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11 Février 2011 – Le fameux Sam Roberts Band, ce cher groupe de rock qui nous est si familier était de retour dans sa ville d’origine le soir du 10 février. Il est difficile de penser à un meilleur endroit qu’au Metropolis pour accueillir ce band au talent phénoménal ainsi que ses milliers de fans qui étaient présents cette soirée-là! Le balcon plein à craquer et le parterre débordant de passionnés d’indie rock, on ne peut pas nier que la foule représentait bien la démographie montréalaise : autant de femmes que d’hommes de tous âges et d’origines variées, tous réunis pour apprécier de la musique de bonne qualité.

La soirée a été entamée par Zeus, un groupe provenant de Toronto se spécialisant dans le même sous-genre de rock que la tête d’affiche. Pendant la totalité de leur performance de trois quarts d’heure, le batteur a maintenu le rythme sans fautes et a su attirer l’attention de la foule avec ses beats accrocheurs. Quant aux trois autres membres du groupe, le premier alternait entre la guitare et la basse, le deuxième entre la guitare et le clavier alors que le troisième jouait soit la basse, soit le clavier, le tout en fonction de la chanson performée. En ce qui a trait aux paroles, ces trois musiciens pluripotents se sont partagé le rôle du chanteur tout au long de leur set d’une toune à l’autre. En moins d’une heure, ces quatre hommes ont facilement réussi à laisser leur trace dans les têtes des amateurs de musique réunis devant eux – et ce n’est pas surprenant! Rempli de créativité et de talent musical, Zeus plairait sans doute à tout fan de rock moderne. D’ailleurs, assurez-vous de prêter l’oreille à leur nouvel album Busting Visions qui sera disponible dès le 27 mars!

Suite à une performance agréablement impressionnante de nos amis Torontois, les gars de Sam Roberts Band se sont finalement produits sur scène. Pour un habitué des shows de métal, je dois avouer que ce fut un moment où j’ai particulièrement regretté de ne pas avoir amené de bouchons pour mes oreilles – et ce, strictement à cause de la foule! En effet, la salle débordait d’une énergie absolument incroyable; les gens criaient, sifflaient et applaudissaient avant même qu’un membre du groupe ait joué une seule note!

Le groupe a donc commencé leur partie du concert avec une chanson qui nous était tous familière, I Feel You, tirée de leur dernier album publié l’an passé, Collider. Par la suite, le set a couvert leur discographie complète avec des tounes comme With A Bullet, Lions of the Kalahari, Love at the End of the World, The Resistance, Graveyard Shift, Partition Blues et, sans oublier la toune classique qu’on attendait tous depuis le début du show, Where Have All the Good People Gone? Après pas loin d’une quinzaine de chansons, M. Roberts a gentiment remercié tout le monde pour leur présence et leur support incessant ainsi que le staff du Metropolis pour leur travail et leurs efforts tout au long de la soirée. Sur ce, il a quitté la scène suivi de près de ses confrères… mais il n’était que 22h30!

Après quelques minutes de clameur chaotique où nous n’entendions que le nom Sam Roberts crié en boucle à tue-tête, les gars sont réapparus sur scène pour nous gâter avec non seulement une, non deux, mais bien sept chansons supplémentaires! Parmi ces rappels, on distingue notamment The Last Crusade, Brother Down ainsi qu’une autre toune classique ayant permis à la foule d’embarquer facilement sur le refrain, Don’t Walk Away Eileen.

Dernière note de l’auteur : comme je l’ai mentionné précédemment, je suis accoutumé à l’atmosphère d’un show de métal plus que celui d’un concert de rock. Néanmoins, il me fait plaisir d’avouer que cette soirée-là figure sans doute parmi les shows les plus mémorables de ma vie. C’est avec un groupe montréalais comme Sam Roberts Band qu’on remarque à quel point les amateurs de musique de notre belle ville sont des passionnés capables d’oublier tout souci quotidien afin de se réunir au nom de la musique. D’ailleurs, le leader du groupe l’avait avoué lui-même : il a visité de nombreuses villes dans divers pays à travers plusieurs continents le long de sa carrière, mais jamais avait-il vu des fans faire du crowd surfing lors d’une de ses performances… à part à Montréal!

Auteur : Sam Osseiran

Photographe : Frédéric Séguin

Pour en savoir plus : Sam Roberts Band