Eluveitie @ Le National (Montréal)
Oh yeah, le mois du Pagan Metal est arrivé! Cette année encore le monde de Brave Concert nous gâte en invitant ce qui ce fait de mieux dans le domaine du Folk/Death Celtic. Et ça commençait ce samedi avec les Suisses d’Eluveitie qui ont envahi Le National le temps d’une soirée de débauche d’énergie et de guturalités aux sonorités tribales.
Nous voilà donc de retour dans la petite salle complètement sold-out du National, ancien théâtre croulant rempli de poussière et reconverti en salle de concert. Une place possédant de nombreux défauts qui en font autant de qualités. Notamment son plancher en pente et sa mauvaise acoustique qui deviennent rapidement des atouts quand vient le temps de ramener toute le public le plus proche possible de la scène, aux pieds du band, dans le mosh-pit … là où les corps s’entassent et l’action se passe. Bref, la salle parfaite pour combler nos désirs de crowd-surf et autres brutalités gratuites!
Holy Grail
Après un rapide passage sur scène aussi sulfureux que propre au headbanging de la part du Melodic Death Metal de System Divide, c’était au tour des Californiens de Holy Grail de prendre place aux commandes de nos émotions. Après les avoirs vus successivement en première partie d’Amon Amarth et Blind Guardian au cours de l’année passée, j’avais vraiment hâte d’assister à un nouveau déchainement de leur fureur Heavy Metal. Les montées de voix de James Luna dans les aiguës sont toujours aussi puissantes, à tel point que je pourrais aller jusqu’à le comparer avec un manque d’objectivité total au maître Rob Halford (Judas Priest). La température monte rapidement dans la salle et l’air devient bientôt presque irrespirable. Le concert est à peine commencé et l’ambiance est déjà à son comble. Tout cela sans compter sur la surprise du jour : 3 Inches of Blood.
3 Inches of Blood
Et ouaich! Après plusieurs déboires sur la route, 3 Inches of Blood avait finalement réussi à rejoindre la tournée Nord-Américaine d’Eluveitie. À notre plus grande surprise et joie. Et là je dois avouer ma totale ignorance sur ce groupe que je découvrais cette soirée-là, ça torche! Du Heavy bien gras comme du bacon canadien frit à la poêle. Mon expérience en deux mots: Deadly Sinners! La voix de Cam Pipes est vraiment impressionnante et malgré quelques petits problèmes d’éclairages qu’on aura vite fait d’oublier, leur set s’est révélé impeccable et vraiment efficace. Le tout pour mieux ouvrir la voie aux stars de la soirée …
Eluveitie
Si toi aussi tu te laisses pousser les cheveux de façon incontrôlable et tu sens que tes vêtements de peau d’ours prennent la poussière, le moment était venu de briller dans le mosh-pit. Le Folk Metal d’Eluveitie était là pour raviver nos pulsions ancestrales au son des flutes, d’une vielle à roue (Hurdy gurdy) et un bon nombre d’autres instruments celtiques traditionnels. Parce que oui, la bande à Chrigel Glanzmann a ses racines résolument dans la culture bretonne et ils le célébraient devant un public gonflé à bloc par les prestations des groupes précédents. Il faudra peu de temps avant d’entendre les douces mélodies de Your Gaulish War, Bloostained Ground et surtout la motherfuckin’ badass Gray Sublime Archon. Mais celle que tout le monde attend suivra juste après. Inis Mona, version Metal de la célèbre balade Bretonne Tri martolod, résonne encore à l’heure actuelle à mes oreilles d’expatrié, le Gwen Ha Du accroché sur mon mur en dit déjà long. Le show s’achèvera après presque une vingtaine de compositions, au terme d’un rappel aussi agréable qu’épuisant dans la fureur du parterre.
Il nous restait alors juste assez de force pour braver la tempête et passer la fin de la nuit au Café Chaos en compagnie de la plupart des groupes présents cette soirée-là.
