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22 Janvier 2012 – Ce samedi l’Igloofest accueillait l’avant-gardiste de l’Électro Dance Music, le DJ français Sébastien Léger, devant un public qui s’était déplacé en masse sur les quais du Vieux Port. À 21h, les caisses affichaient déjà guichet fermé. Du jamais vu! Les chanceux ayant réussi à pénétrer dans l’antre de l’électro ont pu d’abord se déchaîner sur la musique du britannique Max Cooper, qui a levé la foule en cadence. Le spectacle était incroyable à voir, des milliers de bras levés et des têtes s’agitant en rythme, à faire vibrer les quais.  De quoi se laisser hypnotiser avec le sourire, en suivant le flow fluctuant orchestré par Cooper. Une tension qui parvenait à monter progressivement jusqu’à l’explosion de cris et de joie. Virtuose du beat.

Comme il est désormais coutume, chaque week end à l’Igloofest, l’autodérision et le déguisement étaient de partie. Des personnages créés d’imaginaires débordants se déplaçaient en sautillant ou posaient joyeusement face aux caméras qui crépitaient. Des lapins, vaches, ovnis, cheerleaders caricaturées, hommes des neiges, personnages non identifiés clignotants, soldats de l’armée russe, héros tout droit échappés des Bronzés font du ski ou autres légendes loufoques du cinéma ou de fantasmes pleins d’humour. De bonnes parties de rigolades assurées, à dose d’alcool coulant à flot sur des bars de glace et quelques feux de camps disséminés ça et là où griller, en mode camp de vacances, ses marshmallows.

Une bonne humeur générale, qui attire autant les curieux que les amateurs d’électro pure. Et ils étaient bien impatients de se laisser captiver par le son électro de Léger, aussi doux que son nom, reposant et aérien. Un show qui en a emporté plus d’un dans une toute autre sphère, en suivant ce rythme cadencé, teinté de quelques beats plus underground, de reprises de tunes célébrissimes.  Un pur régal des sens. Plus calme et répétitif que son prédécesseur mais à la hauteur des attentes.

Une soirée en douceur et folie atmosphériques.

Auteur : Sarah Meublat

Photographe : Michael Chidiac

Matériel utilisé : Nikon D7000, 24-70mm, 50mm 1.4, 17-35mm, fisheye

Pour en savoir plus : Max Cooper, Sébastien Léger