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Les meilleurs albums métal québécois de 2021 Selon notre chroniqueur Maxime Pagé

Non seulement 2021 a été une année marquante pour le métal à l’international, mais nous avons également eu une cuvée remarquable du côté du métal local! Voici ma liste des meilleurs albums métal québécois sortis cette année!

#1 Deviant ProcessNurture

Quand une nouvelle année commence, on a parfois déjà une idée de qui pourrait se retrouver au top de notre liste. Et bien je dois vous dire que Nurture de Deviant Process a été une énorme surprise pour moi avec leur musique technique, proggy et remplie d’émotion! Cet album-là est tout simplement démentiel, point final!

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#2 First FragmentGloire éternelle

J’attendais de pied ferme la sortie du nouvel album de First Fragment, Gloire éternelle, mais je ne pensais clairement pas aimer autant! C’est carrément de la haute voltige musicale, la virtuosité à l’état pur! Quand tu te fais une tendinite à faire du air guitar, c’est que c’est intense en maudit!

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#3 Burning The Oppressor Damnation

Si la musique de Burning The Oppressor n’était pas trop à mon goût par le passé, c’est tout autre chose avec Damnation! On est passé du deathcore à un death metal teinté de hardcore et assez mélodique qui rentre au poste en s’il-vous-plaît! Une de mes plus belles surprises cette année!

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#4 Hands Of DespairThe Crimson Boughs And Other Short Tales

Hands Of Despair a toujours été un de mes groupes fétiches et j’avais vraiment hâte d’entendre du nouveau matériel. Crimson Boughs And Other Short Tales s’éloigne un peu de leur côté plus mélancolique au profit d’une sonorité plus death metal et ça punche solide! C’est clairement la meilleure qualité de son qu’ils ont eue jusqu’à maintenant!

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#5 Confined To OblivionResumption

J’ai connu Confined To Oblivion à leurs débuts et je peux dire que Resumption est le résultat le plus abouti jusqu’à maintenant! On a un album avec une solide production et leur nouveau chanteur fait un travail remarquable. T’aimes le metalcore mélodique? C’est sûr que tu vas aimé!

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#6 Hatalom Occhiolism

Les gars d’Hatalom ont sorti un foutu gros album cette année avec Occhiolism! On y trouve tout ce que t’as besoin : une musique technique, brutale, mais aussi mélodique. Si je n’étais pas le plus grand fan à leur début, là ils viennent de me gagner pas mal!

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#7 Spectral WoundA Diabolic Thirst

Pour moi, le prix du meilleur album de black metal local revient à Spectral Wound avec leur excellent album A Diabolic Thirst! Dès que j’ai entendu l’extrait Frigid And Spellbound, je savais que je tenais là quelque chose de spécial et, sérieusement, je me demande ce que tu pourrais demander de plus en terme de black metal après avoir écouté un album comme ça!

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#8 MalebrancheMorcelé

Après avoir vu Malebranche en spectacle et avoir acheté leur premier EP Enlisé sorti en 2017, j’y avais vu énormément de potentiel. Morcelé est leur tout premier album et, en terme de post-black metal, c’est vraiment réussi. C’est brutal, c’est mélancolique, c’est tout ce dont tu as besoin!

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#9 Starlight RitualSealed In Starlight

Avant cette année, je n’avais jamais entendu parler de Starlight Ritual et c’est grâce à mes chums de chez Metal Minded que j’ai fait la découverte! Sealed In Starlight nous offre un heavy metal très old-school et efficace et j’ai passé un bon moment à l’écouter!

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#10 ÉpiphanieL’aube

L’album L’aube du groupe Épiphanie (autrefois Epiphany From The Abyss) est vraiment un cas particulier avec son mélange très éclectique de genres musicaux qui, à première vue, ne vont pas nécessairement ensemble. Je les décrirais comme un mix entre Porcupine Tree et Harmonium avec une touche de gros metal gras. Le résultat est vraiment unique, inspirant et intéressant!