Auteur: Paul Blondé
Équipement utilisé: D3s (Nikon), 70/200mmvr2, 24/70mm
Pour en savoir plus: Eluveitie, 3 Inches Of Blood, Holy Grail, System Divide
Joshua Radin @ La Tulipe (Montréal)
Thorium Photography était de sortie à La Tulipe dimanche dernier pour assister à la représentation Folk Acoustique suave du talentueux Joshua Radin. Après nous avoir étalé lyriquement ses peines de coeur sur 3 albums (First Between 3rd and 4th, We Were Here, Simple Times) , le jeune prodige du Middle West revenait à la charge fin 2010 avec un album à saveur résolument plus pop: The Rock and the Tide. Revendiqué d’inspiré Bob Dylanienne, ce nouvel opus, dont nous avons pu entendre plusieurs extraits au cours de la soirée, comporte également une bonne dose de John Mayer, Jack Johnson et Damien Rice rassemblés pour le plus grand plaisir de nos oreilles.
Avec Andrew Allen et Anya Marina en guise de mise en bouche, Joshua Radin à réussi à produire une performance à la fois rafraichissante et pleine d’énergie. Alliant à son charisme naturel une très bonne communication avec son public et un éclairage scénique du feu de dieu. Le chanteur a ainsi traversé tout son répertoire musical au cours de la soirée, introduisant chacune de ses compositions par l’histoire de sa création. Dessinant au fur et à mesure tout le récit mouvementé de sa carrière musicale. Enchainant les pistes qui ont fait sa renommée comme Everything’ll Be Alright, Closer, Today ou encore Closer. Le tout en gardant Winter pour le rappel en guise d’au revoir vers les grands froids et la tempête de neige Québécoise. Bref, Un de ces shows qui restera gravé dans les mémoires!
Auteur: Paul Blondé
Équipement utilisé: D3s (Nikon), 80/200mm, 24/70mm
Pour en savoir plus: Joshua Radin, Anya Marina, Andrew Allen
Sied Van Riel @ Red Lite (Montréal)
Nous faisions ce samedi une petite visite au Red Lite pour aller assister à la performance live du DJ hollandais Sied Van Riel qui était venu avec une petite surprise.
C’est pour le plus grand plaisir des fans de Tech-Trance que Sied Van Riel venait faire un tour à Montréal. DJ de nature, il n’a pas pour habitude de planifier ses sets et décide ponctuellement de sa sélection musicale. Un art qui rend ses prestation toujours unique et renforce l’intimité avec son public. Nous avons ainsi eu la chance d’entendre certaines de ses récentes compositions tels que Another Heater, Radiator (Rafael Frost Remix) et Dark Star. Cette dernière ayant d’ailleurs été produite avec son ami Leon Bolier … qui avait justement accepté de venir faire la fête avec lui à Montréal, nous donnant la chance de discuter et de célébrer cette soirée sur le dancefloor.
Auteur: Michael Chidiac
Equipement utilisé: Nikon D3s, 24-70mm, Nikon SB-900
Pour en savoir plus: Sied Van Riel
Martin Sexton @ Petit Campus (Montréal)
Le choupinet rigolard new-yorkais aux mille voix – et autant de styles musicaux – était à l’honneur ce jeudi 20 janvier au Petit Campus. Martin Sexton, en pleine forme et avec montréal comme première date de sa tournée nord-américaine, venait nous livrer joyeusement le contenu de son dernier album, Sugarcoating. Au programme de cette soirée délectable: ambiance lounge, une bonne dose de charisme et une pluie d’improvisation. On en retiendra notamment les versions acoustiques (accompagnées façon gospel par le public) des excellentes Diner et Black Sheep.
De son côté, Joanna Mosca a assuré une première partie agréable et efficace aux sonorités Bluegrass suaves.
