Articles Tagged with: Lamb Of God

Treize albums métal à découvrir en octobre

Lamb Of God – Omens

Le cĂ©lèbre groupe metal amĂ©ricain Lamb Of God sortira Omens le mois prochain, son neuvième album en carrière. Si t’aimes le groove, c’est clair que tu vas en trouver une tonne avec cet album-lĂ , en plus d’une belle pochette qui renvoie beaucoup Ă  leur live Killadelphia.

Date de sortie : 7 octobre 2022

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Avantasia – A Paranormal Evening With The Moonflower Society

Tobias Sammet, le maĂ®tre d’oeuvre derrière Avantasia, nous prĂ©sente A Paranormal Evening With The Moonflower Society. En plus d’y aller encore une fois avec un symphonic power metal convaincant, on pourra y entendre plusieurs invitĂ©s dont Floor Jansen, Michael Kiske et Ralf Scheepers.

Date de sortie : 21 octobre 2022

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Therion – Leviathan II

Un autre groupe lĂ©gendaire (c’est le cas de le dire) sortira un nouvel album le mois prochain. Le groupe de metal symphonique Therion nous prĂ©sente Leviathan II, la première partie Ă©tant parue l’an passĂ©. C’Ă©tait un retour aux sources pour la formation et reste Ă  voir si la deuxième partie suivra la mĂŞme tendance.

Date de sortie : 28 octobre 2022

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Exhumed – To The Dead

Quand tu penses Ă  un groupe de death metal bien gore et bien dĂ©gueulasse, il y a des chances qu’Exhumed fasse partie de ta liste. Ça tombe bien, leur album To The Dead Ă  la pochette savoureuse paraĂ®tra dans quelques semaines pour te donner ta dose de brutalitĂ©.

Date de sortie : 21 octobre 2022

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Goatwhore – Angels Hung From The Arches Of Heaven

On passe au black/death/thrash avec Goatwhore et leur plus rĂ©cent opus Angels Hung From The Arches Of Heaven. En plus d’avoir un nom et un artwork très cool, on peut dire que Goatwhore rentre dans le dash avec son metal subversif et blasphĂ©matoire, comme Ă  leur habitude.

Date de sortie : 7 octobre 2022

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Freedom Of Fear – Carpathia

Freedom Of Fear d’Australie est une formation avec un Ă©norme potentiel. J’avais vraiment aimĂ© leur premier album sorti en 2019 et, avec leur extrait Zenith, Carpathia est probablement l’album que j’ai plus hâte d’entendre le mois prochain. Pour les fans de melodeath europĂ©en.

Date de sortie : 21 octobre 2022

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Borealis – Illusions

On y va maintenant avec le groupe canadien Borealis et leur nouvelle offrande Illusions. Mine de rien, le groupe roule sa bosse depuis maintenant 17 ans avec un style qui me fait penser Ă  du Evergrey ou Ă  du Kamelot.

Date de sortie : 7 octobre 2022

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SECTION DÉCOUVERTE

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Stormruler – Sacred Rites And Black Magick

Stormruler a Ă©tĂ© un Ă©norme surprise pour moi autant en album qu’en spectacle et c’est avec des attentes assez Ă©levĂ©es que j’anticipe leur nouvel album Sacred Rites And Black Magick. Un vĂ©ritable must pour les fans de black metal mĂ©lodique!

Date de sortie : 14 octobre 2022

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Mother Of Graves – Where The Shadows Adorn

Si vous trouviez que ça manquait de doom dans cette chronique, en voilĂ ! Mother Of Graves s’Ă©taient fait remarquĂ©s surtout avec leur premier EP In Somber Dreams sorti l’an passĂ© et ils nous prĂ©sentent enfin leur tout premier album Where The Shadows Adorn avec une superbe pochette signĂ©e Paolo Girardi.

Date de sortie : 14 octobre 2022

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Aenaon – Mnemosyne

Aenaon de Grèce oeuvre dans un black metal prog et expĂ©rimental qui risque d’en laisser plusieurs perplexes. Si vous n’avez pas peur de l’Ă©trange et du dĂ©jantĂ©, lancez-vous dans l’Ă©coute de leur matĂ©riel!

