Category: Québec

The HU @ L'Astral (Montréal)

Les guerriers des steppes ont lancé un véritable raid à l’Astral jeudi soir! En effet, le groupe de Mongolie The HU, qui a acquis une gigantesque notoriété au cours de la dernière année était de passage à Montréal dans le cadre de sa première tournée nord-américaine pour la promotion de son premier album The Gereg. Le DJ Al Lover faisait office de première partie.

Al Lover : Incompréhension totale

Plusieurs personnes, dont moi même, ignoraient qu’il y avait une première partie et la plupart ont été médusés de voir qu’il s’agissait d’un DJ. Al Lover est arrivé seul sur scène devant une petite console coiffé de son bonnet pour nous offrir un 35 minutes de musique ambiante qui en cadrait absolument pas avec la tête d’affiche. Écouter ça en musique de fond en faisant autre chose aurait été pas si mal, mais de rester planté debout à écouter attentivement…pas mal moins intéressant. La plupart des gens parlaient pendant la prestation et, après environ vingt minutes, certains en avaient vraiment assez et ont décidé de scander des “Hu! Hu! Hu!” (juste ça en disait énormément). Je ne comprends absolument pas pourquoi Al Lover a été choisi pour faire une partie de la tournée de The HU alors que le style musical n’allait pas du tout de pair avec eux. Je me suis franchement ennuyé pendant toute la prestation et j’avais vraiment hâte que ça finisse.

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The HU : Phénoménal!

C’est devant une salle pleine à craquer que The HU est monté sur scène et la foule était des plus intenses! Le tout a commencé avec la pièce Shoog Shoog et la qualité du son était excellente. C’était assez impressionnant de voir des instruments comme des morin khuur et le fameux topshur en forme d’arc et de flèche, choses qu’on ne voit pas souvent dans notre contrée. Mais le plus fascinant c’était d’entendre en live la technique de chant de gorge mongol où l’on peut entendre clairement deux notes en même temps (je vous conseille d’aller regarder des vidéos sur le sujet!). Même si les musiciens ne parlaient pratiquement pas anglais, la musique et son langage universel a très bien fait l’affaire! La plupart des pièces provenaient de leur seul album The Gereg mais on a aussi eu droit à d’autres chansons traditionnelles mongoles comme Bii Biyley ou Uchirtai Gurav. Mais je crois que le meilleur moment de la soirée a été l’interprétation des deux singles Wolf Totem et Yuve Yuve Yu où la foule s’est carrément déchaînée. C’est justement avec une deuxième interprétation de Wolf Totem que le groupe nous a laissé. The HU est vite devenu un phénomène mondial et ce n’est pas pour rien! Ils ont offert un excellent spectacle et je ne serais pas étonné de les revoir à Montréal dans un avenir rapproché!

SetlistShoog Shoog, The Same, The Gereg, The Song Of Women, The Legend Of Mother Swan, Uchirtai Gurav, Shireg Shireg, Bii Biyley, Yuve Yuve Yu, Wolf Totem, The Great Chinggis Khaan, Black Thunder, This Is The Mongol, Wolf Totem (Reprise) 

Auteur : Maxime Pagé

Kamelot + Sonata Arctica + Battle Beast @ Club Soda (Montreal)

La formation Kamelot est de retour dans la métropole pour leur second passage afin de promouvoir leur dernier album. Les amateurs ont donc rendez-vous au Club Soda pour voir ces derniers ainsi que les groupes Sonata Arctica et Battle Beast.

Armé d’un nouvel album intitulé No More Hollywood Endings, la formation Battle Beast arrive sur la scène du Club Soda devant un bon nombre d’amateurs qui sont anxieux de les revoir. Malgré un faux départ au niveau du jeu de lumière, le groupe met rapidement l’accélérateur au plancher et enchaine les titres. Le choix audacieux d’offrir uniquement des titres provenant de leurs deux derniers albums est un peu risqué, mais cela plait à la foule. Noora éprouve aussi quelques difficultés avec son microphone, mais elle réagit rapidement et utilise celui du Joona et continue d’interagir avec les amateurs. On voit rapidement que les musiciens sont très heureux de renouer avec le public montréalais et ces derniers ont été très démonstratifs pendant les titres No More Hollywood Endings, Bastard Son Of Odin et King For A Day. Malgré les embuches, le groupe a offert une autre très bonne performance et continue de s’améliorer à chacun de ses passages dans la métropole.

