Articles Tagged with: Voivod

Les meilleurs albums métal de 2022 (Selon notre chroniqueur Albert Lamoureux)

Encore une fois, nous avons eu énormément d’albums à se mettre sous les écouteurs cette année. 

Voici donc les albums qui se sont démarqués le plus lors de cette dernière année : 

Blind GuardianThe God Machine

Certains diront que Blind Guardian fait un pas en arrière avec cet album. Avec une musique plus simple, plus lourde et plus rapide, c’est davantage un retour aux sources en ce qui me concerne. The God Machine nous plonge directement dans la période d’Imaginations From The Other Side et personne ne va s’en plaindre!

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Kreator Hate Über Alles

Kreator revient en force avec un album thrash qui est agressif et qui contient aussi des éléments mélodiques. Pas besoin de changer une recette gagnante, mais on y retrouve tout de même quelques petites surprises! 

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Sword – III

Il aura fallu attendre 34 ans avant de finalement pouvoir savourer le troisième album de de la formation montréalaise Sword. Ce nouvel album nous offre une musique plus mature, mais un son toujours aussi puissant ainsi que d’excellents riffs. Comme le bon vin, le groupe ne fait que s’améliorer avec les années et nous pouvons facilement dire que l’attente en aura vraiment valu le coup! 

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Venom Inc.There’s Only Black

Le second album de Venom Inc. est lourd, très lourd. En plus, il est très diversifié sans trop sortir de leur zone de confort. Il faudra tout de même plusieurs écoutes pour dompter cette nouvelle bête.  

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Queensrÿche Digital Noise Alliance

Queensrÿche nous offre un quatrième album avec Todd La Torre et Digital Noise Alliance est définitivement leur plus prometteur depuis ce changement de chanteur.  L’album offre de nombreux titres accrocheurs en plus d’une excellente reprise d’une pièce de Billy Idol

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Voivod Synchro Anarchy

Synchro Anarchy est tout simplement ce à quoi on s’attend d’un album de Voivod. On y retrouve tous les éléments qui ont façonné leur son unique du groupe au fil des années. Un incontournable dans la catégorie. 

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Destruction Diabolical

Destruction est de retour avec un nouvel album agressif et rapide. Le groupe ne s’éloigne pas de ses racines mais ils offrent un son très actuel et puissant. Les amateurs de musique thrash ne seront pas déçus. 

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Threshold Dividing Lines

Fidèle à leur habitude, le groupe anglais Threshold nous offre un autre album progressif de très haute qualité. Dividing Lines se glisse au haut des palmarès progressif de l’année et vaut définitivement une écoute ou deux. 

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Xentrix Seven Words

Avec ce sixième album, Xentrix offre une clinique de musque thrash de la première pièce à la dernière. Sans rien inventer, leur style des années 80’s à un son moderne et rafraichissant. La parution de cet album est une belle surprise pour terminer l’année. 

Auteur : Albert Lamoureux

 

Revocation / Voivod @ Théâtre Corona (Montréal)

On dirait que tous les astres métalliques s’étaient alignés vendredi soir alors qu’une multitude de tournées s’arrêtaient à Montréal vendredi soir! N’ayant pas encore la capacité de me fendre en quatre, je me suis dirigé vers le Théâtre Corona où les groupes Revocation et nos légendes Voivod s’apprêtaient à nous servir toute une leçon de brutalité. Dans le cadre de cette tournée, les groupes Psycroptic, Skeletal Remains et Conjurer assuraient la première partie.

Conjurer : Prometteur!

Le groupe britannique était le premier à monter sur scène et, malheureusement pour eux, la salle était pratiquement vide. Malgré tout, ils y sont allés avec une énergie et un professionnalisme que j’ai rarement vus chez un petit groupe d’ouverture et ils ont vite eu les gens présents dans leur poche. Leur style est quelque peu difficile à décrire : c’est comme si Alcest faisait du death metal. C’est parfois ambiant mais très souvent lourd avec une touche très doom/death, voire post-metal. Le chanteur/guitariste Dan Nightingale avait une voix puissante et à certains moments il criait sans micro…et on l’entendait très bien! Le bassiste Conor Marshall était probablement le plus intense sur scène et a même pris un bain de foule vers la fin de leur set. C’était la première fois pour Conjurer à Montréal et j’espère fortement que ce ne sera pas la dernière!

