Joris Voorn (Photos) @ Igloofest (Montréal)
C’est la seconde soirée de l’Igloofest édition 2017 et le DJ à l’honneur est Joris Voorn. Pour vous mettre un peu en contexte, c’était ma dernière soirée au Québec avec des amies des longues dates (#gintonic). C’était donc une de ses soirées un peu beaucoup arrosées (ceux qui me connaissaient rient dans leur barbe, parce qu’ils savent très bien que je n’ai pas besoin d’occasion particulière pour m’arroser héhéhé).
Je n’écoute pas de musique électro chez moi (alors mes connaissances en la matière sont assez limitées), mais j’adooore ce genre en festival. Je trouve certains artistes redondants, mais Joris Voorn n’est pas du tout de ce type. Sa musique est super entraînante. Les mix de l’artiste originaire d’Amsterdam ont des influences classiques, puisque lors de son enfance il a joué de la guitare et du violon, on peut notamment le remarquer dans Dust.
Tout d’abord il a interprété sa chanson Goodbye Fly (thanks shazam). Il ne faut pas croire que mon travail est super facile; au contraire, détecter la fin et le début d’une chanson d’électro afin de la shazamer, c’est super difficile! Toutefois une chanson que je détecte dès les premières notes est Ringo. C’est ma chanson préférée de Joris. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais elle a un petit je-ne-sais-quoi (j’ai de la misère à décrire la musique électro alors je vous conseille fortement d’aller écouter par vous-même. Je crois que c’est une de ses chansons les plus connues!).
Toute la soirée on était presque front row et tout le monde dansait. On s’est faits pleins d’amis déguisés en animaux qui buvaient du fireball dans des flasques (je tiens d’ailleurs à te remercier, monsieur le tigre (girafe?) de m’avoir gardée bien arrosée!). Je me suis amusée à lancer des mouvements de foules en faisant asseoir tout le monde lors des breakdowns pour ensuite exploser avec la musique. Une fois ça l’a pris une proportion démesurée et presque 1000 personnes l’on fait avec nous.
Finalement, la soirée s’est terminée beaucoup plus tard que prévu (on en veut pluuus, ne pars pas Jojo). Il nous a laissé finalement sur notre faim (avec 45min de bonus) avec la chanson Video Games, un remix d’une chanson de Lana Del Rey. Je garderais de magnifiques souvenirs de cette soirée et j’espère que j’ai donné envie aux non-tripeux d’électro d’être des tripeux d’Igloofest!
Photographe: Thomas Mazerolles
Anti Flag + Reel Big Fish (Photos) @ Metropolis (Montréal)
Clairement, ce spectacle, personne ne pouvait s’y attendre. Pour l’un des premiers spectacles de l’année 2017 du genre, le Métropolis nous reçoit pour recevoir ce cocktail de groupes hétéroclites mais qui au final s’est bien mélangé pour assembler une soirée mémorable. Pour célébrer le 20ème anniversaire de l’album Turn the Radio Off, la formation ska Reel Big Fish s’est offert une tournée avec le groupe punk militantisme Anti flag pour une tournée de l’Amérique du nord. Un mélange donc assez inattendu du pour un assemblage de styles assez évident, mais qui au final a pu réunir les nostalgiques des années 90 et du style dit à l’époque “underground”.
Avec une salle bien (trop!) remplie, le premier des quatre groupes qui entame ce samedi soir seront les musiciens de Direct Hit! qui envoie des pièces assez pop-punk avec une voix à la Goldfinger ou au groupe MXPX. Leur drapeau de groupe semble si petit et piteux en face de la gigantesque bannière d’Anti Flag avec le drapeau américain à l’envers qui envahit l’arrière-scène. Le band compense tout de même avec des pièces assurées et efficaces, sans réinventer la roue, mais en y ajoutant une couleur intéressante.
Le groupe Ballyhoo! qui prend la relève du spectacle présente un programme fort divertissant. Le quatuor constitué d’un guitariste-chanteur, un bassiste, un batteur et un claviériste-chanteur (c’est pas si clair) présente un copier-coller de Sublime avec du ska sympathique ou des pièces plus punk et énergique. La présence de scène compense pour les pièces peut originales, et la foule réagit relativement tranquillement à l’énergie que les chanteurs nous démontrent.