Auteur: Paul Blondé
Équipement utilisé: D3s (Nikon), 70/200mmvr2
Pour en savoir plus: Martin Sexton, Joanna Mosca
Ronski Speed, Hardwell @ Circus Afterhours (Montréal)
Que l’on soit branché House où Trance, le 22 janvier dernier à offert une réconciliation en présentant le meilleur des deux mondes aux fans de musique électronique de Montréal avec la présence de Hardwell et de Ronski Speed au Circus Afterhours.
Les deux salles du Circus étaient ainsi à leur meilleur grâce à la présence combinée des deux DJs. La Playroom accueillait le talentueux Ronski Speed, présent pour nous fournir notre dose de Trance. Son style de mixing étant très simple, Ronski mise davantage sur sa force première qui consiste à sélectionner soigneusement ses chansons, trouvant toujours ce qu’il fallait pour garder la foule en mouvement. Et ça fonctionne à merveille! De l’autre côté du Circus, les amateurs de House étaient rassemblés dans la Main Room pour vibrer aux sons de Hardwell, directement en provenance des Pays-Bas. Nous avons rarement eu la chance de voir un DJ aussi actif sur le mixer comme Hardwell. Il a su nous impressionner également avec son style agressif de mixing, toujours en train en train d’appliquer des effets sur la musique et en changeant rapidement de chanson. Encore un bel exemple que le DJM-2000 saura offrir beaucoup de possibilités aux DJs qui veulent s’amuser.
Au bout du compte, ce fut une autre de ces soirées où il est presque impossible de se décider dans quelle salle se tenir … pour se rendre compte en fin de compte que nous sommes heureux d’avoir pu profiter d’un mix des deux sets.
Auteur: Michael Chidiac
Equipement utilisé: Nikon D7000, 24-70mm, 2 x Nikon SB-900
Pour en savoir plus: Ronski Speed, Hardwell, Citizen Montreal
Finger Eleven @ Théâtre Corona (Montréal)
Le Life Turns Electric Tour de Finger Eleven était de passage à Montréal ce mardi 18 janvier pour nous délivrer une bonne dose de son rock alternatif à la sauce canadienne. Avec un sixième album au compteur à peine vieux de quelques mois, le quintette de Burlington était bien décidé, une fois de plus, à nous offrir une belle expérience autant scénique que musicale.
Précédé sur le stage par The Envy, la bande à Scott Anderson à commencé la soirée sur une piste directement issue de leur dernier album, Any Moment Now, enchainant ensuite une set-list extensive couvrant la grande majorité de leur répertoire. Le public montréalais, lui, est bien réveillé. Quelques headbanger sont éparpillés dans la salle, mais ça restera malgré tout très gentillet jusqu’à l’arrivée de l’orgasmique One Thing. À partir de là c’est l’apothéose et la foule de met à bouncer joyeusement dans tous les sens, le tout à l’image du band complètement déjanté sur la scène depuis déjà une bonne demi-heure. Se sont ensuite enchainé avec rage des titres plus punchy comme Drag You Down et Good Times. Le climax de la soirée devra attendra le rappel avec, enfin, la très attendue Paralyzer histoire de conclure le show en beauté.
En conclusion: une très belle performance et on attend leur retour de pieds ferme!
Auteur: Paul Blondé
Équipement utilisé: D3s (Nikon), 70/200mmvr2, 28/70mm
Pour en savoir plus: Finger Eleven, The Envy
Bloody Beetroots @ Metropolis (Montréal)
Les italiens électro-punk de Bloody Beetroots étaient de passage en ville ce vendredi histoire de réveiller nos pulsions à bouncer comme des malades sur des riffs de Hard Rock jusqu’à faire exploser au passage le toit du Metropolis. Une soirée haute en couleurs dont on retiendra notamment la courte – mais efficace – performance des gars de Le Matos et la version live de leur Quiet Earth toujours aussi jouissive que légendaire. De leur côté, les Betteraves Sanglantes ont su nous délivrer une performance ultra-énergique de leur cru sans pouvoir s’empêcher de faire passer l’ultra-mainstream WARP entouré de plusieurs mix incluant du Daft Punk et une poignée d’autres surprises. En résumé: un bilan de soirée très positif pour un show presque sold-out.