Date de sortie : 7 octobre 2022

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Defleshed – Grind Over Matter

Thrash/death? Old school death metal? Peu importe, le groupe Defleshed porte très bien son nom. Après avoir Ă©couter leur musique, tu vas avoir l’impression que la peau du visage va te dĂ©coller!

Date de sortie : 28 octobre 2022

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Korrosive – Toxic Apokalypse

T’aimes le thrash old school? Le groupe ontarien Korrosive devrait tomber pile dans tes cordes! Une grosse dose de groove, d’agressivitĂ© et de vitesse, qu’est-ce que tu veux de plus?

Date de sortie : 7 octobre 2022

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Worm Bluenothing

On termine ça en beautĂ© avec le groupe Worm des États-Unis mais dans lequel figure un certain Phil Tougas que l’on peut entendre dans une multitude de projets dont First Fragment, Chthe’ilist ou encore Atramentus. T’en veux de la musique complexe? Tu vas ĂŞtre servi!

Date de sortie : 28 octobre 2022

Auteur : Maxime Pagé

Megadeth + Lamb Of God + Trivium + In Flames @ Place Bell (Laval)

Après plus de deux ans de report, la tournĂ©e intitulĂ©e The Metal Tour Of The Year composĂ©e des groupes Megadeth, Lamb Of God, Trivium et In Flames s’est enfin arrĂŞtĂ©e Ă  la Place Bell mardi soir pour nous en mettre plein la vue et, surtout, plein les oreilles! Avec une affiche de grosses pointures comme celle-ci, ça promettait d’ĂŞtre mĂ©morable!

In Flames : Une bonne entrée en matière

C’est devant un parterre bien rempli que le groupe In Flames est entrĂ© sur scène pour nous prĂ©senter quelques chansons de son rĂ©pertoire bien garni. Le tout a commencĂ© avec la cĂ©lèbre Cloud Connected dont les premières notes ont suffi pour que la foule scande le nom du groupe Ă  tue-tĂŞte. MĂŞme si la formation cumule les albums depuis 1990, leur setlist Ă©tait surtout composĂ©e de chansons plus rĂ©centes comme I Am Above, Where The Dead Ships Dwell ou encore Call My Name (les vieux fans n’ayant eu que Cloud Connected et Behind Space Ă  se mettre sous la dent). CĂ´tĂ© son, rien Ă  redire, tout sonnait Ă  la perfection. Leur chanteur Anders FridĂ©n interagissait avec la foule le plus qu’il pouvait et cette dernière avait l’air d’apprĂ©cier. C’est finalement avec la très rapide et agressive Take This Life que le groupe a terminĂ© son set. C’est quand mĂŞme Ă©trange de voir un groupe comme In Flames en première partie d’une tournĂ©e comme celle-lĂ  alors qu’ils ont plus d’albums et plus d’anciennetĂ© que Lamb Of God ou Trivium, mais fort Ă  parier que c’est la popularitĂ© qui prime. Les gars d’In Flames ont offert une prestation Ă©nergique et bien ficelĂ©e que les fans ont sĂ»rement adorĂ©e.

Setlist : Cloud Connected, Behind Space, Everything’s Gone, Where Dead Ships Dwell, Call My Name, All For Me, I Am Above, Take This Life

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Trivium : Solide prestation!

Trivium est un autre groupe chouchou du QuĂ©bec et les fans prĂ©sents les attendaient de pied ferme! Leur chanteur/guitariste Matt Heafy a eu des ennuis de santĂ© dans les derniers jours et plusieurs Ă©taient inquiets Ă  savoir s’il allait pouvoir ĂŞtre Ă  son 100%. Ils ont commencĂ© leur set avec In The Court Of The Dragon tirĂ©e de l’album du mĂŞme nom et, comme pour In Flames, le son Ă©tait impeccable. Leur dĂ©cor Ă©tait assez sobre avec comme artifices de scène des cubes illuminĂ©s Ă  l’effigie d’une tĂŞte de dragon. Si le scream vocal de Matt Heafy Ă©tait puissant comme Ă  son habitude, on sentait qu’il avait un peu de difficultĂ© avec ses cleans vocals (pas qu’il faussait, mais ça manquait un peu de force). Pour ce spectacle, on a eu droit Ă  une exclusivitĂ©, soit la pièce Dusk Dismantled qui n’a pas Ă©tĂ© jouĂ©e depuis le dĂ©but de cette tournĂ©e. Pour ma part, j’ai bien apprĂ©ciĂ© l’interprĂ©tation de Rain et Pulling Harder On The Strings Of Your Martyr, deux chansons tirĂ©es de l’album Ascendancy (avec lequel je les ai connu en 2005). Tout au long de leur set, la foule s’est activĂ©e dans le pit et connaissait les paroles par coeur. Matt Heafy avait visiblement l’air Ă©mu et nous a mentionnĂ© que c’Ă©tait la plus belle foule qu’il a pu voir pour eux en AmĂ©rique du Nord (vous me direz que tous les groupes disent ça, mais il a par la suite Ă©crit un statut sur Facebook oĂą il mentionnait la mĂŞme chose). Trivium nous ont finalement laissĂ© avec la pièce In Waves qui a Ă©tĂ© très populaire auprès du public. Ils nous ont prĂ©sentĂ© un set bien construit et une prestation Ă  tout casser!