Cette foule qui attend notre premier groupe d’intérêt est assez intéressante. On y retrouve une majorité (voire totalité) d’anciens fans des groupes de la soirée qui ont grandi avec le début du punk alternatif et du ska-punk. La nostalgie était palpable! On s’y attendait, mais à ce stade, la plupart des gens chantaient les paroles par cœurs sans problème jusqu’à la fin de la soirée.
La lumière se tamise et les musiciens d’Anti Flag font leur entrée sur scène. Sans surprise, ils enchaînent la majorité des classiques du band sans attendre. You’d do the same, Die For your Government, F*ck the Police Brutality, This is the End for You My Friend, tous y passent. Le chanteur Bassiste Chris Barker prend à quelque occasion le microphone pour répéter aux enthousiastes au parterre de se respecter et de faire attention les uns aux autres lors des mosh pit pour s’assurer que tous s’amusent tout en restant sécuritaire… ou du moins en essayant!
Chris blague aussi de comment le groupe a dû mentir pour faire partie de la tournée en faisant à semblant d’avoir du ska dans leur répertoire. Au plus proche qui s’approchait du ska, le coquin nous ont présenté leur reprise de Should I Stay or Should I Go par The Clash; un clin d’œil sympathique au pionnier du style qui a influencé tous les groupes présents ce soir!
Comme à leur habitude, les chanteurs prennent un temps pour s’adresser à la foule avec leur éditorial sur la politique actuelle et à dénoncer les actions ignobles du nouveau président de nos voisins du sud. Inévitable, certes, mais de la part de ce groupe, bien justifié et accepté dans la salle. La prestation se termine avec leur finale “signature” en bougeant quelques morceaux de batterie et des micros au milieu du public pour finir avec Brandenburg Gate qu’on fait durer un bon cinq minutes.
À peine avons-nous le temps de reprendre notre souffle que le dernier acte de la soirée fait son apparition sur les planches. On change complètement de registre avec la musique de Reel Big Fish qui fait bouger la salle dès les premières notes. Pour les pièces, comme prévu, on balance l’intégralité du disque anniversaire Turn the Radio Off qui fête c’est 20 ans, un peu dans le désordre mais toujours avec une exactitude réussite et tight. On se rappelle donc ces souvenirs d’adolescence avec ces pièces assez loufoques et humoristiques comme Sell Out, Everything Suck, She as a Girlfriend now et All I Want is More. Tous les classiques qui font danser la salle d’une chanson à l’autre.
Des moments mémorables, on se souvient de la pièce S.R. qu’on s’amuse à reprendre en différents styles; en ska, punk, disco, country et même métal. Très comique! Ça rappel aussi les souvenir de leur dernier passage au Rockfest de Montebello où leur temps de scène était séparé en 2 parties; S.R. en plein de styles et 3-4 autres de leur répertoire. Bref, on garde le meilleur pour la fin (ou du moins la pièce la plus populaire du groupe), on termine donc avec la plus “sérieuse” de l’album Beer. En rappel, on s’offre les indémodables I’m Cool, Everyone Else is an Asshole, Where Have you Been et leur reprise bien connue de Take on Me.
Tout y est, les succès préférés des fans ont été joué de la part de chacun des groupes! Ce long concert (près de 4 heures quand même) nous a fait replonger dans ces classiques des années 90 en ce froid début de janvier. On ne s’ennuie jamais avec des spectacles du genre et les gens ont eu l’air de bien apprécier du début à la fin. Pour Reel Big Fish, leur retour a été annoncé cette semaine au festival Bivouak’alooza l’été prochain. Pour les autres, il faudra prendre son mal en patience jusqu’aux prochaines annonces.
Auteur: Francis M.Desmarais
Photographe: Paul Blondé
Igloofest 2017 … et c’est reparti ! @ Vieux Port (Montréal)
U.D.O. @ Foufounes Electriques (Montréal)
Continuant sa tournée entamée l’année passée sous le nom Dirkschneider, Udo s’amène dans la métropole pour jouer ses plus grands succès de son passage avec la formation Accept. En plus de ces derniers, nous retrouvons les formations locales Rusted, Mad Parish et Ashes Of Eden.
Avec trois premières parties, il n’est pas surprenant de voir peu d’amateurs aux Foufounes Électriques lorsque la formation Rusted arrive sur scène. Cela n’empêche pas les musiciens de donner un très bon spectacle et de partager leur musique entrainante avec les amateurs qui ont bravé le froid en ce dimanche. Ayant peu de place sur scène, la formation fait son possible au niveau des déplacements et leurs mélodies entrainantes ont été bien reçues par les amateurs.