Auteur: Paul Blondé
Photographes: Paul Blondé, Julien Kauffmann, Nicolas Kudeljan
Vidéo:
The Bloody Beetroots @ Metropolis from Julien Kauffmann on Vimeo.
Équipement utilisé: D3s (Nikon), 70/200mmvr2, 13/35mm, 60D (Canon), 5D (Canon)
Pour en savoir plus: Bloody Beetroots, Le Matos, Cheryl Cola, Produkt
Odyssey @ Circus Afterhours (Montréal)
Pour célébrer le nouvel an en beauté, le Circus Afterhours de Montréal nous offrait un grand nombre de DJs internationaux pour faire la fête jusqu’aux petites heures du matin pendant non pas seulement une soirée, mais bien deux!
Suivant les sons progressifs de Oren D, le DJ Adam K à su commencé les festivités avec une bonne dose de House comme nous l’aimons tant. On n’oubliera jamais son remix de Reflekt – Need to Feel Loved à 2am tout en célébrant le Nouvel An avec ses amis. Venait ensuite le duo de choc W&W qui sont, selon moi, en bonne voie pour devenir les prochaines superstars du monde de la Trance. Avec un style de mixing très rapides, ils ont su garder l’énergie du public à son plus haut niveau tout au long de leur 3 heures de prestation. Pour clore cette soirée, nous avons eu la chance d’entendre Ummet Ozcan qui nous à emporter dans un voyage avec on Tech-Trance de qualité.
La deuxième soirée commençait aux commandes du DJ suédois, Marcus Schossow, qui a réussi à naviguer avec brio sur la fine ligne qui sépare le House de la Trance. Il était suivi aux commandes du booth par Simon Patterson qui, moins de deux mois après sa présence au Black & Blue, avait ramené sont gros banging 140 bpm pour le plus grand plaisir d’une foule de fans déjà bien réchauffés. Et pour terminer cette seconde soirée de débauche musicale nous avions le plaisir d’accueillir le DJ écossais Mark Sherry. Malgré tout ce dernier fut de loin le plus impressionnant des deux soirs, jouant trois canaux en même temps et mixant des chansons avec elles-mêmes, se permettant quand même au passage de faire un remix spécial pour le Circus: Chase & Status ‘Blind Faith’ [Mark Sherry’s ‘Circus NYD’ Remix].
Auteur: Michael Chidiac
Equipement utilisé: Nikon D3s, 24-70mm, 50mm f/1.8, Nikon SB-900
Pour en savoir plus: Adam K, W&W, Ummet Ozcan, Marcus Schossow, Simon Patterson, Mark Sherry, Citizen.
Dimmu Borgir @ Metropolis (Montréal)
Avec le départ de Mustis au clavier et de l’épique I.C.S. Vortex au chant et à la basse, les attentes étaient haute pour la nouvelle mouture de Dimmu Borgir. Un « changement de cap » avec Abrahadabra, dont même le titre se veut un signe de renouveau (le premier titre en 13 ans qui n’était pas composé d’une suite de 3 mots), où le groupe arbore un style plus posé et calme que par le passé.
Grosse commande, donc, pour ces vétérans norvégiens, qui devaient convaincre un public que le nouvel alignement est tout aussi puissant que les précédents. Si le spectacle de Dimmu Borgir a été un assaut massif sur les sens (on notera un bel usage d’encens sur scène), c’est néanmoins le groupe aux allures vikings Enslaved qui a volé la vedette. Ces scandinaves massifs, avec leurs mélodies testostéronées et leur maîtrise du sacre québécois (Un beau « Shut up, du calisse » de la part du chanteur a été suffisant pour déclencher un grand rire collectif), peuvent officiellement ajouter Montréal à leur liste de territoires conquis.
Auteur: Alex Luca
Équipement utilisé: Nikon D700, 24-70mm
Pour en savoir plus: Dimmu Borgir, Enslaved, Blood Red Throne