Setlist : In The Court Of The Dragon, Beyond Oblivion, Dusk Dismantled, Strife, Rain, Pulling Harder On The Strings Of Your Martyr, In Waves

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Lamb Of God : Violent Ă  souhait!

Les gars de Lamb Of God sont devenus au fil des annĂ©es des habituĂ©s des salles de la mĂ©tropole et leur fanbase est maintenant des plus imposantes. La Place Bell Ă©tait bien pleine quand le groupe a commencĂ© son set avec Memento Mori, cachĂ© par une rideau noir oĂą leur logo Ă©tait projetĂ©. Une fois la partie plus tranquille de la chanson terminĂ©e, le rideau est tombĂ© et tout a littĂ©ralement explosĂ© (ça en a fait sursauter plus d’un!). Si leur chanteur Randy Blythe a eu des ennuis de santĂ© au cours de cette tournĂ©e, il Ă©tait cette fois-ci vraiment en pleine forme et son vocal Ă©tait puissant et agressif comme Ă  son habitude. Ă€ noter que Willie Adler a dĂ» s’absenter de la tournĂ©e pour des raisons personnelles et c’est Phil Demmel de Vio-Lence (et anciennement de Machine Head) qui a pris le relais. On s’est fait envoyĂ© en pleine gueule plusieurs classiques comme Ruin, Walk With Me In Hell (oĂą la pyrotechnie rĂ©gnait), Now You’ve Got Something To Die For et Laid To Rest. On a eu aussi droit Ă  la chanson 11th Hour tirĂ©e de l’album As The Palaces Burn et je crois que c’est la première fois que j’entendais cette pièce en spectacle. Si c’Ă©tait des plus violents sur scène, vous auriez dĂ» voir dans le pit! J’en ai vu beaucoup au cours des annĂ©es, mais je crois que le circle pit pendant leur set Ă©tait un des plus gros que j’ai jamais vu! De toute façon, la parterre n’a Ă©tĂ© qu’un immense moshpit tout le long de leur prestation. Et quoi de mieux comme finale que leur classique Redneck qui a simplement tout dĂ©truit sur son passage. J’ai Ă©tĂ© un peu surpris de ne pas entendre Black Label qui amenait avec elle une garantie d’un gros wall of death (ce qui aurait rĂ©sultĂ© en un immense champ de bataille avec une foule aussi dense). J’ai souvent vu Lamb Of God en spectacle et cette prestation-lĂ  fini clairement dans mon top des meilleures. C’Ă©tait brutal, rĂ©glĂ© au quart de tour et, bien honnĂŞtement, tout parait mou après une performance comme celle-lĂ !

Setlist : Memento Mori, Ruin, Walk With Me In Hell, Resurrection Man, Now You’ve Got Something To Die For, Contractor, 11th Hour, 512, Ghost Walking, Vigil, Laid To Rest, Redneck

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Megadeth : Une bonne prestation, sans plus

