Quinze albums métal à découvrir en mai
Rotting Christ – Pro Xristou
Les légendes de la scène metal grecque Rotting Christ nous présentent Pro Xristou, leur quatorzième album en carrière. Si on se fie aux extraits sortis jusqu’à maintenant, on peut s’attendre à un album moins tribal et, surtout, plus mélodique et plus varié au niveau des thématiques.
Date de sortie : 24 mai 2024
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Riot V – Mean Streets
Les gars de Riot V (ou simplement Riot) sortiront leur nouvel album Mean Streets le mois prochain et c’est vraiment impressionnant compte tenu qu’ils roulent leur bosse depuis 1975. Et on va se le dire, ils ont une des mascottes les plus étranges de tous les temps!
Date de sortie : 10 mai 2024
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Unleash The Archers – Phantoma
Les fans de power metal vont être gâté(e)s en mai avec la sortie du nouvel opus de la formation canadienne Unleash The Archers. Phantoma est un album concept tournant autour de l’intelligence artificielle et ça promet d’être très solide.
Date de sortie : 10 mai 2024
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Vale Of Pnath – Between The Worlds Of Life And Death
Ça faisait un bon moment que le groupe américain Vale Of Pnath n’avait pas sorti quoi que ce soit et j’ai bien hâte d’entendre leur nouvel album Between The Worlds Of Life And Death. Ce sera également le premier album avec Ken Sorceron au chant que l’on peut également entendre dans Abigail Williams.
Date de sortie : 24 mai 2024
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Nightrage – Remains Of A Dead World
Si t’aimes le melodeath, il y a de fortes chances que tu connaisses déjà Nightrage. Ça tombe bien, ils sortiront Remains Of A Dead World à la fin de mois de mai et les extraits sonnent un peu comme si As I Lay Dying arrêtaient de faire du metalcore au profit d’un solide melodeath. À suivre!
Date de sortie : 31 mai 2024
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Gatecreeper – Dark Superstition
Si Gatecreeper s’est fait connaître avec son death metal crunchy, Dark Superstition semble aller dans une direction beaucoup plus doom et mélodique qui me fait un peu penser à du Paradise Lost. Ça risque de laisser les fans de la première heure perplexes, mais je dois avouer que j’aime bien où ça s’en va!
Date de sortie : 17 mai 2024
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Cognitive – Abhorrence
Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas le plus grand fan de deathcore mais je dois dire que le prochain album de Cognitive, Abhorrence, a vraiment l’air prometteur. On a ici quelque chose de nettement plus mélodique et groovy et je suis curieux d’entendre le reste.
Date de sortie : 17 mai 2024
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Dååth – The Deceivers
Quand j’ai vu que Dååth allait sortir un nouvel album, j’ai été vraiment surpris! Ça faisait quatorze ans que la formation américaine n’avait rien sorti et avec ce que j’ai entendu jusqu’à maintenant, c’est encore plus solide qu’avant.
Date de sortie : 3 mai 2024
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Horn – Daudswiärk
Si vous aimez le pagan black metal et que vous ne connaissez pas encore le groupe allemand Horn, ça va être le bon moment pour vous y mettre. Daudswiärk est le dixième album du groupe et ça rentre au poste en s’il-vous-plaît.
Date de sortie : 3 mai 2024
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Aquilus – Bellum II
Le one man band band australien Aquilus en est un d’exception. C’est carrément le mélange parfait entre le black metal, le folk et la musique de films. Si ça vous parle, garrochez-vous là-dessus le mois prochain et profitez-en pour explorer sa discographie.
Date de sortie : 3 mai 2024
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SECTION DÉCOUVERTE
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Wormwood – The Star
Les Suédois de Wormwood ont toujours sorti des albums de qualité et The Star ne semble pas faire exception. Leur extrait Ro est une expérience en soi et si vous aimez vous laisser planer au gré des mélodies prenantes et mélancoliques, essayez ça.
Date de sortie : 31 mai 2024
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Suffering Souls – An Iconic Taste Of Demise
Avant de faire cette chronique, je n’avais jamais entendu parler du one man band Suffering Souls et j’ai été assez surpris de constater qu’il en est à son cinquième album. Vous trippez sur le black metal symphonique à la Carach Angren? Écoute ça, vous ne serez pas déçu(e)s.
Date de sortie : 31 mai 2024
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Summoner’s Circle – Cult
Si Summoner’s Circle y allait avec un black metal plus straight forward à ses débuts, force est de constater que leur nouveau matériel a beaucoup plus de profondeurs et leurs influences doom rendent le tout assez intéressant.