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Skeletal Remains : Quelques peu décevant

Les gars de Skeletal Remains ont acquis une belle notoriété au cours des dernières années avec leur death metal old-school qui me fait penser à du vieux Cannibal Corpse du temps de Chris Barnes et à Obituary. Après avoir écouté leur album Devouring Mortality, j’avais très hâte d’entendre leur matériel puissant et casse-gueule. Malheureusement, la qualité du son était très moyenne et il était assez difficile de distinguer les riffs…mais ce n’est pas tout. Le groupe n’avait vraiment pas l’air à l’aise sur scène et chaque interaction avec la foule était un brin maladroite. Il y a aussi eu des longueurs entre les chansons où personne ne parlait et, on va se le dire, quinze secondes entre deux chansons, c’est long! Malgré tout, il y a eu de bons moments avec des riffs pesants et agressifs. La prestation de Skeletal Remains était correcte mais ne passera certainement pas à l’histoire.

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Psycroptic : WOW!

Cela faisait des années que j’entendais parler du groupe de tech death australien Psycroptic et j’avais enfin la chance de les voir en spectacle. Je ne passerai pas par quatre chemins : leur prestation m’a carrément époustouflé! Non seulement la qualité de son était montée d’un cran mais la justesse et la rapidité d’exécution étaient tout simplement impressionnantes. C’est justement lors de leur set que la foule, qui était devenue un peu plus dense, a commencé à s’activer avec un moshpit un peu faible mais tout de même bien senti. La plupart des pièces provenaient de leur plus récent album As The Kingdoms Drowns sans pour autant oublier certaines pièces d’albums plus vieux comme Ob(Servant) et Euphorinasia. Contrairement au groupe précédent, les membres avaient l’air comme des poissons dans l’eau sur scène et leur chanteur avait une excellente présence et interagissait avec la foule le plus souvent possible. Honnêtement, les gars de Psycroptic ont mis la barre très haute pour le reste du spectacle et il est clair que je vais me pencher sur leur discographie dans les prochains jours!

Setlist : We Were The Keepers, Euphorinasia, Frozen Gaze, Directive, Ob(Servant), Echoes To Come, As The Kingdom Drowns

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Voivod : Nos légendes de chez nous

Le groupe Voivod n’a plus besoin de présentation. Véritable légendes de la scène metal québécoise adulées ici comme à l’étranger, les fans sont toujours au rendez-vous à chacun de leur passage en ville. Leur plus récent opus The Wake a reçu d’excellentes critiques et est considéré comme un des meilleurs albums du groupe. Les membres du groupe avaient l’air en forme et leur chanteur Denis “Snake” Bélanger enchaînait les speechs sympathiques avec son chandail orné d’un blé d’inde. Même si leur prestation était sans faille et bien sentie, je dois vous avouer que je ne suis pas le plus grand fan de leur musique et j’aime mieux le vieux matériel plus thrashy que le nouveau qui se veut plus prog et plus dissonant. Il devient difficile pour un groupe comme Voivod, qui a une discographie assez substantielle, de monter une setlist qui va plaire à tout le monde. Ils ont donc pigé des chansons à travers une bonne partie de leur discographie allant de chansons récentes comme Obsolete Beings jusqu’aux plus vieilles comme Psychic Vacuum et Overreaction. C’est justement avec la pièce Voivod que le groupe a terminé son set et je crois que c’est la chanson que j’ai le plus aimée. Voivod sont certes un monument de notre scène locale et les fans présents ont vraiment eu l’air d’apprécier, mais leur musique n’est clairement pas pour moi.

Setlist : The Unknown Knows, Psychic Vacuum, Obsolete Beings, The Prow, Iconspiracy, Into My Hypercube, The End Of Dormancy, Overreaction, Fall, Voivod

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Revocation : Très solide!