Auteur : Maxime Pagé

Burning The Oppressor – Damnation Critique d'album

Cela faisait un bon moment que les fans attendaient le nouvel opus du groupe montréalais Burning The Oppressor. Même moi, après avoir entendu les nouvelles compos lors de leur prestation en première partie de Jinjer à l’automne 2019, j’étais tout de même curieux d’entendre la suite. Damnation sortira officiellement le 29 octobre prochain sur le label Candlelight Records et j’ai eu la chance de l’entendre en primeur! Est-ce que ça va être aussi brutal que leur album précédent Bloodshed? Est-ce que je risque d’avoir le cerveau décapé après cette écoute? Mais, la vraie question à se poser : Comment ça sonne?

Une des premières choses que l’on remarque avec cet album, c’est à quel point la production sonne comme une tonne de briques! Tous les instruments sont bien audibles, la voix est puissante et bien maîtrisée et tout a été orchestré pour te sacrer une volée monumentale. On va se le dire, Burning The Oppressor oeuvre dans un death metal que j’aime bien, et ce, pour une raison bien particulière : leurs compositions sont axées sur les riffs! Toutes leurs chansons punchent dangereusement et c’est presque impossible de ne pas headbanger, surtout avec Black Eye et Infamous Human Beast qui, à quelques moments, me font penser au vieux matériel du groupe polonais Hate du temps des albums Anaclasis : A Haunting Gospel Of Malice And Hatred et Morphosis. J’ai également bien aimé le côté plus hardcore des chansons Damnation et Insanity qui apportait une belle variété à l’album. Mais je pense que leur chanson la mieux exécutée et la plus sentie est sans aucun doute Seven Generations Raped avec la thématique très sombre qu’est l’assimilation des Premières Nations. En fait, tout l’album tourne autour de cette thématique!

Même si j’ai apprécié Damnation, il y a cependant quelques petits détails qui accrochent un peu de mon côté. Premièrement, malgré les riffs lourds et les compos qui s’enchaînaient bien, j’ai trouvé le tout un peu trop long. C’est plutôt rare aujourd’hui pour un album de death metal d’afficher pas loin d’une heure au compteur. Par conséquent, j’ai trouvé que plusieurs chansons agissaient un peu comme des fillers. Cela nous apporte à mon deuxième point qu’est le côté un peu inégal de cet album. Si les compos béton se trouvent surtout au milieu, j’ai trouvé les chansons du début et de la fin un peu décevantes, et surtout, moins mémorables. C’est surtout le cas pour The Oppressor, Martyrize et Warrior. Sachant ce dont le groupe est capable, je les ai trouvées un peu plus simplistes que le reste.

Dans l’ensemble, Damnation de Burning The Oppressor est très solide et plaira certainement aux fans de death pesant mais aussi mélodique. Disons que l’attente en aura valu la peine!

7.5/10

Le groupe sera de passage au Nord-Ouest Café de Trois-Rivières le 12 novembre prochain avec Nova Spei et Thrash La Reine, cliquez ici pour toutes les infos!

Auteur : Maxime Pagé

Jinjer @ Théâtre Corona (Montréal)

Le groupe ukrainien Jinjer était de passage au Théâtre Corona dimanche soir et ça promettait d’être tout un succès! Après être passé de l’Astral au Corona à cause de la demande trop élevée, il était clair qu’on allait avoir une soirée du tonnerre! Dans le cadre de ce spectacle, les groupes The Browning, Sumo Cyco et Burning The Oppressor assuraient la première partie.

Burning The Oppressor : Une bonne prestation

J’avais déjà vu le groupe Burning The Oppressor au Heavy Montreal l’an passé et j’avais vraiment été déçu de la qualité de son dont ils avaient bénéficiée. J’espèrais alors que cette fois-ci allait être la bonne car en album, le groupe sonne vraiment comme un dix-roues qui vous frappe de plein fouet. Est-ce que mes attentes allaient être enfin rencontrées? Oui et non en fait. Si ça sonnait mieux que l’an dernier, la qualité de son demeurait très ordinaire. Le son de la guitare lead était nettement plus fort que l’autre, le drum ne punchait pas autant que j’aurais voulu et j’ai vraiment eu l’impression que le micro du chanteur saturait la plupart du temps. J’ai aussi remarqué que leur guitariste David Bérard n’était pas présent sur scène mais je su par la suite qu’une blessure à la main en était la cause. Malgré tout, les gars ont tout de même démontré une énergie débordante et nous avons même eu droit à deux nouvelles pièces qui paraîtront sur le prochain album intitulé Damnation. J’espère sérieusement voir le groupe dans de meilleures conditions sonores car Burning The Oppressor est un groupe qui vaut le détour!