Les amateurs n’ont pas besoin d’attendre longtemps avant de voir le groupe Mad Parish monter sur scène. Comme à son habitude, Josh interagit régulièrement avec la foule et s’assure de conserver leur attention. Comme ce fut le cas pour le groupe précédent, les musiciens ont très peu d’espace sur scène et par conséquent ne peuvent se déplacer à leur guise. Malgré cela, la formation offre une bonne prestation qui est bien reçue par les amateurs. Comme se veut la tradition, la formation termine leur spectacle avec la pièce Mad Parish et à la demande de Josh, la foule chantera le refrain de cette chanson entrainante.
Délaissant le style hard rock des deux premiers groupes, c’est au tour du groupe Ashes Of Eden d’offrir leur musique thrash et death métal à un auditoire beaucoup plus imposant. Malgré l’intensité de leurs mélodies et la demande du chanteur (Nick Doyle), il n’y a pas eu de moshpit, mais on voyait bien que la foule était beaucoup plus active tout au long de leur prestation. Le groupe a fait une petite surprise aux amateurs en reprenant You Could Be Mine de Guns N’ Roses.
C’est maintenant le moment que tous les amateurs attendent et c’est avec la musique de Just A Gigolo (David Lee Roth) que les musiciens de Dirkschneider arrivent sur scène. Udo ne perd pas de temps et enchaine les titres Starlight, Living For Tonight et London Leatherboys au grand plaisir des nombreux amateurs qui ne se gênent pas pour l’accompagner en chantant haut et fort les paroles de ces classiques. Malgré ses 64 ans, Udo à toujours une excellente voix et il ne se complique pas la vie sur scène, il se déplace régulièrement pour laisser le centre de la scène aux autres musiciens afin que ces derniers soient au centre de l’action pendant leurs solos, mais ce n’est pas lui qui est le plus dynamique. Ce sont davantage les guitaristes Andrey Smirnov et Kasperi Heikkinen ainsi que son fils Sven Dirkschneider qui anime le spectacle. Comme il fallait s’y attendre, la soirée est remplie de classiques et les amateurs attendaient avec impatience les titres comme Princess Of The Dawn, Restless And Wild, Son Of A Bitch et Up To The Limit. N’ayant pas autant de temps pour faire son spectacle habituel d’une durée de plus de deux heures, Udo minimise les interventions avec la foule et chante le plus de titres possible dans le temps qu’il a sur scène. Même si la soirée contenait des titres qui ont fait revivre la jeunesse de plusieurs amateurs, Udo garde le meilleur pour le rappel en chantant les Metal Heart, Fast As A Shark, Balls To The Wall et Burning.
Ne sachant pas si c’est la dernière fois que nous allons entendre Udo chanter des titres d’Accept, les amateurs ont envahi les Foufounes Électriques malgré le froid et n’ont pas été déçus de leur soirée. Ils auraient bien aimé que cette dernière s’éternise même un peu plus longtemps!
Auteur: Albert Lamoureux
Photographe: Romy Del Signore
Bilan 2016 et notre best-of photos ! Tous nos voeux pour 2017 !
2016 est sur le point de se terminer et le temps des bilans est arrivé! Cette dernière année aura été une fois de plus exceptionnelle, et c’est bien grâce à vous ! L’équipe de Thorium Mag souhaite avant tout remercier chaleureusement ses lecteurs, de plus en plus nombreux à nous suivre, pour leur appui, leur fidélité sans faille et leur implication grandissante au travers de Facebook, Twitter et Instagram. Avec toujours plus de critiques d’albums, d’entrevues avec les artistes et de couvertures de concerts et de festivals, le visage de notre magazine a beaucoup évolué depuis nos débuts en 2009.