Les lĂ©gendes du thrash metal amĂ©ricain nous rendent visite depuis les annĂ©es 80 et, pour les avoir vu Ă  plusieurs reprises, c’est parfois un peu inĂ©gal. Je me rappelle d’ailleurs de leur très mauvaise prestation en première partie de Scorpions en 2017 qui avait laissĂ© un goĂ»t amer Ă  plusieurs de leurs fans (retards, problèmes techniques et on avait vraiment l’impression que Dave Mustaine s’en foutait). C’est donc avec certaines apprĂ©hensions que je me suis lancĂ© dans leur set qui a commencĂ© en force avec une Hangar 18 bien sentie. En guise d’artifices de scène, le groupe avait plusieurs Ă©crans oĂą trĂ´nait Dirk Verbeuren et son drum. C’Ă©tait aussi le premier spectacle depuis le dĂ©part de David Ellefson qui a Ă©tĂ© remplacĂ© par James LoMenzo. Le dernier album que le groupe a sorti remonte Ă  2016 avec Dystopia et je me serais attendu Ă  entendre au moins quelque chose de nouveau, mais en vain. Je dirais mĂŞme qu’Ă  part Hangar 18, je n’ai pas Ă©tĂ© impressionnĂ© outre mesure par la première partie du spectacle qui Ă©tĂ© constituĂ©e de chansons comme Angry Again, Conquer Or Die! et Dystopia qui, sans ĂŞtre mauvaises, ne sont pas marquantes non plus. C’est vraiment Ă  partir de la deuxième moitiĂ© que ça a commencĂ© Ă  avoir de l’allure avec des classiques comme Sweating Bullets, Ă€ tout le monde, Symphony Of Destruction et Peace Sells (j’ai Ă©tĂ© un peu perplexe de ne pas entendre Tornado Of Souls par contre).

Si beaucoup n’avaient d’yeux que pour Dave Mustaine, j’ai trouvĂ© que mĂŞme si son jeu de guitare Ă©tait très bon, son vocal manquait cruellement de puissance et d’aplomb et il ne s’est adressĂ© Ă  la foule qu’Ă  de très rares occasions. En fait, j’ai Ă©tĂ© vraiment plus impressionnĂ© par Kiko Loureiro qui a offert des solos de qualitĂ© tout au long du spectacle et qui courrait littĂ©ralement partout. Avec toute la place que le groupe avait sur scène, j’ai trouvĂ© qu’ils ont eu du mal Ă  justement prendre leur place et ils ne semblaient pas vraiment savoir quoi faire Ă  quelques occasions. C’est dommage, mais c’est vraiment que lors de la dernière chanson Holy Wars…The Punishment Due que ça a vraiment commencĂ© Ă  avoir plus de mordant. Quand je mentionnais que tout allait ĂŞtre mou après Lamb Of God, c’est un peu ça qui est arrivĂ© en fait. Si la foule s’est donnĂ©e corps en âme juste avant, elle a Ă©tĂ© nettement plus tranquille pendant Megadeth. Je sais bien qu’on ne parle pas nĂ©cessairement du mĂŞme genre de public et que ce n’Ă©tait pas non plus un pĂ©tard mouillĂ©, mais j’ai trouvĂ© que c’Ă©tait peut-ĂŞtre un peu mal balancĂ© et un peu dommage pour eux qu’un autre groupe sur le bill vole la vedette Ă  ce point-lĂ . Megadeth ont tout de mĂŞme offert une bonne prestation, mais on sentait que l’engouement de la foule Ă©tait moindre.

Setlist : Hangar 18, Dread And The Fugutive Mind, Angry Again, Conquer Or Die!, Dystopia, The Conjuring, Sweating Bullets, Ă€ tout le monde, Trust, Symphony Of Destruction, Peace Sells, Holy Wars…The Punishment Due

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Paul Blondé

Dix albums métal à découvrir en juin

Lamb Of GodLamb Of God

Cela faisait un bon cinq ans que Lamb Of God n’avait rien sorti et on peut dire que ce nouvel album Ă©ponyme Ă©tait attendu de pied ferme par les fans! Pendant longtemps j’ai trouvĂ© que le groupe avait de la difficultĂ© Ă  se rĂ©inventer, mais l’extrait Memento Mori m’a agrĂ©ablement surpris! Ă€ suivre!

Date de sortie : 19 juin 2020

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Carach AngrenFranckensteina Strataemontanus

Les fans de mĂ©tal sombre et théâtral vont ĂŞtre gâtĂ©s en juin avec la sortie d’un tout nouvel album de Carach Angren intitulĂ© Franckensteina Strataemontanus. On peut s’attendre encore une fois Ă  des thĂ©matiques morbides Ă  donner la chair de poule comme ils savent si bien le faire!

