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Détroit @ Festival Pause Guitare 2014

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L’ambiance électrique retomba quelque peu au coucher du soleil pour faire place à l’émotion avec le grand retour de Bertrand Cantat et son nouveau groupe Détroit. La recette Détroit c’est des textes amplis de sensibilités, qui auront même fait tomber quelques larmes aux plus nostalgiques d’entre nous, et avec quelque titres plus énergiques dont 2 reprises mythiques de Noir Désir : Lazy et Totasky. Bertrand Cantat est accompagné sur ce nouveau projet par le bassiste Pascal Humbert connu pour avoir fondé le groupe de rock américain 16 Horsepower.

Pour accentuer le côté dramatique des textes, les musiciens jouent dans la pénombre avec 2 écrans géants en arrière de scène reprenant des mots importants des morceaux ou affichant des formes abstraites. Une atmosphère glaciale qui accapare nos pensés et nos regards s’installe inlassablement sur certains titres du groupes extraits de l’album Horizons.

Néanmoins Bertrand Cantat n’hésite pas à esquisser de nombreux sourires et remercie à maintes occasions son public de longue date.

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Auteur : Antony Chardon

Photographes: Antony Chardon et David Torres

The Hives @ Festival Pause Guitare 2014

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Le clou de la seconde soirée sur la scène de Pratgraussals sera pour le groupe The Hives et leurs membres complètement disjonctés. Pendant 1h30 le groupe nous a insufflé une bouffée d’énergie positive et on a eu droit à une ambiance complètement surréaliste.

The Hives c’est 5 gars habillés en costume blanc qui sautent et retournent la scène sans cesse durant leurs concerts. Ils nous ont joués en grande partie des morceaux de leur second et meilleur album Veni Vidi Vicious, sortie en 2000, comme Die All Right, Main Offender et Hate To Say I Told You So. On n’oubliera pas non plus le titre culte du groupe Tick Tick Boom qui a augmenté encore d’un niveau le délire général du public.

Howlin’ Pelle Almqvist au chant nous a parlé avec un français correct tout au long du concert et n’a pas cessé d’animer la foule avec des phrases simples mais efficaces comme “Vous êtes fatigués ??”. Ses très nombreux discours mettant en avant son égo surdimensionné peut parfois agacer quand on est là pour la musique, mais ça a plutôt eu pour effet de faire rire l’assemblée. Il est également descendu dans le pit à plusieurs reprise pour tendre son micro et faire chanter son public. Il nous a également gratifié de plusieurs slams avec ses fans.

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Auteur : Antony Chardon

Photographes: Antony Chardon et David Torres

Skip The Use @ Festival Pause Guitare 2014

20140710-12PauseGuitare-2014Après trois années à tourner non-stop dans toutes les salles et festivals de France, le groupe du Nord Pas de Calais, Skip The Use déposait son rock punk pour la première fois à Albi. Les membres survoltés de Skip The Use ont fait danser le public pendant plus d’une heure avec le grain de folie que nous leur connaissons. Au programme de leur set explosif un mix des anciens titres avec Ghost ou Bastard Song (qui a conclus le concert), ainsi que des titres de leur nouvel album dont leur dernier single contre l’homophobie : The Story Of Gods And Men.

Comme Mat Bastard aime à le dire : “On avait un groupe de Punk avant mais personne ne voulait de nous, alors on a monté un groupe en parallèle avec des petits enfants qui chantent afin de se faire inviter à jouer sur des festivals comme Pause Guitare. Mais au bout d’un moment, on en a plus rien à branler !!!!”. A ce moment le punk et le chaos a repris possession des membres de Skip The Use avec un medley sur vitaminé bouclé avec le titre phare du groupe Rage Against The Machine: Killing The Name.

On notera également une très forte complicité entre tous les musiciens du groupe avec une mise en scène léchée mais quasi identique à chaque concert. Skip The Use est véritablement un groupe de live et comme tout showman qui se respecte, Mat Bastard a remercié son public en prenant un mini bain de foule et en allant chanter sur la passerelle des PMR (Personnes à mobilité réduite). Le Geste est beau et les festivaliers les remercieront comme il se le doit.

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Auteur : Antony Chardon

Photographes: Antony Chardon et David Torres

John Butler Trio @ Festival Pause Guitare 2014

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Pas encore reconnu à sa juste valeur en France, c’est le trio australien, emmené par son charismatique chanteur/guitariste, John Butler, qui a ouvert la 2nd soirée du festival Pause Guitare à Pratgraussals. Avec un mélange de rock, de blues et de reggae, il a su transporter, en toute simplicité et avec une aisance hors pair gratte à la main, un nouveau public 100% conquit à sa cause. Accompagné par Byron Luiters à la basse et contrebasse, et par son nouveau batteur Grant Gerathy, ils nous ont interprétés une grande partie du registre du groupe dont Zébra ainsi que des nouveautés extraits de l’album Flesh & Blood. On a pu voir au bout de son heure de set le sourire et la festivité s’emparer du public albigeois. Concert réussit pour la plus belle découverte des festivaliers.

