et la foule est à son paroxysme. C’est le moment ou Matt décide d’appeler un certain Vivien pour lui souhaiter son anniversaire, il se rapproche du devant de la scène, et Matt et Jay lui explique qu’il se rappellera de ses 30 ans mais que peut être il le regrettera. Monter sur scène pour faire la danse du sexe sera son premier cadeau. Pour le second, Matt lui annonce qu’il ne devra pas touché terre durant tout le dernier morceau. Et c’est parti pour 5mn de slam sur le fameux Bastard Song complètement disjoncté, on peut appelé ça l‘orgie finale !!!

Il est 23h30, le groupe fini par une photo dos au public pour un souvenir que personne n’oubliera. Soirée tout simplement mémorable, vivement le Festival Pause Guitare à Albi le 11 Juillet pour à nouveau poser le cerveau et en prendre plein les oreilles avec les Skip The Use.

SETLIST
– Intro
– 30 Years
– Nameless World
– Lust For You
– Cup Of Coffee
– Pil
– Intro piano / The Taste
– Give Me
– People In The Shadow
– Little Armageddon
– The Wrong Man
– Intro / The Story Of Gods And Men
– Gone Away
– You Are
– Don’t Want To Be A Star
– Ghost
– Etre Heureux
____________________

– Second To None
– Intro / Birds Are Born To Fly
– Bullet
– Bastard Song

Auteur et Photographe : David Torres

Incoming : Hollysiz @ Le Connexion Live (Toulouse)

Cécile Cassel plus connue sous le nom d’Hollysiz, viendra illuminer le Connexion Live ce Jeudi 17 Avril. L’actrice/Chanteuse nous présentera  son 1er opus My Name Is. Boostée par les dernières Victoires de la musique, Hollysiz sera sur la scène de ce café concert pour nous dévoiler son monde musical teinté de pop et de rock. Rendez-vous pris pour ce live intimiste.

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Crédit photo : Hollysiz

Auteur : David Torres

Incoming : Napalm Death @ Le Metronum (Toulouse)

 

C’est dans la salle du Metronum que va résonner le son des « pères » du Grincore, Napalm Death le mercredi 16 Avril. Dans un genre plus Death metal  qu’à leur début en 1982, le groupe de Birmingham viendra tester les murs et l’acoustique de cette nouvelle salle Toulousaine. Une bonne soirée bruyante et metalleuse pour bien secouer la tête, organisée par Noiser avec aussi en premières parties Hammercult, Nolentia et Cop Porn.

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Crédit photo : Napalm Death
Auteur : David Torres

Manu Chao @ Le Bikini (Toulouse)

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31 mars 2014 – Ce soir l’évènement est grand : Manu Chao, le musicien apprécié des altermondialistes, éternel globe-trotter et figure emblématique d’une musique métissée, pose sa guitare et son micro au Bikini de Toulouse, accompagné de son groupe La Ventura. Par cette belle soirée printanière, le public (tous âges confondus) se dirige vers la salle de concert, et en chemin on peut croiser bon nombre de malheureux(ses) recherchant désespérément une place à vendre. Le concert a affiché COMPLET quelques heures seulement après l’ouverture de la billetterie.

C’est la djette au style afro Atodocolor, qui mixe la première partie. Originaire des nuits barcelonaises, elle balance des sonorités hispaniques nous mettant tout de suite dans une chaude ambiance, nous faisant vite oublier que nous sommes lundi. 20h50, elle n’en a pas vraiment envie mais elle quitte la scène et les platines pour céder la place au jeune duo fraternel toulousain Bigflo & Oli accompagné de Mister Benji aux platines. Un duo de rappeurs bien connu du public toulousain, en pleine lumière au niveau national depuis quelques semaines avec leur clip Monsieur Tout le monde, interprété par Kyan Khojandi (héros de ma mini-série Bref).

Sans trop se faire attendre Manu Chao débarque sur scène accompagné de ses 3 musiciens : guitare, basse et batterie. Une synergie humaine et musicale pleine d’énergie s’en dégage.

Enchainant ses célèbres titres, riches de voyages et rencontres autour du monde, tels que ClandestinoLa Vida TombolaLa Primavera ou encore Mala Vida, il enflamme le public, qui saute et danse sans jamais se décourager, à l’instar d’un Manu monté sur ressorts. Ce soir la salle de concert est bouillante et ce n’est pas une simple métaphore, le Bikini transpire la fête. Manu Chao ne cessera de nous répéter « Toulouse vous êtes fous ! ». Véritable bête de scène, indomptable, on se demande à quoi il carbure ? A l’optimisme peut-être !

Des titres populaires, une musique multiculturelle, fusion alternative de rock, punk et ska teintée d’une trentaine d’années passées sur les routes du monde, Manu Chao déborde de générosité pour son public, allant jusqu’à battre le micro contre son cœur, faisant résonner un rythme entêtant. C’est à minuit passé, après plus de 2h30 de live que l’on ressort de la salle, gonflé à bloc, ayant vécu un moment unique et authentique avec un GRAND artiste. Manu, c’est toi qui nous as rendus fous ce soir !

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : David Torres

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