2016 fut également particulièrement marquée par l’accroissement de nos partenariats avec les acteurs majeurs de la vie musicale française et québécois, qui nous a permis d’offrir à nos lecteurs toujours plus de concours prestigieux. A ce titre les membres de Thorium tiennent à remercier les principaux partenaires du Magazine (Bleu Citron, Le Bikini, SPM Prod, Noiser, Deadly Rhythm, Jerkov Musiques, Pollux Asso, Box Office, l’Xtreme Fest, Pause Guitare), les promoteurs de concerts locaux et internationaux (Evenko, Greenland, Spectra, Blue Skies Turn Black, I Love Neon, Extensive Enterprise, Produkt, Playground, SJU, Sepulchral Prod, Replica Promotion, Auguri Production, Because Group, Nous production, Math Promo, Live Nation, Verycords) sans qui les vies montréalaise et toulousaines ne seraient pas ce qu’elles sont aujourd’hui, infiniment riche et diversifiée. Ainsi que les équipes des grands festivals français et québécois : Hellfest, Garorock, Pause Guitare, Solidays, Les Déferlantes, Xtreme Fest, Rock en Seine, Download Festival Paris, Osheaga, IleSoniq, Heavy Montreal, Rockfest et Piknic Ekectronik. De plus, il nous apparait également indispensable de remercier ici tous les labels (Warner, Universal, Sony, Roadrunner, Nuclear Blast, PIAS, Caroline International et tous les autres) qui ont cru en notre vision, en notre potentiel et ont supporté nos démarches tout au long de cette année. Soyez rassurés, ont sera encore là l’an prochain pour vous courir après !
Les auteurs de ce texte tiennent aussi à remercier à titre personnel toute leur équipe de membres et de collaborateurs bénévoles, ponctuels ou réguliers, sans qui ce rêve n’aurait jamais pu se consolider.
Thorium Magazine souhaite à tous ses lecteurs une bonne et heureuse année 2017 !
Auteurs : Paul Blondé & Antony Chardon / Éditeurs en Chef
Photos : Archives Thorium 2016
A Tribe Called Red @ Théâtre Corona (Montréal)
Un joyeux hiver qui commence! Le froid s’installe enfin à une date normale, accompagné d’une neige plus que bienvenue et la session tire à sa fin. C’est dans ce contexte que nous avons reçu la visite du groupe Canadien A Tribe Called Red pour nous faire danser et réchauffer les Montréalais assez chanceux pour s’y être procuré une entrée.
Pour nous faire oublier le froid de la porte d’entrée grande ouverte alors que les spectateurs s’empilent dans le hall d’entrée du Corona, c’est Poirier qui occupe l’audience avec un set sans stress et sans prétention. Le jeune DJ Québécois nous présente des remix de pièces du moment à sa sauce, équipé de son portable et de sa table de mixage. Rien de très original, mais rien de mal non plus. L’énergie de la salle est proportionnelle à celle de notre DJ; c’est-à-dire assez tranquille, limite fade.
Malgré cette première partie un peu longue, l’ambiance de la salle se réchauffe d’elle-même. Au public, c’est un mélange hétérogène de tout âge et tous styles confondus qui constitue une énergie “confortable” ou même les initiés au techno comme moi se sens à sa place à ce concert. On nous a dit que le concert était sold-out, mais on aurait très bien pu y rentrer quelques dizaines de spectateurs de plus… c’est ce que je me suis dit jusqu’à ce que le vrai spectacle commence…
Peu après que Poirier ait libéré la scène, les 3 gars de ATCR s’installent à leur MacBook pour commencer la performance. 3 gars assez imposants de leur attitude relax et leur air très Badass qui se présente sur cette scène assez modeste; leur table et leur équipement avec en fond de scène un écran qui passera des Gif psychédéliques lors du spectacle. Sans introduction ou pause, la formation présente leur matériel proclamé de powwow-step; un mélange de dubstep avec des grosses montées d’adrénaline et de descende de basse, et d’extrait de musique qu’on retrouve dans les pow wows des premières nations, avec des chants de gorges et de percussions traditionnelles. La musique bouge tant dans l’intensité que dans les rythmes et la salle se change en piste de danse d’un bout à l’autre où tout le monde rentre en transe dans sa bulle pour son propre plaisir. On pige dans les pièces des 3 albums de la formation sans ordre précise à la bonne franquette pour nous faire découvrir ce style assez particulier.
Le spectacle, tout comme la musique présente un bel exemple de diversité culturelle, tant par la musique que par la troupe de breakdance qui fait son apparition de temps à autre, constitué de danseurs de toutes les origines. On y retrouve entre autres deux danseurs qui passent et dansent, habillés avec des costumes traditionnels pour y effectuer ces danses mélangées de danses que l’on retrouve dans les pow wows originals et de breakdance influencé du hip-hop du début des années 90. Dans la troupe, un des danseurs qui a grandement inspiré le public est un jeune homme atteint d’une paralyse cérébrale accompagné de ses deux béquilles qui nous montre des prouesses acrobatiques vraiment impressionnante. On acclame les quelques danseurs de temps à autre qui animent avec une énergie inépuisable cette foule déjà dansante comme tout. A Tribe Called Red finit le spectacle après près de deux heures de spectacle incluant un petit rappel juste pour agacer l’audience qui en aurait pris facilement une demi-heure de plus.