Date de sortie : 26 juin 2020

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Haken Virus

Le groupe de prog metal britannique Haken est de retour avec Virus, leur sixième album (et oui, c’est toute une coĂŻncidence comme titre vu la situation actuelle). Il semble suivre un peu la mĂŞme vibe plus agressive que leur album prĂ©cĂ©dent Vector et je crois que les amateurs du genre vont bien apprĂ©cier!

Date de sortie : 19 juin 2020

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Falconer From A Dying Ember

La dernière fois que le groupe suĂ©dois Falconer a sorti quelque chose, c’Ă©tait il y a de cela six ans! C’est donc avec un tout nouvel opus que l’on n’attendait plus que Falconer nous revient enfin! L’extrait Desert Dreams me fait mĂŞme penser Ă  du vieux Ensiferum et les riffs vont aussi très vieux In Flames!

Date de sortie : 26 juin 2020

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VampireRex

Vampire, c’est un peu comme si Tribulation et Kreator avait eu un enfant et que cet enfant-lĂ  avait Ă©tĂ© Ă©levĂ© par Watain. Le rĂ©sultant c’est un death/black/thrash rapide, mĂ©lodique mais aussi très crasseux! Leur album Rex semble très prometteur! Ă€ surveiller!

Date de sortie : 19 juin 2020

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SECTION DÉCOUVERTE

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Fellwarden Wreathed In Mourncloud

Fellwarden, projet de deux des membres du groupe britannique Fen, y va avec un black/folk metal atmosphérique pas piqué des vers qui risque fort de faire tripper les fans du genre! Pour les fans de Saor et de Winterfylleth!

Date de sortie : 26 juin 2020

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Inexorum Moonlit Navigation

Le groupe amĂ©ricain Inexorum oeuvre dans un melodeath/black metal assez efficace avec une grosse touche europĂ©enne. Un seul extrait est disponible pour l’instant mais ça incite Ă  vouloir dĂ©couvrir le reste!

Date de sortie : 26 juin 2020

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Nemesium Contiua

Si vous trouviez que ça manquait de pesanteur dans cette liste, le groupe australien Nemesium risque de tomber dans vos cordes! En plus d’avoir une pochette très cool, leur musique rentre au poste de façon assez brutale!

Date de sortie : 12 juin 2020

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Valdrin Effigy Of Nightmares

En contrepartie, si vous trouviez que ça manquait de musique crasse et grim, c’est le groupe amĂ©ricain Valdrin qu’il vous faut! Avec leur extrait Red Burning Candles Of Hatred, vous allez avoir votre dose de black metal aux ambiances Ă©tranges!

Date de sortie : 12 juin 2020

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Moonlight HazeLunaris

Pour finir en douceur, voici le groupe italien Moonlight Haze qui nous présente son nouvel album intitulé Lunaris. Si vous aimez les groupes comme Nightwish, Visions Of Atlantis ou encore Xandria, vous devriez y trouver votre compte!

Date de sortie : 12 juin 2020

Auteur : Maxime Pagé

La grande finale de Slayer ! @ Place Bell (Laval/Montréal)

Le monde du mĂ©tal est en deuil! Les gĂ©ants du thrash metal amĂ©ricain Slayer ont annoncĂ© la fin du groupe après 37 de carrière. Mais quoi de mieux pour finir en beautĂ© qu’un Ă©norme bang avec une tournĂ©e Ă  tout casser! Les groupes Lamb Of God, Anthrax, Behemoth et Testament ont la tâche de porter le cercueil en terre pour ce spectacle qui allait ĂŞtre pour plusieurs le show de l’annĂ©e! La Place Bell allait clairement avoir de la difficultĂ© Ă  s’en remettre après ça!

Testament : un thrash qui rentre au poste!