Ayant un nouvel opus à promouvoir, le groupe Sonata Arctica choisit aussi de centrer sa prestation sur l’album Talviyö en jouant quatre titres de celui-ci. Tony est en grande forme en début de spectacle et interagit beaucoup avec les amateurs et les photographes, mais plus le concert avance, plus il devient statique sur scène, comme si le décalage horaire le rattrapait petit à petit. Les titres offerts par le groupe sont pratiquement tous du même tempo et deviennent rapidement monotones pour les amateurs. L’atmosphère change rapidement lorsque la foule entend les premières notes du seul classique de leur prestation, c’est-à-dire FullMoon. Tony fera chanter la foule à plusieurs reprises durant celle-ci et il est facile d’imaginer une tout autre tournure si le groupe avait choisi d’inclure d’autre succès dans leur prestation. Comme par le passé, le groupe termine leur spectacle avec Vodka. Difficile de savoir pourquoi les musiciens étaient si amorphes, mais les amateurs se souviendront de ce concert pour les mauvaises raisons.

Il faudra un certain temps pour préparer la scène afin d’accueillir Kamelot et les amateurs démontrent rapidement leur enthousiasme pour ces derniers. Comme lors de leur dernier passage, le groupe enchaine rapidement les pièces Phantom Divine (Shadow Empire), Rule The World etInsomnia. Bien entendu, Sean Tibbetts est le musicien le plus dynamique sur scène et il se promène de long en large sur la scène tout au long de la soirée. Tommy Karevik est encore une fois en grande forme et interagit constamment avec les amateurs tout en offrant une prestation vocale irréprochable. Thomas est encore une fois très intense à la guitare et prendra même le temps d’immortaliser quelques moments de la soirée avec son téléphone. Le jeu de lumière est sombre, mais tout de même efficace. Il est cependant très difficile de voir l’excellent travail du batteur Alex Landenberg en fond de scène. Le seul moment où il sera mis en évidence est lors du solo de batterie et de claviers qu’il partage avec Oliver Palotai. Lauren Hart (Once Human) fera de nombreuses apparitions tout au long de la soirée et complète parfaitement le travail de Tommy à la voix. Même si le groupe pige principalement dans les deux derniers albums, les classiques When The Lights Are Down, Karma et Center Of The Universe ont toujours une place dans le cœur des amateurs. Noora et Tommy se rejoignent lors du titre Sacrimony (Angel Of Afterlife) en fin de soirée avant le rappel constitué des excellents titres March Of Mephisto et Liar Liar (Wasteland Monarchy).

Même si Kamelot en était à son second passage en un peu plus d’un an, ces derniers ont offert une autre excellente performance et ont continué de développer l’aspect visuel de leur spectacle. Les amateurs ont encore une fois démontré à quel point ils apprécient la musique du groupe et Tommy s’est empressé de dire qu’ils seraient de retour rapidement.

Auteur: Albert Lamoureux

Photographe: Geneviève Hamel

Revocation / Voivod @ Théâtre Corona (Montréal)

On dirait que tous les astres métalliques s’étaient alignés vendredi soir alors qu’une multitude de tournées s’arrêtaient à Montréal vendredi soir! N’ayant pas encore la capacité de me fendre en quatre, je me suis dirigé vers le Théâtre Corona où les groupes Revocation et nos légendes Voivod s’apprêtaient à nous servir toute une leçon de brutalité. Dans le cadre de cette tournée, les groupes Psycroptic, Skeletal Remains et Conjurer assuraient la première partie.

Conjurer : Prometteur!

Le groupe britannique était le premier à monter sur scène et, malheureusement pour eux, la salle était pratiquement vide. Malgré tout, ils y sont allés avec une énergie et un professionnalisme que j’ai rarement vus chez un petit groupe d’ouverture et ils ont vite eu les gens présents dans leur poche. Leur style est quelque peu difficile à décrire : c’est comme si Alcest faisait du death metal. C’est parfois ambiant mais très souvent lourd avec une touche très doom/death, voire post-metal. Le chanteur/guitariste Dan Nightingale avait une voix puissante et à certains moments il criait sans micro…et on l’entendait très bien! Le bassiste Conor Marshall était probablement le plus intense sur scène et a même pris un bain de foule vers la fin de leur set. C’était la première fois pour Conjurer à Montréal et j’espère fortement que ce ne sera pas la dernière!