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Auteur : Antony Chardon

Photographes: Antony Chardon et David Torres

-M- @ Festival Pause Guitare 2014

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C’est Matthieu Chédid alias -M- qui a l’honneur de clôturer cette première soirée. Il est un peu plus de 23h30 quand le Machistador débarque sur scène dans une ambiance survoltée, lunette lumineuse sur le nez, il est là, il est prêt!

Pour ce concert, M nous a concocté un répertoire habituel avec l’interprétation des titres phares du groupe comme “Le complexe du corn flaks”, “La seine”, “Onde sensuelle”. Ses musiciens Dorion Fiszel et Brad Thomas Ackley nous ont également gratifiés de nombreux intermèdes musicaux comme les reprises de “Killing in the name” de Rage Against The Machine ainsi que celle de Mc HammerCan’t touch this”.

Dans sa grande générosité, Matthieu Chédid a également fait monter comme à son habitude 2 enfants du public sur scène avec lui pour qu’ils participent à la fête. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’un dénommé Loic voudrait également s’exprimer. Pas de problème, pour –M- qui l’invita à le rejoindre. Un fan, qui disons le, avait tout de même bien arrosé le début du festival, lui expliqua être déçu par les prestations récentes de l’artiste lui qui le suis depuis une quinzaine d’années. Matthieu Chédid accepte la critique, le remercie et fait redescendre le jeune homme. The show must go on!

S’en suivra un beau moment entre guitaristes avec le retour sur scène de Yodélice. Le spectacle se terminera très tard dans la nuit avec entre autre le titre “Je dis M” sur lequel -M- se jettera dans le public, guitare à la main, offrant au public un slam de quelques secondes.

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Auteur: Gallenstein Elodie

Photographes : Antony Chardon et David Torres

Joe Bonamassa @ Le Zénith de Toulouse

DSC_4528bis19 Juin 2014 – En ce jeudi soir, le Zénith de Toulouse sonnera blues avec la présence de Joe Bonamassa dans notre ville rose. Du haut de ses 37 ans, ce jeune virtuose de la guitare écume les scènes du monde entier depuis 25 ans. Déjà à l’âge de 12 ans, le jeune Joe faisait la 1ère partie du légendaire blues man BB King et jouait auprès des plus grands comme Eric Clapton, Gary Moore, Buddy Guy, ZZ Top, Beth Hart et bien d’autres encore. Il n’est donc pas étonnant qu’1/4 de siècle plus tard, il soit considéré comme l’un des plus grands guitaristes de notre époque, voire de tous les temps.

Après cette courte présentation, passons aux choses sérieuses. Et une chose est sûre c’est qu’il ne fallait pas être en retard. A 20h pétante une petite intro résonne dans le Zénith encore plongé dans le noir, et la lumière éclaire petit à petit la scène. C’est ainsi que Joe Bonamassa fait son entrée, armé de sa Gibson Les Paul pour électriser la salle avec le classique Dust Bowl extrait de son album du même nom. Il enchaîne les morceaux, tantôt rock, tantôt blues avec une aisance déconcertante, un feeling digne des plus grands guitare héro. Il emmène son public dans son univers à coup de riffs bien pêchus, et de solos improbables tel une réincarnation de Jimi Hendrix. Mais il est impossible, ou presque, de tenir une prestation scénique seul avec sa guitare 6 cordes, Joe Bonamassa sait s’entourer des meilleurs musiciens. Carmin Rojas à la basse, qui a entre autres accompagné David Bowie, Tina Turner et Stevie Wonder. Lenny Castro aux percus, que l’on a pu voir au côté de Al Jarreau, Diana Ross, Stevie Wonder, Toto et Fleetwood Mac. Sans oublier Tal Bergman à la batterie qui par le passé a enflammé la scène aux côtés de Billy Idol, Chaka Khan et Simple Minds. Et pour terminer, c’est Derek Sherinian qui fût choisi pour s’installer derrière le clavier comme il l’avait fait auparavant pour Dream Theater, Yngwie Malmsteen, Zach Wilde et Alice Cooper. Excusez du peu. Du talent à l’état pur derrière chaque instrument pour une sonorité et un groove parfait. Et cela s’entend. Un plaisir pour les oreilles et un régal pour les yeux. Ils nous ont offert des morceaux tels que Blues Deluxe, Sloe Gin ou autres Who’s Been Talking issus des albums précédents, ainsi que des morceaux de son futur album (sortie prévue à l’automne prochain), comme le somptueux Oh Beautiful. Du pur bonheur pour un public déjà conquis.