On était maintenant rendus au clou du spectacle : Revocation qui allait interpréter l’album The Outer Ones dans son intégralité! J’ai souvent vu le groupe américain en spectacle mais je crois que la prestation de vendredi soir est la meilleure qu’il m’a été donnée de voir jusqu’à maintenant! Dès les premières notes de Of Unworldly Origin, le son était clair et chaque riff était parfaitement audible. La qualité de l’éclairage avait aussi monté d’un cran et la synchronisation avec la musique était parfaite. Ils ont donc enchaîné les pièces de l’album et ça sonnait comme une tonne de briques. J’ai surtout aimé les pièces de la deuxième moitié de leur set comme Vanitas, la pièce instrumentale Ex Nihilo mais je crois que celle qui m’a le plus fait tripper est Luciferous où tout le monde a headbangé à l’unison. Après A Starless Darkness qui s’est peut-être un peu trop étirée vers la fin, on a eu droit à Dismantle The Dictator, un classique de leur album Existence Is Futile qui fut fort apprécié. L’abondance de spectacles métal vendredi soir a bien sûr affecté le nombre de gens présents à ce spectacle-ci mais je crois fortement que les fans entassés au Théâtre Corona en ont eu pour leur argent. Les gars de Revocation ont offert une excellente performance et on va espérer que plus de gens seront au rendez-vous la prochaine fois.

SetlistOf Unworldly OriginThat Which Consumes All Things, Blood AtonementFathomless CatacombsThe Outer OnesVanitasEx NihiloLuciferous,  A Starless DarknessDismantle The Dictator

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Alexandre Guay

Les meilleurs albums métal de 2018 Selon notre chroniqueur Albert Lamoureux

#1 Gama BombSpeed Between The Lines

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#2 VoivodThe Wake

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#3 ThemManor Of The Se7en Gables

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#4 Judas PriestFirepower

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#5 Warrel DaneShadow Work

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#6 Snowy ShawWhite Is The New Black

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#7 SoulfyRitual

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#8 SaxonThunderbolt

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#9 Sinsaenum Repulsion For Humanity

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#10 Jon Schaffer’s PurgatoryPurgatory

Auteur : Albert Lamoureux

Heavy Montreal 2018 (Jour 2) Parc Jean-Drapeau (Montréal)

C’est maintenant parti pour notre compte rendu de la deuxième journée du Heavy Montreal 2018! C’est donc avec une météo superbe et quelques traumatismes du déluge de la veille qu’on retourne s’aventurer une fois de plus au Parc Jean-Drapeau, question de se faire péter les tympans bien comme il faut!

Intervals

Avant aujourd’hui, je n’avais jamais entendu parler du groupe torontois Intervals et c’est donc sans aucune attente que je me suis dirigé vers la Scène de l’Apocalypse. Ils oeuvrent dans un metal/rock progressif instrumental très smooth et très agréable à l’écoute qui m’a énormément plu! Ça m’a un peu fait penser au groupe australien Plini sans le côté ultra technique et avec un son beaucoup plus planant. Le maître derrière le projet, Aaron Marshall, y allait avec énergie et avait l’air très satisfait des réactions de la foule. Intervals fut probablement ma plus belle découverte de ce week-end et je me suis carrément garroché pour en écouter une fois rendu chez moi! Prenez de votre temps pour écouter leur plus récent album The Way Forward, ça vaut la peine!

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Helix

Même si nous sommes très tôt en ce dimanche, il y a beaucoup d’amateurs devant la Scène Heavy pour accueillir la formation Helix. Ne s’étant pas produit dans la métropole depuis de nombreuses années, il est tout à fait normal de voir les amateurs manifester leur enthousiasme dès que les musiciens arrivent sur scène. Ces derniers sont très dynamiques et l’on remarque qu’ils sont très heureux de participer à ce festival pour la première fois, particulièrement le guitariste Kaleb Duck qui ne se gêne pas pour se rapprocher des amateurs à plusieurs reprises en utilisant l’échafaudage utilisé par les caméramans du festival. Quant au chanteur Brian Vollmer, sa voix est excellente et il interagit régulièrement avec les amateurs. Ces derniers ont bien répondu à l’appel en chantant à pleins poumons les titres Wild In The StreetDeep Cuts The Knife (dédié à Mitch Lafon) et Heavy Metal Love. Leur prestation prend fin avec l’incontournable Rock You, au grand plaisir de la foule. Mais, c’est à ce moment que Brian est descendu dans la zone de sécurité afin d’être le plus près possible des amateurs. Une excellente manière de terminer ce spectacle, il faudra maintenant espérer que le groupe n’attendra pas aussi longtemps avant de revenir jouer dans la métropole.

