9 octobre 2015 – Afin de souligner la sortie de leur tout nouvel album, Wiped Out!, qui sera disponible le 30 octobre prochain (eeek!), The Neighbourhood était récemment de passage au Métropolis de Montréal. N’ayant pas eu la chance de voir le groupe lors de leur dernière visite dans la métropole, qui remonte à un an, on ne vous cachera pas que j’avais beaucoup de hype en ce 8 octobre. Précédé par HUNNY et Bad Suns, qui complémentait harmonieusement la vibe de la soirée, The NBHD s’est fait accueillir chaleureusement en débutant la doirée avec W.D.Y.W.F.M. Le groupe interprétait des compositions issues de plusieurs albums, dont I Love You et #000000 and #FFFFFF. Wires, Afraid et Female Robbery ont charmés le public dès les premières notes, mais The Flood Tour s’est fait prendre à son propre jeu. Le groupe interprétait de nouvelles chansons, sorties tout droit de Wiped Out!, résultant à une foule qui ne pouvait plus chanter haut et fort des paroles qu’elle ne connaissait pas encore… La foule, majoritairement féminine, n’ayait de yeux que pour Jesse Rutherford, le chanteur du groupe, dévêtu 90% du temps (yes!/désolé messieurs). Ce dernier semblait toutefois être affecté par une vie de rock star sans limites; un visage plus maigre et une nouvelle coupe platine (oui ça fait déjà un moment, mais je n’en suis pas plus fan), loin de la belle gueule qu’on a connu. Quant aux projections visuelles, elles étaient à proscrire pour les épileptiques. La juxtaposition d’un écran et de strobe lights nous en mettait littéralement plein la vue et mal aux yeux, reprenant le visuel monochrome de Wiped Out! à toutes les sauces. C’est après l’interprétation de Wiped Out!, suivi d’un long jam (tellement long que les cellulaires sortaient ici et là, j’ai même eu le temps de poster une photo Instagram!), que Rutherford est revenu sur scène en solo, effet auto tune en prime pour l’interprétation de Warm. Sweater Weather et R.I.P. 2 My Youth ont clos la soirée presque parfaite, faute à une qualité sonore qui laissait parfois à désirer.

Auteur: Laurie Goudreau

Photographe: Gabriella Cristiano