Monsieur Bonamassa avec ses Gibson, Fender et autres Musicman, couplées à sa voix d’une justesse irréprochable, est certes mis en avant  par ses musiciens, mais il n’en reste pas moins reconnaissant d’être si bien entouré. Comme sur certains titres ou il s’efface du devant de la scène pour laisser place à un solo piano et orgue de Derek Sherinian. Ou encore, ce mémorable tête a tête percu/batterie délivré par Lenny Castro et Tal Bergman seuls sur scène, du grand art. Et c’est après 10 bonnes minutes et le retour du groupe au complet, que le prodige américain reprend sa place en devant de scène pour un solo d’une intensité exceptionnelle. Le set se terminera sur Ballad Of John Henry.

La salle est désormais debout et scande son nom pour un rappel. La configuration du Zénith en place assise, me laisse un petit gout amer quant à l’énergie du public. Celle-ci  pourrait être amplifiée si les spectateurs étaient debout, pour bouger et danser. Ce sera la seule fausse note de la soirée.

Et après quelques minutes d’applaudissements chaleureux, Joe à la guitare et Derek au clavier reviennent pour un morceau légèrement mystique du nom de Django tiré de l’album You And Me, rejoints par les autres membres du groupe pour clore un concert d’une qualité rare. Apres 1h45 de show, peut être un peu juste pour certains au vu du prix des places allant jusqu’à 100€, Joe et les membres du groupes viennent saluer au plus près leur public avant de se retirer. Mais Joe Bonamassa en live est un vrai phénomène, et le public reviendra sans hésitation, même avec des prix aussi hauts, car ça en vaut vraiment le coup. Merci Maestro !

SETLIST :

Dust Bowl
Oh Beautiful
Who’s Been Talking
Blues Deluxe
Slow Train
Song Of Yesterday
Love Ain’t Love Song
Sloe Gin
Ballad Of John Henry
———————–
Django
Mountain Time

Auteur & Photographe: David Torres

Incoming : Joe Bonamassa @ Le Zénith (Toulouse)

Il y a 2 ans quasi jour pour jour (30 juin 2012), Joe Bonamassa venait se produire sur la scène du Casino Théâtre Barrière en session acoustique. Et c’est avec plaisir que le prodige américain reviens nous voir le 19 Juin prochain, mais cette fois ci au Zénith de Toulouse pour un show plus électrisé. Le rendez-vous est pris pour sans nul doute une des claques musicales de l’année.

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Crédit photo : Joe Bonamassa

Auteur : David Torres

Incoming : Before Party Xtreme Fest 2014 @ La Dynamo (Toulouse)

1392672638Ce Jeudi 8 Mai La Dynamo ouvrira ses portes au Before Party Xtreme Fest 2014. Un voyage mémorable attend les Toulousains. Venus pour l’occasion de Los Angeles, Melbourne, Manchester et La Calamine en Belgique, 4 groupes de renoms vous serviront du bon Hardcore qui déménage. Terror, Deez Nuts, Nasty et Broken Teeth feront bouger et sauter toute La Dynamo. Alors prenez rendez-vous pour une soirée intense proposée par Noiser et Pollux Association en ce jour férié !

Crédit Photo : Terror

Auteur : David Torres

Alborosie @ Le Bikini (Toulouse)

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23 avril – Grosse soirée reggae ce soir là : Alborosie, The Banyans et Maranto étaient de passage au bikini.

The Banyans ont fièrement assuré la première partie. Originaires du sud-ouest, ils jouaient à domicile. Dans un style très roots et mélodieux, bâti par de profondes basses, ils ont posé les bases de la soirée. Le groupe est composé de six musiciens jouant en parfaite symbiose, y compris le chanteur à la guitare, dont la voix se pose très bien sur le son produit. Après une quarantaine de minutes, Maranto a apporté sa voix au groupe, ce qui a donné une nouvelle dimension à la prestation des Banyans.

La salle s’est progressivement remplie durant la première partie jusqu’à être pleine pour le tant attendu Alborosie. Pour réchauffer la salle, ses musiciens ont commencé par jouer un medley de ses plus gros titres. Une fois le public à point, Alborosie a accouru sur scène tout en posant sa voix puissante sur le son de Still Blazing. Sautant dans tout les sens en faisant tournoyer ses dreads, il a été largement à la hauteur de sa renommée. Très énergique il a captivé le public grâce à son jeu de scène. Mimant un fusil avec une de ses dreads, il tire dans les airs sur Police in Helicopter. Il nous a également bluffé en jouant les chanteurs d’opéra italien sur International Drama. Pendant environ 2 heures, il a enchainé ses plus gros titres comme Kingston Town, I Rusalem, No Cocain, Real Story ou Kingdom of Zion. Ses musiciens ont fait plaisir à voir et à entendre pour leur motivation ainsi que leur reggae pointu et puissant. Sur la fin d’un morceau, le batteur déchainé termine son solo en arrêtant sa cymbale avec ses dents… A plusieurs reprises Alborosie lâche son micro, d’abord au choriste du groupe qui nous pose un gros flow raggamuffin, ensuite au pianiste qui part en beatbox puis à Maranto venu faire un passage sur sa scène. Après un long rappel, le concert s’est clôturé sous les applaudissements du public qui en redemandait.