Pour une soirée à -20°, on peut dire qu’on a eu chaud ce soir au Théatre Corona! Le spectacle que nous a donné ATCR était une très belle expérience, surtout pour les incultes du monde électro comme moi, où on a pu découvrir ce trio original et surprenant, avec leurs danseurs qui ont rajouté un rythme soutenu tout au long de la soirée. Pour tous les admirateurs de musique dubstep et de découvertes culturelles, ATCR est une très belle option qui réunit des mondes normalement contradictoires, mais à l’écoute a un sens évident. Prochaine rencontre avec ce groupe à l’igloofest peut-être? Merci à vous, gens de l’Ontario pour votre passage!
Auteur: Francis M.Desmarais
Credit photo: A Tribe Called Red press kit
Animals As Leaders @ Theatre Corona (Montréal)
Vous voulez savoir ce qui a d’encore plus badass que le nom d’Animals as Leaders : leur musique! J’ai découvert ce groupe il y a quelques mois dans mes suggestions de la semaine sur spotify. Depuis, je me suis fait une petite playlist d’un ramassis de chanson de métal progressif que j’aime bien. Bien que j’aie trouvé quelques autres groupes bien sympathiques, aucun ne m’a fait autant accrocher qu’Animals as Leaders. Pour les gens qui se demande c’est quoi du métal progressif, selon moi c’est un genre de musique très instrumentale qui s’apparente à du classique ou à du jazz. Donc lorsque j’ai vu que mon nouveau groupe idyllique du moment passait à Montréal pour le lancement de leur dernier album, The Madness of Many, je suis tombée en bas de ma chaise! S’il vous a déjà été accordé le luxe d’écouter du Animals as Leaders, vous serez surpris d’apprendre qu’ils ne sont pas cinq, pas quatre, mais seulement trois membres! C’est une chose difficile à croire quand on entend simultanément le drum, la guitare rythmique/lead et la basse. Leur secret c’est qu’ils ont deux guitaristes ayant un niveau de skills très élevé (genre presque 99) et chacun n’est équipé de rien d’autre qu’une guitare à dix cordes. Je suis tout de même restée très surprise lorsque j’ai appris qu’il n’y avait pas de bassiste, parce leur dirty-slap-bass-hors-de-ce-monde est quand même leur marque de commerce.
Donc le mardi 29 novembre je me rendais gaiement seule au show (comme d’hab’), quand tout à coup : a wild old friend appeared! Yay ! Je suis tombée sur une vieille amie (ici je ne parle pas de rides) avec son chum et deux autres dudes (très adeptes des chest bumps). Je suis super contente d’être tombée sur ces âmes charitables qui m’ont accueillie dans leur groupe comme l’une des leurs! De par l’entraînement de mes pairs, je n’ai pas pu m’empêcher de sauter à pieds joints dans le trash lorsqu’Animals ont joué Physical Education (ce qui m’a permis d’être almost front row pour Inner Asssasins et The Woven Web). Un peu déçue/ surprise qu’ils n’aient pas joué Tooth and Claw (et Cafo et Soroya, mais ça c’est, mais pref’ personnelles), un de leur plus gros succès.
Mon meilleur moment est de loin dans le light trash de Physical Education où tout le monde chantait le rift de guitare du refrain. Ceux qui me connaisse savent très bien que c’est impossible de m’empêcher de beugler chanter, la preuve, faute de paroles, je chante les instruments (#anarchy). De plus, un autre moment très fort du spectacle fut pour moi l’intro de The Brain Dance jouée par Tosin Abasi (le pas chanteur) à la guitare acoustique.
Finalement, tout au long du spectacle le seul mot qui me venait à la bouche était Flawless. Bien que je sois une moldue (non-musicienne), je crois que je ne suis pas en erreur quand je dis que le niveau de complexité musical de ce groupe est très élevé. C’est pourquoi j’étais littéralement flabbergaspé de la perfection avec laquelle ils jouaient leurs chansons. Bref, je recommanderais à tous mes amis qui aiment le métal, mais surtout à mes amis non métalleux de découvrir ce band. Animals as Leaders ont un style de musique recherché et mélodieux.
Auteure: Laura Paradis
Photographe: Ousman N’Dong