Setlist : Wild In The Street, Feel The Fire, Danger Zone, When The Hammer Falls, Heavy Metal Love, Deep Cuts The Knife, Rock You

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Power Trip

Je dois le dire d’avance, alors qu’il y avait un giga hype autour de Power Trip, de mon côté ça me laissait plutôt indifférent. Un groupe de thrash/crossover parmi tant d’autres. Mais je dois avouer qu’en live ça prend tout son sens! Dès le début, on voit bien que la foule est conquise d’avance et surtout très nombreuse à les encourager. Le chanteur Riley Gale est un très bon frontman très énergique et leur musique, bien que ne réinventant pas la roue, est dévastatrice et agressive et le moshpit incessant! La grande majorité des chansons provenaient de leur plus récent album Nightmare Logic comme la très brutale Firing Squad et la très pesante Soul Sacrifice. Si la température à l’extérieur était assez élevée, celle dans le pit devait être équivalente à de la lave! Une bonne et très intense performance!

Setlist : Soul Sacrifice, Executioner’s Tax (Swing Of The Axe), Divine Apprehension, Nightmare Logic, Crucifixation, Firing Squad, Manifest Decimation, Crossbreaker

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Demon Hunter

On retrouve une petite foule devant la Scène Heavy lorsque la formation metalcore Demon Hunter entame la pièce Death. Dès cette première pièce, on voit que les amateurs sont davantage là par curiosité que par appréciation de leur musique, car la majorité de ceux-ci sont immobiles. Quelques-uns d’entre eux hochent leur tête ou lèvent leur poing au rythme de la musique, mais sans plus. Cela dit, les musiciens sont tout de même dynamiques sur scènes et essaient tant bien que mal de faire participer la foule, mais cela ne fonctionne tout simplement pas en ce dimanche après-midi.

Setlist : Death, Cold Winter Sun, Collapsing, My Destiny, Lifewar, Died In My Sleep, The Last One Alive, Storm The Gates Of Hell

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Ultra Vomit

Cela fait des années que je voulais voir Ultra Vomit en spectacle, mais disons que leurs passages au Québec sont plutôt rares! Avec un humour complètement débile et déjanté, disons qu’il faut embarquer dans leur monde pour vraiment apprécier le tout à 100%. C’est devant une foule assez substiantielle et avec la chanson thème de Fort Boyard que le groupe est monté sur scène pour nous en mettre plein la vue. C’est avec Daryl Cowl Chamber tirée de leur album Objectif : Thunes que les hostilités ont été lancées et où les moshpits se sont rapidement formés. On a eu droit à une belle sélection de chansons plus absurdes les unes que les autres comme E-Tron (Digital Caca), Un Chien Géant et Boulangerie Pâtisserie et même un retour au tout premier album avec I Like To Vomit! Mais l’intensité est arrivée à son paroxysme quand la pièce Pipi VS Caca a été entonnée, ce qui séparé la foule en deux équipes pour un véritable concours de wall of death! Finalement, le groupe nous a offert une dernière chanson, soit Kaamthaar, chanson parodique imitant Rammstein et qui rentrait solidement au poste. Après une prestation aussi réussie, j’espère fortement ne pas avoir à attendre longtemps avant de revoir Ultra Vomit de ce côté-ci de l’océan!