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Skeletal Remains : Quelques peu décevant

Les gars de Skeletal Remains ont acquis une belle notoriété au cours des dernières années avec leur death metal old-school qui me fait penser à du vieux Cannibal Corpse du temps de Chris Barnes et à Obituary. Après avoir écouté leur album Devouring Mortality, j’avais très hâte d’entendre leur matériel puissant et casse-gueule. Malheureusement, la qualité du son était très moyenne et il était assez difficile de distinguer les riffs…mais ce n’est pas tout. Le groupe n’avait vraiment pas l’air à l’aise sur scène et chaque interaction avec la foule était un brin maladroite. Il y a aussi eu des longueurs entre les chansons où personne ne parlait et, on va se le dire, quinze secondes entre deux chansons, c’est long! Malgré tout, il y a eu de bons moments avec des riffs pesants et agressifs. La prestation de Skeletal Remains était correcte mais ne passera certainement pas à l’histoire.

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Psycroptic : WOW!

Cela faisait des années que j’entendais parler du groupe de tech death australien Psycroptic et j’avais enfin la chance de les voir en spectacle. Je ne passerai pas par quatre chemins : leur prestation m’a carrément époustouflé! Non seulement la qualité de son était montée d’un cran mais la justesse et la rapidité d’exécution étaient tout simplement impressionnantes. C’est justement lors de leur set que la foule, qui était devenue un peu plus dense, a commencé à s’activer avec un moshpit un peu faible mais tout de même bien senti. La plupart des pièces provenaient de leur plus récent album As The Kingdoms Drowns sans pour autant oublier certaines pièces d’albums plus vieux comme Ob(Servant) et Euphorinasia. Contrairement au groupe précédent, les membres avaient l’air comme des poissons dans l’eau sur scène et leur chanteur avait une excellente présence et interagissait avec la foule le plus souvent possible. Honnêtement, les gars de Psycroptic ont mis la barre très haute pour le reste du spectacle et il est clair que je vais me pencher sur leur discographie dans les prochains jours!

Setlist : We Were The Keepers, Euphorinasia, Frozen Gaze, Directive, Ob(Servant), Echoes To Come, As The Kingdom Drowns

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Voivod : Nos légendes de chez nous

Le groupe Voivod n’a plus besoin de présentation. Véritable légendes de la scène metal québécoise adulées ici comme à l’étranger, les fans sont toujours au rendez-vous à chacun de leur passage en ville. Leur plus récent opus The Wake a reçu d’excellentes critiques et est considéré comme un des meilleurs albums du groupe. Les membres du groupe avaient l’air en forme et leur chanteur Denis “Snake” Bélanger enchaînait les speechs sympathiques avec son chandail orné d’un blé d’inde. Même si leur prestation était sans faille et bien sentie, je dois vous avouer que je ne suis pas le plus grand fan de leur musique et j’aime mieux le vieux matériel plus thrashy que le nouveau qui se veut plus prog et plus dissonant. Il devient difficile pour un groupe comme Voivod, qui a une discographie assez substantielle, de monter une setlist qui va plaire à tout le monde. Ils ont donc pigé des chansons à travers une bonne partie de leur discographie allant de chansons récentes comme Obsolete Beings jusqu’aux plus vieilles comme Psychic Vacuum et Overreaction. C’est justement avec la pièce Voivod que le groupe a terminé son set et je crois que c’est la chanson que j’ai le plus aimée. Voivod sont certes un monument de notre scène locale et les fans présents ont vraiment eu l’air d’apprécier, mais leur musique n’est clairement pas pour moi.

Setlist : The Unknown Knows, Psychic Vacuum, Obsolete Beings, The Prow, Iconspiracy, Into My Hypercube, The End Of Dormancy, Overreaction, Fall, Voivod

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Revocation : Très solide!

On était maintenant rendus au clou du spectacle : Revocation qui allait interpréter l’album The Outer Ones dans son intégralité! J’ai souvent vu le groupe américain en spectacle mais je crois que la prestation de vendredi soir est la meilleure qu’il m’a été donnée de voir jusqu’à maintenant! Dès les premières notes de Of Unworldly Origin, le son était clair et chaque riff était parfaitement audible. La qualité de l’éclairage avait aussi monté d’un cran et la synchronisation avec la musique était parfaite. Ils ont donc enchaîné les pièces de l’album et ça sonnait comme une tonne de briques. J’ai surtout aimé les pièces de la deuxième moitié de leur set comme Vanitas, la pièce instrumentale Ex Nihilo mais je crois que celle qui m’a le plus fait tripper est Luciferous où tout le monde a headbangé à l’unison. Après A Starless Darkness qui s’est peut-être un peu trop étirée vers la fin, on a eu droit à Dismantle The Dictator, un classique de leur album Existence Is Futile qui fut fort apprécié. L’abondance de spectacles métal vendredi soir a bien sûr affecté le nombre de gens présents à ce spectacle-ci mais je crois fortement que les fans entassés au Théâtre Corona en ont eu pour leur argent. Les gars de Revocation ont offert une excellente performance et on va espérer que plus de gens seront au rendez-vous la prochaine fois.

