Le chanteur québécois, connu sous le nom de Talk, de son vrai nom Nicolas Durocher, était très attendu sur scène ce mercredi 17 avril. Après avoir participé au Festival d’été en 2023, Talk a décidé de renouer avec ses fans québécois à l’Impérial Bell.

Suite à l’ouverture de la billetterie pour sa première représentation, qui s’est rapidement sold out, une deuxième date a été ajoutée à la programmation, pour le plus grand plaisir des fans qui n’avaient pas réussi à obtenir de places à temps.

Une longue file de personnes était déjà présente devant la salle avant même l’ouverture des portes.

Le rideau tombe sur la scène de l’Impérial, le public se prépare à l’arrivée du Canadien. Un décompte commence, accompagné d’accords de batteries s’élèvent dans la salle.

Les spectateurs impatients chantent à pleins poumons la célèbre chanson « Don’t Stop Me Now » de Queen en attendant.

Enfin, la salle se plonge dans l’obscurité, submergée par une marée d’applaudissements et de cris, tandis que les premières notes de guitare se font entendre derrière le rideau.

Il apparaît enfin sur l’un des balcons de l’Impérial avec un drapeau du Québec sur les épaules, le rideau se lève, dévoilant son décor végétal. Le show démarre sur les chapeaux de roues. Il poursuit sa prestation avec son hit « How long ».

Le chanteur canadien salue son public en français qui provoquant une explosion de joie dans la salle.

Après la fin de « A little bit happy », il lance son traditionnel lancé de crocs, tout en insistant sur le fait de les récupérer, déclenchant un éclat de rire général.

La chanson « Wasteland » se combine à un jeu de lumière passant du rose au rouge, avec de temps à autre des flashs de blancs.

Une chose est sûre, Talk, accompagné de ses musiciens, enflamme la scène de l’Impérial.

Il confie dédier sa prochaine chanson, intitulée « Hollywood », à sa mère. Ce titre a été écrit lorsqu’il a quitté la maison pour débuter sa carrière.

Il annonce faire une exclusivité pour Québec, en prenant sa guitare en acoustique, il entame les paroles de la célèbre chanson « Creep » de Radiohead.

La salle plonge alors dans un calme absolu et apaisant, bercée par la mélodie de la musique. Au moment du célèbre refrain, c’est une osmose parfaite qui se crée entre les paroles du chanteur et de la salle.

Un décor verdoyant se fond parfaitement sur « Afraid of the dark », entre feuillage et faisceaux lumineux, accompagnant Talk, ainsi que ses deux guitaristes/bassiste.

Il annonce avoir découvert de nombreuses chansons francophones au cours des deux dernières années, notamment grâce au Festival d’été. Il décide donc de chanter l’une de ses découvertes sur scène ce soir. Sur ses belles paroles, accompagnées d’accords et de mélodie, il interprète de « Saskatchewan » des célèbres artistes « Les Trois accords ».

À la suite de ces paroles, tout le monde quitte la scène.

Talk ne serait pas Talk sans ses « trucs stupides » comme il dit, il avoue adorer le jeu de son enfance « Guitar Hero », la guitare en plastique du jeu lui est apportée.

La célèbre chanson et l’un des niveaux les plus difficiles du jeu « Throught the Fire and flames » résonnent dans les haut-parleurs de la salle. Les spectateurs sont ébahis face aux talents du guitariste, qui joue à la perfection cette musique.

Un tonnerre d’applaudissements éclate, les spectateurs entament un ohé ohé fracassant pour inviter les artistes à revenir sur scène.

Les musiciens reviennent, pour le plus grand bonheur des fans dans la salle, puis vient le tour de Talk. Il ne pouvait terminer sa prestation que sur sa célèbre et significative chanson « Run away to Mars », suivie par les chants en cœur de tous les spectateurs.

Un bouquet d’applaudissements, de sifflements, de joie et bien plus encore éclate dans la salle intimiste de l’impérial Bell ce soir.

Talk a une nouvelle fois enflammé la ville de Québec. À chacun de ses passages, on pense qu’il ne pourra pas faire mieux, et à chaque fois, il nous montre que c’est possible.

Le chanteur partage la scène avec Sara Dufour, comme première partie, qui présente son album « On va prendre une marche ».

La salle se plonge dans le noir et les fans ne tardent pas à montrer leur excitation et leur impatience.

C’est sur un accord de guitares sèches et électriques mêlées à la batterie que Sara fait son entrée accompagnée de ses musiciens, lançant ainsi le début du concert.

Elle se présente à son public sur la musique « Baseball », qui raconte son histoire de son enfance à aujourd’hui.

Une chose est sûre, Sara et ses musiciens débordent d’énergie et savent exactement comment réveiller la salle, qui se met peu à peu à bouger en rythme et applaudit au rythme des accords.

Sara poursuit sa prestation avec « Ciao bye ».

Les morceaux s’enchaînent, plus motivants et entraînants, les uns que les autres.

Elle finit sa partie en remerciant Talk pour son invitation, ses musiciens et en nous annonçant sa prochaine tournée en chine. Elle termine l’un de ses morceaux sous un tonnerre d’applaudissements.

Aucun doute, cette soirée à l’impérial Bell était 100 % accords, paroles, énergies et chanteurs canadiens !

Journaliste : Louna Perrot

Photographe : Sandra Léo Esteves