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Warbringer

Le groupe américain Warbringer est réputé pour ses performances assez intenses et, selon moi, est le meilleur groupe de thrash metal moderne avec Havok. Quelle ne fut pas ma déception quand je me suis rendu compte de la piètre qualité du son lors de la première chanson Silhouettes. Le son du vocal et de la basse était beaucoup trop fort au point de rendre celui des guitares complètement inaudible. Le tout s’est un peu amélioré par la suite mais pas assez pour ne pas m’agacer. Le groupe y est allé avec les classiques habituels comme Living Weapon et Severed Reality tout en axant le set sur leur plus récent album Woe To The Vanquished avec, entre autres, la très efficace Remain Violent. Les fans présents étaient très énergiques et le groupe leur rendait très bien malgré la chaleur intense. C’est finalement avec leur vieux classique Combat Shock que Warbringer a laissé ses fans de Montréal, et vu leurs passages très fréquents dans la métropole, il n’est pas dur de croire qu’ils seront de retour très bientôt!

Setlist : Silhouettes, Woe To The Vanquished, Remain Violent, Severed Reality, Prey For Death, Hunter-Seeker, Living Weapon, Living In A Whirlwind, Combat Shock

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Voivod

S’il y a un groupe qui est habitué de se produire au Heavy Montréal, c’est bien Voivod. Ils en sont à leur quatrième prestation et celle-ci marque le dixième anniversaire de service du guitariste Dan Mongrain. Comme par magie, ce dernier a joué son tout premier concert avec le groupe dans le cadre de ce même festival. Le groupe fête ses 35 ans et il n’y a pas de meilleure place pour célébrer que sur la scène Scène Heavy devant de nombreux amateurs. Même s’ils n’ont que 45 minutes, le groupe utilise son temps judicieusement pour jouer le plus de titres possible. Les amateurs ont donc eu la chance d’entendre les incontournables Post SocietyRavenous MedicineThe Prow ainsi qu’Order Of The Blackguards. Le groupe utilise aussi cette occasion pour jouer Obsolete Beings, un nouveau titre qui paraitra sur leur prochain album. Si l’on se fie à la réaction de la foule, celui-ci sera rapidement apprivoisé par les amateurs. C’est avec l’entrainante Voivod que le groupe a terminé une autre excellente prestation du groupe.

Setlist : Post Society, Ravenous Medicine, Psychic Vacuum, Obsolete Beings, The Prow, Order Of The Blackguards, Unknown, Voivod

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Havok

Les amateurs se retrouvent donc en masse devant la Scène du Jardin, qui ironiquement se retrouve dans le bois, pour voir la formation Havok. Afin de s’assurer que les amateurs sont attentifs, le chanteur David Sanchez demande à la foule de faire un wall of death dès la première pièce Fatal Intervention. Quelle belle manière d’entreprendre un spectacle de thrash métal! Bien entendu, les pièces s’enchainent rapidement et les amateurs se poussent vigoureusement tout au long des titres Hang ‘Em HighPrepare For Attack et Ingsoc. L’énergie dégagée par la foule est contagieuse et fait en sorte que les musiciens sont très dynamiques, mais il faut croire que David Sanchez est immunisé à cela, car il est celui qui est le plus passif sur scène. Cela ne l’empêche pas de donner une très bonne prestation, mais cette dernière n’est pas à la hauteur de ce qu’il nous a habitué dans le passé.

Setlist : Fatal Intervention, Hang ‘Em High, Prepare For Attack, Ingsoc, From The Cradle To The Grave, Intention To Deceive

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Gloryhammer

C’était maintenant au tour du groupe Gloryhammer de fouler les planches de la Scène de la Forêt et je dois dire que les attentes étaient énormes. Étant moi-même un grand fan du groupe, j’étais assez fébrile lorsque Evenko ont annoncé leur présence au Heavy Montreal et à l’idée de remplir mon quota de cheesiness pour toute la fin de semaine! C’est avec Rise Of The Chaos Wizards que tout a commencé, et la foule s’époumonait déjà! Chaque membre du groupe arborait un costume différent, plus épique les uns que les autres mais c’est surtout avec Legend Of The Astral Hammer que l’epicness a monté d’un cran avec une bataille fort violente entre le chanteur et un orc interstellaire, sous les applaudissements des fans présents. C’est aussi à la troisième chanson qu’on nous dévoile une énorme suprise, le claviériste qui est là depuis le début est remplacé…par Christopher Bowes d’Alestorm, membre fondateur du groupe! La setlist était constituée en grande majorité de chansons de leur deuxième album Space 1992 : Rise Of The Chaos Wizards et quelques-unes de leur premier dont l’excellente Angus McFife. C’est avec la très intense The Unicorn Invasion Of Dundee que le groupe a terminé son set devant une foule qui en aurait voulu plus. La prestation de Gloryhammer a été un de mes moments forts de la fin de semaine et je retournerais les voir en spectacle n’importe quand!