SetlistOf Unworldly OriginThat Which Consumes All Things, Blood AtonementFathomless CatacombsThe Outer OnesVanitasEx NihiloLuciferous,  A Starless DarknessDismantle The Dictator

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Alexandre Guay

Avatar @ Théâtre Corona (Montréal)

Le groupe suédois Avatar était de passage au Théâtre Corona mercredi soir et ça promettait d’être une soirée haute en couleurs! Ils en étaient à leur deuxième passage dans la métropole et leur dernier spectacle à l’Astral en janvier 2018 avait mis la barre très haute. Dans le cadre de cette tournée, les groupes 68 et The Inspector Cluzo assuraient la première partie.

The Inspector Cluzo : Surprenant et divertissant!

The Inspector Cluzo était le premier groupe à se présenter sur scène et je dois avouer que je ne savais absolument pas à quoi m’attendre. Ils oeuvrent dans un rock teinté de soul…et surtout d’humour! Si plusieurs personnes présentes étaient dubitatives lors des premières minutes de leur prestation, ce doute s’est vite dissipé. Le duo français avait l’air très à l’aise du scène et poussait la blague autant qu’ils le pouvaient. Le chanteur/guitariste avait une bonne voix et ses falsettos étaient très bien maîtrisés. Ces derniers me faisaient penser à du vieux Daniel Bélanger ou du vieux Our Lady Peace, ce que j’ai bien apprécié. Je dirais même que vers la fin de leur prestation, on sentait qu’ils avaient la foule montréalaise dans leur poche! Est-ce que j’écouterais le groupe en album? Peut-être! Mais je dois dire qu’en spectacle c’était tout à fait réussi et agréable! Chapeau!

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68 : Ouf…

Le groupe 68, un autre duo mais cette fois-ci provenant des États-Unis, y est allé dans un style très différent, soit un rock plus sale limite core. Et je dois dire que pour moi, c’est tombé à plat mais très solidement. Le chanteur/guitariste s’époumonait et utilisait énormément de loops lors de leur set. Il y a des moyens d’utiliser des loops et rendre ça intéressant voire expérimentale, mais dans le cas de 68, c’était complètement raté et ça donnait surtout l’impression qu’il ne jouait presque jamais de son instrument. Il n’y avait que le drummer qui semblait se donner pour vrai (c’est assez difficile de faker ce genre de chose) pendant que l’autre courait à gauche et à droite en lançant sa guitare dans les airs. Honnêtement, dès les dix premières minutes j’avais déjà hâte que ça finisse. J’ai trouvé la prestation de 68 pénible et à voir les réactions des spectateurs, je n’ai clairement pas été le seul.

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Avatar : Majestueux!

Après un spectacle mémorable comme celui de l’an passé, mes attentes étaient très élevées pour ce spectacle! C’est avec Hail The Apocalyse que tout a commencé et le son était tout simplement excellent! Ça faisait aussi très longtemps que je n’avais pas vu un éclairage aussi impressionnant au Corona avec le gigantesque logo du groupe illuminé (je vois encore des spots mauves aujourd’hui!). Tous les musiciens se donnaient corps et âme sur scène et le chanteur Johannes Eckström était à l’aise comme un poisson dans l’eau sur scène. Par contre, à quelques occasions j’ai eu l’impression qu’il manquait un peu de souffle, surtout pour ses screams et pour le début de la pièce Tower où c’était pratiquement inaudible. Mais malgré ce détail, leur performance était impeccable! C’était aussi bien d’entendre des pièces qu’ils n’avaient pas encore jouées à Montréal comme Get In Line, Ready For The Ride et For The Swarm, qui étaient toute très solide. Mais le meilleur moment de leur set pour moi a été l’interprétation de Bloody Angel qui était bien sentie et où la foule s’en est donné à coeur joie. C’est finalement avec l’excellente Smells Like A Freak Show que le groupe a terminé son spectacle. C’était la deuxième fois que je voyais le groupe en live et je peux maintenant affirmer qu’Avatar est officiellement devenu un must! Si vous avez la chance de les voir en spectacle, sautez sur l’occasion! Vous ne le regretterez pas!

Setlist : Hail The Apocalypse, A Statue Of A King, Paint Me Red, King’s Harvest, Bloody Angel, The Eagle Has Landed, For The Swarm, Ready For The Ride, Get In Line, Tower, Puppet Show, Let It Burn, King After King, Torn Apart, Glory To Our King, The King Welcomes You To Avatar Country, Smell Like A Freak Show

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Alexandre Guay

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