Date de sortie : 24 mai 2024
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Crownshift – Crownshift
Si vous ne connaissez pas Crownshift, vous connaissez sûrement ses membres. On parle ici d’un super groupe composé de Jukka Koskinen (Nightwish, Wintersun), Heikki Saari (Finntroll), Daniel Freyberg (ex Children Of Bodom) et Tommy Tuovinen (Mygrain) qui y vont avec un melodeath/power metal très catchy. À surveiller!
Date de sortie : 10 mai 2024
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Moisson Livide – Sent Empèri Gascon
On termine cette chronique avec quelque chose d’un peu spécial que j’ai longtemps pris pour une blague. Moisson Livide est le penchant black metal de la formation Boisson Divine qui oeuvre dans le folk metal…et le résultat semble excellent! Sortez vos dictionnaires de gascon, vous en aurez besoin.
Date de sortie : 3 mai 2024
Auteur : Maxime Pagé
Rotting Christ + Carach Angren + Uada + Gaerea @ Le Studio TD (Montréal)
Les ténèbres et la violence ont envahi le Studio TD mardi soir alors que les formations Rotting Christ, Carach Angren, Uada et Gaerea s’arrêtaient dans la métropole dans le cadre de leur tournée nord-américaine. Ça promettait d’être une soirée riche en agressivité et, surtout, en incantations démoniaques!
Gaerea : Pesant à souhait
C’est le groupe portugais Gaerea qui a lancé les hostilités et ils étaient attendus de pied ferme, surtout que c’était leur toute première fois à Montréal. Leur album Limbo sorti en 2020 les a réellement mis sur la map et leur plus récent effort Mirage les a littéralement fait explosé. C’est justement avec la pièce Deluge tirée de cet album que tout a commencé et c’était un poing en pleine gueule! La qualité de son était très bien (la basse était peut-être un peu forte mais je ne m’en plaindrai pas) et la foule était gonflée à bloc dès le début (enlignant moshpits et beau wall of death). Pour ceux qui ne savent pas, tous les membres du groupe sont cagoulés avec un sigil démoniaque sur leur visage. Leur chanteur se démenait sur la scène, s’époumonant et gesticulant bien comme il faut. La grande majorité des chansons provenaient de leur album Mirage sauf une, Urge, qui se trouve sur leur album précédent. Ça faisait longtemps que je voulais voir Gaerea en spectacle et je n’ai vraiment pas été déçu! Avec l’accueil qu’ils ont reçu, j’ose espérer qu’ils reviendront en tête d’affiche bientôt.
Setlist : Deluge, Salve, Mirage, Urge, Laude
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Uada : Mystique et envoûtant
J’ai toujours bien aimé la musique d’Uada mais avec leur album Djinn sorti en 2020, mon appréciation a grimpé d’un cran. C’est donc avec des attentes assez élevées que j’anticipais leur set qui a commencé avec un nuage de fumée très dense qui ajoutait à l’aspect mystique de leurs compositions. On s’est alors fait lancer The Purging Fire en plein visage et on peut dire que c’était d’une efficacité redoutable. Même si on ne voyait pas grand chose de ce qui se passait sur scène, la musique parlait d’elle-même et nous plongeait dans un mélange de contemplation et d’agressivité hors du commun. J’ai été bien content d’entendre la chanson titre du dernier album que je considère comme l’une de leurs meilleures mais j’ai été un peu déçu que ça ait été la seule provenant de leur dernier opus qui ait été jouée. C’est clair qu’avec un temps aussi restreint on ne peut pas plaire à tout le monde. Qu’à cela ne tienne, les gars de Uada ont offert une prestation turbo efficace et bien sentie qui a certainement plu aux fans présents.
Setlist : The Purging Fire, Djinn, Snakes & Vultures, Cult of a Dying Sun, Black Autumn, White Spring
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Carach Angren : Leçon de théâtralité
Dans le line-up de mardi soir, Carach Angren est le groupe que j’ai pu voir le plus souvent en spectacle. Je dois dire par contre qu’après les avoir vu avec plusieurs artifices de scènes intrigants comme un miroir fantomatique et un clavier drapé de noir qui bougeait tout seul, je trouve qu’ils un peu perdu de leur superbe au cours des dernières années et c’est peut-être maintenant trop sobre pour leur niveau de théâtralité. Mais malgré tout, je vais dire d’emblée que c’était probablement le meilleur son qu’ils ont jamais eu à Montréal jusqu’à maintenant. Le tout rentrait comme une tonne de briques et tout était parfaitement audible. Je crois fortement que Carach Angren est un groupe qui prend tout son sens en spectacle et, bizarrement, je n’en écoute jamais chez moi. La présence scénique de leur chanteur Seregor est admirable et chaque musicien a su tirer son épingle du jeu, surtout le claviériste Ardek et son super keytar. Pour monter leur setlist, ils ont pigé parmi la majorité de leur discographie tout en se concentrant sur leur dernier album Franckensteina Strataemontanus sorti en 2020. Somme toute, Carach Angren ont donné une bonne performance qui était très agréable et solide.