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Sumo Cyco : Pas tellement impressionné

Sumo Cyco était le prochain groupe à se présenter sur scène et je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Je ne passerai pas par quatre chemin : je n’ai vraiment pas été impressionné par ce groupe que j’ai vraiment trouvé trop pop bonbon. Musicalement, mon opinion est partagé quant à comment je pourrais décrire le groupe. C’est comme si No Doubt faisait du metal ou encore une version PG-13 de Butcher Babies. Dans les deux cas, je n’ai pas vraiment aimé leur musique. La chanteuse Skye Sweetnam a un range vocal respectacle mais son attitude et son look faisaient un peu trop cirque/Harley Quinn à mon goût. La foule a été assez timide au début de leur set et c’est seulement lors de leur interprétation du classique de System Of A Down B.Y.O.B. qu’on a pu constater du mouvement au parterre. Ce que je ne peux pas nier, c’est que les musiciens avaient une très bonne énergie et les bains de foule ont été assez fréquents, même si le groupe ne disposait que de trente minutes. On ne peut pas dire que je sois devenu le plus grand fan de Sumo Cyco, mais j’admire tout de même leur dévotion et leur énergie qui a été en soi assez contagieuse.

Setlist : The Ugly, Undefeated, Free Yourself, Sleep Tight, B.Y.O.B. (System Of A Down Cover), Run With The Giants, Love You Wrong, Fuel My Fire, Move Moutains

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The Browning : Par où commencer…

J’avais souvent entendu parler du groupe The Browning par des amis qui aiment beaucoup le metalcore et les breakdowns et je n’étais pas vraiment convaincu que j’allais apprécier leur prestation. Mais je n’étais clairement pas prêt à ce que j’allais voir et entendre en ce lundi soir. Le groupe n’est pas seulement un groupe de metalcore conventionnel, c’est du electronicore. Toutes les intros sonnaient comme si on allait passer une fin de semaine à IleSoniq et finissait par devenir une grosse succession de breakdowns. Vous vous dites sûrement : “Ouais mais en bout de ligne, ça ne doit pas être si pire que ça non?” Eh bien…oui. Toutes les chansons se ressemblaient et avaient la même structure. Je ne crois pas avoir même entendu un seul riff au cours de leur prestation, que des breakdowns! Que. Des. Breakdowns. Quand tu ne connais pas le groupe et que tu peux déjà prévoir comment la chanson va sonner, il y a un problème. Quelqu’un m’a dit qu’il admirait le fait qu’ils se donnent comme des malades sur scène, mais c’est vraiment facile de se donner à ce point quand tu ne joues pratiquement pas de ton instrument! Le groupe aurait eu plus de mérite s’il avait eu un DJ/keyboard player pour rendre le tout plus live et surtout plus organique. Le seul point positif que j’ai trouvé de leur prestation est que l’éclairage était vraiment bien et fittait avec leur musique. Ce fut pour moi un 45 minutes assez pénible et je ne comprends toujours pas comment des groupes comme ça peuvent avoir autant de succès. Désolé pour les fans, mais ce n’est clairement pas pour moi.

Setlist : Beyond Stone, Final Breath, Carnage, Pure Evil, Disconnect, Awaken The Omega, Optophobia, Dragon, Skybreaker, Geist

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Jinjer : Quelque peu décevant