Setlist : Rise Of The Chaos Wizards, Legend Of The Astral Hammer, Questlords Of Inverness, Ride To The Galactic Fortress!, Victorious Eagle Warfare, Universe On Fire, Angus McFife, The Hollywood Hootsman, The Unicorn Invasion Of Dundee

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Trivium

Le groupe américain Trivium n’en est clairement pas à son premier passage en ville et a même déjà participé au Heavy Montreal à deux reprises dans le passé. C’est devant une foule gigantesque, et probablement même la plus grosse qu’ils ont jamais eu à Montréal, que le groupe a entamé The Sin And The Sentence. Malheureusement pour eux, le son n’était vraiment pas au point alors que le son du drum était carrément trop fort comparé au reste. Le chanteur Matt Heafy avait aussi l’air un peu fatigué et son vocal manquait cruellement de puissance contrairement à d’habitude. Ils en ont profité pour mettre de l’avant les pièces de leur plus récent album The Sin And The Sentence avec Betrayer, Sever The Hand ainsi que The Heart From Your Hate mais le reste de leur set était assez varié, allant même jusqu’à l’album Ascendancy avec la pièce Pull Harder On The Strings Of Your Martyr. C’est pendant leur prestation que je me suis rendu compte que l’endroit était peut-être un peu trop petit pour le nombre de personnes présentes, ce qui a rendu mon expérience quelque peu désagréable. Si c’est le cas pour Trivium, je ne peux même pas m’imaginer ce que ça allait être pour la tête d’affiche. C’est finalement avec le classique In Waves que le groupe nous a quitté après environ une heure de spectacle. Somme toute, Trivium ont offert une prestation correcte mais beaucoup moins intense qu’à leur habitude. Dommage!

Setlist : The Sin And The Sentence, Throes Of Perdition, Betrayer, Sever The Hand, Until The World Goes Cold, Down From The Sky, The Heart From Your Hate, StrifePull Harder On The Strings Of Your Martyr, In Waves

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Necrotic Mutation

La dernière fois que la formation Necrotic Mutation s’est produite sur scène remonte à 2007. Il n’est donc pas surprenant de voir les amateurs de longue date qui ont hâte de revoir ce groupe de death métal sur scène après toutes ces années. D’autres en sont à leur premier concert et sont très heureux de pouvoir enfin voir le groupe en spectacle. Mais, pour les plus vieux, c’est un véritable plaisir de pouvoir enfin revoir ce groupe après toutes ces années. La formation profite de cette occasion pour offrir aux amateurs des titres qui résument bien leur discographie. Cela implique donc le retour d’anciens membres pour les vieilles compositions. Nous avons aussi eu la chance de voir la chanteuse Marie-Hélène Landry se joindre aux autres musiciens pour un titre. Si, pour une raison inexplicable, vous avez manqué cette excellente prestation, dites-vous que vous aurez la chance de vous reprendre d’ici la fin de l’année!

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Gojira

La formation Gojira est très populaire dans la métropole et il n’est pas surprenant de voir une immense foule devant la Scène de l’Apocalypse. À peine arriver sur scène pour la pièce Only Pain que les amateurs démontrent leur enthousiasme en générant de violents moshpits. Même si leur dernier album date de quelques années, le groupe interprète cinq titres de celui-ci. Comme à chacune de leur présence, les musiciens sont extrêmement contents de jouer ici et Joe s’assure que la foule est très impliquée tout au long de leur prestation.  L’écran géant installé en fond de scène est très efficace et les canons de fumée et de flamme utilisés sporadiquement donnent un excellent visuel. Un concert de Gojira n’est pas complet sans une quantité interminable de crowd surfers et ces derniers donnent beaucoup de travail au personnel de sécurités. Le groupe va terminer sa prestation avec les excellentes SilveraExplosia et Vacuity, au grand plaisir d’une foule qui aurait bien aimé quelques titres supplémentaires.