Setlist : The Ghost of Raynham Hall, The Carriage Wheel Murder, The Necromancer, Bitte Tötet Mich, Operation Compass, Franckensteina Strataemontanus, A Strange Presence Near the Woods, Monster, Bloodstains on the Captain’s Log
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Rotting Christ : Le rituel satanique à la grecque
On était maintenant rendus au clou du spectacle avec la prestation des légendes du metal grec Rotting Christ qui roulent quand même leur bosse depuis 1987! Ils ont débuté leur set avec la chanson 666 qui a littéralement mis le feu aux poudres et ça a donné le ton pour le reste de leur performance. Ce que j’aime avec Rotting Christ en live, c’est à quel point leur musique devient mystique, voire hypnotisante et qu’on ne peut que se laisser entraîner par les rythmiques tribales, limite rituelles. Leur chanteur Sakis Tolis avait l’air visiblement ravi de la réaction des gens présents et il leur rendait très bien avec une énergie contagieuse. Étant un grand fan de leur album Aealo sorti en 2010, j’ai été très content d’entendre plusieurs chansons comme dub-saĝ-ta-ke, Noctis Era et Demonon Vrosis (cette dernière étant ma préférée de l’album et je ne l’avais jamais entendu en spectacle). On a aussi droit à des classiques du groupe comme Non Serviam, In Yumen / Xibalba et Grandis Spiritus Diavolos sans oublier la très puissante Elthe Kyrie. C’est toujours un plaisir de voir Rotting Christ en spectacle qui se sont donné corps et âme pour leurs fans montréalais.
Setlist : 666, Kata Ton Daimona Eaytoy, Fire, God and Fear, dub-sag-ta-ke, Apage Satana, Elthe Kyrie, Demonon Vrosis, Societas Satanas (Thou Art Lord cover), Non Serviam, In Yumen-Xibalba, Grandis Spiritus Diavolos, The Raven, Noctis Era
Auteur : Maxime Pagé
Photographe : Josian Neveu
Huit albums métal à découvrir en février
Within Temptation – Resist
Les fans de gothic metal vont être choyés avec la sortie du tout nouvel album de Within Temptation, Resist. Si plusieurs avaient été déçus par leur précédent album Hydra, ce nouvel opus à la thématique sci-fi semble avoir un son beaucoup plus travaillé et plus épique. À suivre!
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Avantasia – Moonglow
Le projet de Tobias Sammet est enfin de retour avec un nouvel album intitulé Moonglow. Avec des featurings de renoms comme Hansi Kürsch, Mille Petrozza et Michael Kiske, tout s’enligne pour que ce soit un album réussi!
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Rotting Christ – The Heretics
Les vétérans du black metal grec Rotting Christ sont prêts à noircir notre âme de nouveau avec The Heretics. Un black metal pesant, avec des rythmiques envoûtantes, c’este exactement ce qui vous attend avec cet album!
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Saor – Forgotten Paths
T’aimes le black/folk ambiant? Le one man band Saor risque de fortement te plaire! Avec une musique très aérienne mais brutale, le groupe va te transporter vers les highlands…avec la pesanteur dans l’âme!
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Rhapsody Of Fire – The Eighth Mountain
C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour le groupe Rhapsody Of Fire. Avec un changement de personnel assez important dont un nouveau chanteur, il est clair que les vieux fans vont peut-être s’y perdre. Laissons la chance au coureur!
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Soen – Lotus
Si t’aimes le côté plus mellow d’Opeth et de Katatonia, le groupe Soen est pour toi! Formé par Martin Lopez, ancien batteur d’Opeth, la formation nous offre une musique parfois rock, parfois plus metal, mais toujours de qualité!
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SECTION DÉCOUVERTE
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King Apathy – Wounds
Le groupe King Apathy, originalement nommé Thränenkind, nous présente son premier album sous cette nouvelle bannière. Oeuvrant dans un post black metal un peu comme Harakiri For The Sky, ça va clairement plaire aux fans de musique mélancolique!
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Vanir – Allfather
L’impression que le groupe Vanir m’a donné quand je les ai entendu pour la première fois, c’est qu’on dirait une version scandinave et viking de Heidevolk. Alternant les vocals clean et growls, ils offrent un metal solide et bien senti!
Auteur : Maxime Pagé