La dernière fois que j’ai vu Jinjer en spectacle, c’était en avril 2018 en première partie de Cradle Of Filth et j’avais vraiment été impressionné par leur performance brutale et ultra énergique. À mon avis, ce n’est pas pour rien que le groupe s’est developpé une renommée béton en si peu de temps et ils le méritent amplement. C’est donc en tant que tête d’affiche que je les ai retrouvés lundi soir et, malheureusement, j’ai été quelque peu déçu. L’énergie que j’avais vu l’an passé n’était pas tellement au rendez-vous alors que je voyais un groupe qui semblait visiblement fatigué par la tournée intensive dans laquelle il se trouve pour encore un bon moment. Tatiana Shmailyuk se donnait comme elle pouvait mais j’ai même trouvé qu’au niveau vocal, elle semblait avoir quelques difficultés avec les notes plus hautes. J’ai été aussi un peu dérangé par l’abus de stroboscopes pendant les chansons et c’était dommage car le reste du jeu de lumières était très bien exécuté. Les autres musiciens ont donné une performance quasi impeccable mais j’ai aussi trouvé que la qualité du son n’était pas optimale alors que j’avais un peu de difficulté à distinguer les différents riffs au profit d’une batterie dont le volume était peut-être un peu trop fort. On a quand même été gâtés avec une setlist bien balancée avec des classiques comme Who’s Gonna Be The One, Captain Clock et Pisces ainsi que deux chansons qui paraîtront sur leur prochain album Macro dont Judgement (& Punishment) et Retrospection. Jinjer a offert une prestation correcte mais le groupe semblait un peu au bout du rouleau et mériterait peut-être une journée de congé sur cette tournée.

Setlist : Teacher, Teacher, Sit Stay Roll Over, Ape, Judgment (& Punishment), I Speak Astronomy, Dreadful Moments, Who’s Gonna Be The One, Retrospection, Perennial, Captain Clock, Bad Water, Outlander, No Hoard Of Value, Cloud Factory, Pisces

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Alexandre Guay

Heavy Montreal 2018 (Jour 1) @ Parc Jean-Drapeau (Montréal)

Après une absence d’un an, Evenko revenait à la charge avec la neuvième édition du Heavy Montréal. Compte tenu des rénovations sur le site habituel du parc Jean-Drapeau, les festivaliers ont donc rendez-vous sur le nouvel emplacement aménager sur le circuit Gilles Villeneuve.

Burning The Oppressor

Ma journée de samedi a commencé avec les gagnants du concours En route vers Heavy Montreal 2018, soit le groupe de montréalais Burning The Oppressor. Malgré le fait qu’ils jouaient assez tôt, plusieurs personnes s’étaient déjà amassées devant la Scène du Jardin pour les encourager et entendre des titres de leur plus récent album, Bloodshed. Malheureusement pour eux, la qualité de son était vraiment médiocre au point de rendre difficile l’appréciation de leur musique. L’intensité était visible mais aucunement audible, et pour une musique aussi intense que la leur, c’était décevant. Les musiciens se donnaient comme ils pouvaient et c’était vraiment navrant que le tout soit gâché pour un mauvais son. Qu’à cela ne tienne, les gens présents ont eu l’air d’apprécier leur prestation qui était des plus brutales. D’offrir un son aussi mauvais pour les gagnants d’un concours, je trouve ça particulièrement cheap.

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Jungle Rot

Après la piètre qualité du son de la Scène du Jardin, j’avais quelques appréhensions quant à la performance de Jungle Rot. Ils ont l’habitude d’offrir une solide performance et ça aurait été désolant de ne pas pouvoir en profiter. Heureusement pour eux, la qualité de son s’était nettement améliorée et ça rentrait au poste! Ils ont profité de l’occasion pour faire la promotion de leur nouvel album éponyme qui semble être bien apprécié autant par les fans que par la critique. Le voix de Dave Matrise est toujours aussi grasse et leur death metal old-school et groovy a causé le premier moshpit convainquant que j’ai pu voir jusqu’à maintenant. La foule avait aussi nettement grossi et était beaucoup plus intense. Après une bonne demie heure de matériel, les gars de Jungle Rot ont tiré leur révérence devant une foule des plus suintantes!

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Lee Aaron

Même s’il est encore tôt dans la journée, Lee Aarron arrive sur la Scène de l’Apocalypse et offre aux amateurs l’excellente Metal Queen en début de prestation. Les musiciens sont en grande forme et sont très dynamiques sur scène. Disposant de 40 minutes seulement, il est tout à fait normal d’enchaîner rapidement les classiques en début de prestation. Some Girls Do et Sex With Love font rapidement réagir les amateurs et plusieurs d’entre eux chantent et hochent leur tête au rythme de la musique. La formation profite aussi de cette occasion pour jouer des pièces plus récentes comme Diamond BabyFire And Gasoline et American High. Comme on peut s’y attendre, les amateurs sont plus attentifs que participatifs, mais plusieurs d’entre eux continuent à chanter haut et fort avec Lee. Comme à son habitude, la prestation du guitariste Sean Kelly est très énergique et cela se transmet rapidement dans la foule. Cette courte prestation prend fin avec la pièce Watcha Do To My Body, et les amateurs ne se gênent pas pour chanter le refrain haut et fort. À voir le sourire des musiciens, ces derniers étaient très heureux de la réception des amateurs.