Setlist : Only Pain, The Heaviest Matter Of The Universe, Love, Stranded, Flying Whales, The Cell, Backbone, Terra Inc., Silvera, L’Enfant Sauvage, The Shotting Star, Explosia, Vacuity

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Perturbator

On retrouve une petite foule devant la Scène de la Forêt pour apprécier la lourde atmosphère industrielle du groupe français Perturbator. Il faut mentionner que même si le DJJames Kent est accompagné d’un batteur pour ce spectacle, ces derniers sont immobiles et laissent parler leur musique ainsi que l’excellent jeu de lumière. À voir les amateurs hocher leur tête et danser au rythme de leur musique, il n’est pas surprenant que les musiciens aient un énorme sourire à la fin de leur prestation.

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Limp Bizkit

Pour avoir vu de nombreux amateurs avec un chandail d’Avenged Sevenfold en ce dimanche, il faut se demander si ces derniers savaient qu’ils avaient annulé leur prestation et qu’ils étaient remplacés par Limp Bizkit. Plusieurs se disent indifférents à leur musique et d’autres ne veulent rien savoir du groupe, mais cela dit, il y a énormément de monde devant la Scène Heavy pour accueillir le groupe. Les musiciens arrivent sur scène avec la musique de Purple Rain avant de jouer la pièce My Generation. Comme d’habitude, le guitariste Wes Borland se distingue des autres par sa tenue. Cette fois, il est vêtu de noir et seulement la moitié supérieure de sa tête est maquillée en blanc. Ce dernier ira même faire un petit séjour dans la zone de sécurité pendant la pièce Break Stuff. Comme à leur habitude, le groupe joue ses succès Rollin’ (Air Raid Vehicle), Hot Dog, Nookie et My Way. Mais, le groupe ne se gêne pas pour incorporer de nombreuses reprises comme Unholy Confessions (Avenged Sevenfold), Smoke On The Water (Deep Purple), Walk (Pantera), Killing In The Name (Rage Against The Machine) et Faith (George Michael). Comme à son habitude, Fred Durst parle énormément, même trop pour certain, et cela ralentit beaucoup l’atmosphère festive. Fred invite même une personne de la foule à chanter la pièce Eat You Alive avec lui! Leur prestation prend fin avec Behind Blue Eyes (The Who), l’une de leurs meilleures reprises, suivi du titre Take A Look Around. On peut dire ce que l’on veut de Limp Bizkit, mais leur prestation a encore été une fois très appréciée par les amateurs qui se sont déplacés en grand nombre pour les voir.

Setlist : My Generation, Break Stuff, Unholy Confessions (Avenged Sevenfold Cover), Rollin’ (Air Raid Vehicle), Smoke On The Water (Deep Purple Cover), Walk (Pantera Cover), Cowboys From Hell (Pantera Cover), Hot Dog, Nookie, Killing In The Name (Rage Against The Machine Cover), My Way, Faith (George Michael Cover), Eat You Alive, Behind Blue Eyes (The Who Cover), Take A Look Around

 C’est ainsi que se termine cette neuvième édition de Heavy Montréal, et, pour la première fois, nous avons vraiment vécu l’atmosphère festive que l’on retrouve dans les festivals européens. Plusieurs ont critiqué les longs déplacements entre les scènes, mais les nombreuses zones d’ombre et les grands espaces gazonnés sont les éléments que les 27,000 spectateurs ont le plus appréciés. Il faudra maintenant espérer que ces points positifs seront intégrés dans le nouveau site lors de la prochaine édition.

Auteurs : Maxime Pagé et Albert Lamoureux

Photographe : Thomas Courtois

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