Auteur : Philippe Jestin

Photographe : David Torres

Napalm Death @ Le Metronum

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16 Avril 2014 – C’est au Métronum, nouvelle salle Toulousaine fraichement sortie de terre il y a 2 mois, que la soirée 100% Métal s’est déroulé ! Tout juste arrivé devant le bunker de Borderouge, près d’une centaine de metaleux attendent sagement déjà devant les portes. Ce sera du Grindcore, style musical extrême issu du Crust Punk mélangé à du Death Metal, avec pas moins de 4 groupes. Il y aura 2 groupes Toulousains, Cop Porn et Nolentia, et en tête d’affiche la formation originaire de Tel-Aviv, Hammercult, et les maitres en la matière du Grind, Napalm Death.

Devant une salle pas encore remplie, les jeunes Toulousains de Cop Porn lancent les 1ere notes de gratte. Pas forcement évident et facile d’attaquer dans une salle a moitié vide et pas encore très réceptive. Le groupe, durant les 15 minutes imparties, proposent un maximum de morceaux de leur répertoire. Certains morceaux ne durent que quelques secondes, mais c’est comme ça que ça marche dans le Grind. L’intensité et la vitesse du jeu priment sur la longueur des morceaux.

Après un changement de matos, Nolentia, encore un groupe de la région, nous propose son Grind rageur. Un trio sévèrement agressif dans les riffs, doublé d’une grosse caisse très efficace et d’une ligne de basse percutante. Suffisamment convaincant pour faire rentrer les derniers retardataires restés dehors. Ils tiennent un rythme infernal tout le long de leur set, ce qui permettra à tout le public de bien commencer à secouer la tête. Le concept guitare/basse/batterie marche très bien dans le métal aussi, pas besoin de supplément et d’artifice pour envoyer du lourd, comme a pu le démontrer Nolentia durant cette grosse demi heure. Un trio efficace, rapide, et carré pour un bon moment de Grind.

Après une courte pause, les hostilités continuent avec Hammercult. Ce groupe est un peu à l’opposé des dinosaures de Napalm Death, niveau ancienneté avec tous juste 4 ans d’existence. Et pourtant leur présence scénique et leur aisance musicale sont indéniables, et laisserai à penser à une longévité et une expérience bien plus grande. Le chanteur bodybuildé, très actif et démonstratif, met le feu à la salle et fini de remuer tout le Métronum, accompagné par une guitare et une basse qui envoient du bon son et des riffs très Métal. Des compos moins Grind que leurs prédécesseurs, mais tout aussi dévastatrices, comme en démontre tout les slammers montant sur la scène et se jetant dans le public. Vraiment un régal pour mes oreilles novices, ce sera pour moi un très bon dépucelage auditif. Mention spéciale pour Hammercult, à voir et même plutôt 2 fois qu’1. Le public de connaisseur ne s’y trompe pas, en réclamant un autre morceau à la fin du set. Souhait exaucé. Sans nul doute que ce groupe Israélien a de longues années de carrière devant lui.

C’est vers 22h15, que les papas, que dis-je, les papys du Grind débarquent sur scène. Papys sans aucune connotation péjorative, juste les précurseurs de ce style musical avec plus de 30ans de carrière. Napalm Death, groupe mythique de Birmingham, va finir de secouer tout ce petit monde avec un Grind radicalement plus violent et moins Métal qu’Hammercult. Effectivement les Anglais ne dérogent pas à leurs règles, envoyer du gros son, du lourd avec une rapidité déconcertante, une basse bien présente, une guitare énervée, soutenue par un batteur propre mais légèrement en retrait du reste du groupe. Et que dire de ce chanteur, hurlant, gesticulant sur toute la scène pour assouvir la passion de cette foule qui lance des pogos dans tous les sens. Je ne pensais pas que l’on pouvais secouer la tête comme le démontre le chanteur Mark “Barney” Greenway toute la durée du concert. Une énergie de dingue transmis sans concession à tout le public ce soir. Même avec l’âge, ce groupe ne vieilli pas, il se bonifie. Une bonne soirée Métal comme on les aime.

Un grand merci à la salle du Métronum pour son accueil, ainsi qu’à Noiser et Shabaz Prod pour l’organisation de cette excellente soirée, et bien évidement aux 4 groupes pour leur prestation.

Auteur et Photos : David Torres

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