Setlist: Metal Queen, Some Girls Do, Sex With Love, Diamond Baby, Fire And Gasoline, Hands On, American High, I’m A Woman (Koko Taylor Cover), Watcha Do To My Body

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The Black Dahlia Murder

Je me suis dirigé par la suite vers la Scène de la Forêt pour voir la prestation du groupe américain The Black Dahlia Murder pour qui une foule énorme s’était déplacée. Trevor Strnad et sa bande n’en sont clairement pas à leur première fois à Montréal et il est clair qu’ils avaient déjà une bonne partie des gens présents dans leur poche. Tout a commencé avec Widowmaker tirée de leur plus récent album Nightbringers et c’était très solide! Le soleil commençait à taper assez fort et l’intensité du moshpit était remarquable. Le son était excellent et tous les musiciens étaient très énergiques. Bien qu’un majorité des chansons provenaient du dernier album, plusieurs titres de l’album Nocturnal sorti en 2007 ont été joués comme Everything Went Black et le classique What A Horrible Night To Have A Curse. C’est justement avec Deathmask Divine que le groupe nous a laissé. Somme toute, The Black Dahlia Murder ont offert une excellente prestation et je vais clairement revisiter leur discographie prochainement!

Setlist : Widowmaker, Matriarch, Contagion, Nightbringers, Jars, What A Horrible Night To Have A Curse, Everything Went Black, Statutory Ape, Deathmask Divine

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Sword

C’est maintenant la course pour contourner la scène afin de se rendre en arrière de celle-ci pour voir le groupe Sword s’exécuter sur la Scène Heavy. Il est donc tout à fait normal de voir plusieurs amateurs arriver au milieu ou vers la fin du titre Outta Control. On remarque rapidement que le chanteur Rick Hughes est en pleine possession de ses moyens et sa voix est encore une fois excellente. N’ayant que deux albums à leurs actifs, les succès s’enchainent rapidement au grand plaisir des amateurs. Life On The Sharp EdgeThe End Of The NightStoned AgainStuck In Rock font chanter les amateurs du début à la fin, mais c’est lorsque que le groupe joue The Trouble Is que les frissons s’emparent des amateurs. Comme ils l’avaient fait lors de leur concert au Club Soda plus tôt cette année, le groupe offre le nouveau titre I’m In Command, au grand plaisir des amateurs. Cette excellente prestation prend fin avec le succès F.T.W.. Comme ce fut le cas en 2012, les amateurs ont grandement apprécié leur prestation et attendent toujours avec impatience la sortie de leur troisième album.

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Baroness

Par la suite est venu mon premier spectacle sur une scène d’envergure, soit la Scène de l’Apocalypse pour le groupe américain Baroness. Cela faisait des années que j’entends parler du groupe et je n’avais jamais eu la chance de les voir en spectacle avant ce samedi. Oeuvrant dans un rock/metal progressif teinté de sludge, ils ont acquis une immense popularité au cours des dernières années. Leur style musical n’est clairement pas mon genre de prédilection mais, malgré tout, j’ai grandement apprécié leur prestation! La majorité de leurs chansons provenaient de leur plus récent album Purple sorti en 2015 mais tout le reste a été pigé dans tous les albums restants, en passant de March To The Sea de l’album Yellow And Green jusqu’à Isak, tirée du tout premier album. La voix de John Baizley et les harmonies vocales avec Gina Gleason étaient très bonnes et tout sonnait à merveille. Je vais dorénavant porter une attention particulière à Baroness et je vais surveiller attentivement leur prochain passage en ville. Un très bon spectacle!

Setlist : Kerosene, Shock Me, Morningstar, Chlorine And Wine, March To The Sea, The Sweetest Curse, Isak

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Alestorm

Arrivé près de la scène, on pouvait voir de loin un immense canard jaune gonflables qui trônait en milieu avec un backdrop arborant un crocodile avec des lunettes fumées. Il n’y avait alors là aucune doute : Alestorm étaient en ville! Si le ridicule tuait, ils seraient bien morts des centaines de fois! On voit que le groupe a gagné en popularité depuis leur dernier passage au Heavy Montreal en 2014 alors qu’une foule gigantesque les attendait de pied ferme! C’est avec la pièce Keelhauled que le carnage a commencé! Comme à son habitude, le chanteur Christopher Bowes s’adressait à la foule avec les choses les plus ridicules possibles qui causaient l’hilarité générale. Le son était excellent, voire parfait et l’ambiance était tout simplement électrisante! Alestorm en ont profité pour revisiter toute leur discographie en nous lançant des succès comme Nancy The Tavern Wench, The Sunk’n Norwegian ou encore Mexico. Et tu sais qu’un groupe a les fans dans sa poche quand tout le monde s’asseoie par terre et fait semblant de ramer! On a également eu droit au cover de Taio Cruz, Hangover, choix quelque peu étrange pour un groupe qui n’avait qu’un set de 45 minutes. Pour en revenir au fameux canard mentionné précédemment, le pauvre coin-coin jaune s’est fait catapulté dans la foule où il a mangé toute une volée! C’est à se demander si Alestorm ont un budget canard! Après avoir joué la chanson à boire par excellence qu’est Drink, ils ont terminé leur set avec la très politically correct Fucked With An Anchor! Alestorm ont offert une des meilleures prestations que j’ai pu voir ce week-end et c’est toujours un immense plaisir de les voir en spectacle!

Setlist : Keelhauled, Alestorm, Mexico, The Sunk’n Norwegian, Nancy The Tavern Wench, Rumpelkombo, Hangover (Taio Cruz Cover), Captain Morgan’s Revenge, Drink, Fucked With An Anchor

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Napalm Death

Ayant toujours un bon accueil dans la métropole, il n’est pas surprenant de revoir le groupe grindcore Napalm Death encore une fois sur cette édition du Heavy Montréal. Il y a beaucoup d’amateurs qui attendent avec impatience la venue du groupe sur la Scène de la forêt. Le groupe ne fait pas dans la dentelle et donne une prestation intense et brutale. Il est toujours impressionnant de voir comme le chanteur Mark ‘Barney’ Greenway est capable de gérer son agressivité sur scène. Ce dernier est très calme lorsqu’il s’adresse à la foule et il devient hyperactif lorsqu’il chante. Mais pour l’une des rares fois, son hyperactivité a eu le meilleur de lui et Barney à trébucher sur scène. L’énergie n’est pas seulement sur scène, car, comme le veut la tradition, les nombreux amateurs ne se gênent pas pour se pousser vigoureusement les uns contre les autres tout au long de leur prestation. Comme à leur habitude, les Britanniques ne déçoivent jamais.

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Marilyn Manson

Compte tenu de l’annulation du concert de Marilyn Manson à Toronto il y a quelques jours, plusieurs se demandaient si ce dernier allait effectivement jouer au Heavy Montréal ce samedi… avec 10 minutes de retard. Les musiciens sont arrivés sur la Scène Heavy avec la pièce Irresponsible Hate Anthem avant d’enchainer avec Angel With The Scabbed Wings. Même le concert a bel et bien lieu, les musiciens sont peu dynamiques, plus particulièrement M. Manson. Cela ne semble pas déranger les amateurs qui sont aux premières rangées, mais il ne faut pas regarder très loin de la scène pour remarquer que les amateurs sont beaucoup plus passifs. Ces derniers sont cependant plus actifs lors des pièces Say10The Dope Show et particulièrement sur Sweet Dreams (Are Made Of This) et Antichrist Superstar. C’est à ce moment qu’une pluie diluvienne vient arrêter abruptement le spectacle. Le groupe essaie de continuer avec la pièce The Beautiful People, mais cela sera en vain alors que les amateurs essaient tant bien que mal de se mettre à l’abri de la pluie.

Setlist : Irresponsible Hate Anthem, Angel With The Scabbed Wings, This Is The New Shit, Disposable Teens, mOBSCENE, Say10, The Dope Show, )Sweet Dreams (Are Made Of This) (Eurythmics Cover), Kill4Me, Antichrist Superstar, The Beautiful People

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Emperor

Alors que des forces obscures s’apprêtaient à s’emparer de la Scène de l’Apocalypse, un véritable déluge s’est abattu sur la foule, ce qui a quelque peu retardé le début du spectacle d’Emperor. On s’entend pour dire que la venue du groupe à Montréal après presque vingt ans d’absence a été le meilleur coup du festival et une immense marée humaine les attendait avec impatience. Mais de voir le spectacle commencer avec un halo de nuages noirs remplis d’éclairs autour de la scène avait vraiment quelque chose de magique! Et je citerai le chanteur Ihsahn : “Sorry for the weather, but coincidence? I think not!“. Dans le cadre de ce spectacle, le groupe a interprété l’album Anthems To The Welkin At Dusk dans son intégralité ainsi que quelques autres chansons tirées des autres albums. Une autre surprise a été la présence de Samoth à la guitare qui n’a jamais passé les douanes canadiennes auparavant! Malgré le fait que le son de la guitare coupait à certains moments, tout le reste sonnait à la perfection. La voix de Ihsahn était grim et perçante et l’ensemble sonnait comme une tonne de briques. En guise de rappel, on s’est fait lancer Curse You All Men! en pleine face mais mon moment fort a été l’interprétation de I Am The Black Wizards tirée du tout premier album et avec laquelle j’ai découvert le groupe il y a de cela plus de quinze ans! Emperor a été la meilleure prestation que j’ai vu en ce samedi et la barre était maintenant très haute pour le reste du festival!

Setlist : Alsvartr (The Oath), Ye Entrancemperium, Thus Spake The Nightspirit, Encorcelled By Khaos, The Loss And Curse Of Reverence, The Acclamation Of Bonds, With Strength I Burn, The Wanderer, Curse You All Men!, I Am The Black Wizards, Inno A Satana

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Rob Zombie

C’est maintenant au tour de la tête d’affiche d’arriver sur la Scène Heavy et comme à son habitude il fait les choses en grand. Que ce soit l’écran géant qui fait la largeur de la scène, les nombreuses lumières ou l’extraterrestre géant, tout y est pour faire la fête. Dès le titre Superbeast, la foule est survoltée et chante avec Rob. Malgré le départ de plusieurs amateurs suivant la pluie, la foule est tout de même considérable et chante avec Rob sur les titres Living Dead GirlMore Human Than Human et Never Gonna Stop au même moment que les feux d’artifice Loto-Québec débutaient. John 5 profite de la fin du titre House Of 1000 Corpses pour faire son solo de guitare. Pendant ce temps, Rob revient sur scène et descend dans le corridor de sécurité menant à la console de son pour saluer la foule et faire des high five aux amateurs avant de revenir sur scène pour enchainer avec l’excellente Thunderkiss ’65. Le groupe se permet aussi un petit medley des titres Sweet DreamsSchool’s Out et God Of ThunderMarilyn Manson arrive alors sur scène pour interpréter Helter Skelter avec Rob et les amateurs n’ont pas besoin d’invitations pour chanter et se pousser les uns contre les autres. Ces derniers pourront reprendre leur souffle en regardant la bande-annonce du film 3 From Hell, le prochain film de Rob. Le groupe revient sur scène pour terminer la soirée avec la pièce Dragula. Les amateurs qui ont bravé la pluie savaient qu’ils n’allaient pas être déçus et le groupe a encore une fois donné une excellente prestation théâtrale qui a rapidement fait oublier la douche qu’ils ont eue plus tôt en soirée.

Setlist : Meet The Creeper, Superbeast, Well, Everybody’s Fucking In A U.F.O., Living Dead Girl, In The Age Of The Consecrated Vampire We All Get High, Dead City Radio And The New Gods Of Supertown, More Human Than Human, Never Gonna Stop (The Red, Red Kroovy), Scum Of The Earth, House Of 1000 Corpses, Thunderkiss ’65, School’s Out (Alice Cooper Cover), God Of Thunder (KISS Cover), Helter Skelter (The Beatles Cover), Dragula

Auteurs : Maxime Pagé et Albert Lamoureux

Photographe : Thomas Courtois

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