Parmi les groupes de thrash metal amĂ©ricain, Testament est certainement un de mes prĂ©fĂ©rĂ©s. C’est solide, rapide, pesant et le vocal de Chuck Billy est beaucoup plus agressif que la moyenne! C’Ă©tait aussi un choix tout naturel de les voir dans le cadre de cette tournĂ©e. C’est donc vers 17h que le groupe est montĂ© sur scène et nous a lancĂ© Brotherhood Of The Snake tirĂ© de l’album du mĂŞme nom, le tout devant une Place Bell dĂ©jĂ  très bien remplie. Le son m’a paru quelque peu inĂ©gal au dĂ©but mais le tout s’est rĂ©glĂ© assez rapidement. Les musiciens avaient l’air en forme et Chuck Billy Ă©tait très communicatif avec la foule comme Ă  son habitude. Avec une discographie comme la leur, il Ă©tait clairement difficile de monter une setlist qui allait plaire Ă  tout le monde. Le rĂ©sultat a Ă©tĂ© un beau mĂ©lange de nouvelles pièces comme The Pale King et de classiques comme The New Order et ma prĂ©fĂ©rĂ©e, Into The Pit. C’Ă©tait Ă©trange de voir un groupe comme Testament jouer pendant si peu de temps, mais pour ce que c’Ă©tait, c’Ă©tait très satisfaisant!

Setlist : Brotherhood Of The Snake, Rise Up, Electric Crown, The Pale King, Into The Pit, The New Order, Disciples Of The Watch

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Behemoth : Grim et brutal!

Probablement la partie la plus sombre du spectacle, le groupe polonais Behemoth y est allĂ© avec son death/black metal intense et rapide devant une foule assoiffĂ©e d’agressivitĂ©. Le tout a commencĂ© avec Ov Fire And The Void pendant laquelle le headbang Ă©tait roi! Le tout Ă©tait rĂ©glĂ© au quart de tour (comme Ă  leur habitude) et chaque musicien se donnait corps et âme. Le chanteur Nergal. avec son vocal des plus hargneux, a une excellente prĂ©sence sur scène et on ne peut pas passer Ă  cĂ´tĂ© du drummer Inferno qui est une vĂ©ritable machine de guerre. Si les deux premières chansons Ă©taient très efficaces, c’est lors de Ora Pro Nobis Lucifer que l’intensitĂ© a montĂ© d’un cran. Nous avons mĂŞme eu droit Ă  Wolves Ov Siberia, une nouvelle chanson de leur nouvel album qui paraĂ®tra plus tard cette annĂ©e et ça m’a clairement donnĂ© le goĂ»t d’en entendre plus. Le tout s’est terminĂ© avec O Father O Satan O Sun!, pièce lente et pesante oĂą les musiciens, dans les derniers instants, ont revĂŞtu des masques cornus et l’image projetĂ©e Ă©tait hallucinante! Le groupe Behemoth est toujours une valeur sĂ»re en spectacle et c’est toujours un plaisir de les voir!

Setlist : Ov Fire And The Void, Demigod, Ora Pro Nobis Lucifer, Wolves Ov Siberia, Chant For Eschaton 2000, O Father O Satan O Sun!

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Anthrax : Fort, très fort!

Si vous pensiez que le volume Ă  la Place Bell Ă©tait dĂ©jĂ  Ă©levĂ©, ça a montĂ© encore d’une grosse coche avec Anthrax! Bizarrement, c’est avec la pièce The Number Of The Beast d’Iron Maiden que le groupe est arrivĂ© sur scène et le tout a commencĂ© très solidement avec leur classique Caught In A Mosh. C’est Ă  ce moment-lĂ  que la foule s’est vraiment dĂ©chaĂ®nĂ©e et ce n’Ă©tait pas près de s’arrĂŞter! Je ne suis pas le plus grand fan de la voix de Joey Belladonna mais pour quelqu’un dans la cinquantaine avancĂ©e, il est terriblement en forme! Charlie Benante est toujours absent dĂ» Ă  des problèmes familiaux c’est donc le lĂ©gendaire Gene Hoglan qui le remplaçait et, sans surprise, il faisait un excellent travail. Par contre, je dois dire que le choix de chansons m’a quelque peu déçu. Bien sĂ»r, on a eu droit Ă  des classiques comme Caught In A Mosh ou encore Indians avec laquelle ils ont terminĂ© leur set, mais l’absence de pièces comme Among The Living ou encore Deathrider que j’apprĂ©cie beaucoup m’a laissĂ© sur ma faim. MalgrĂ© tout, les gars d’Anthrax ont offert une très bonne prestation et les gens prĂ©sents avaient l’air très satisfaits.

Setlist : Caught In A Mosh, Got The Time, Madhouse, I Am The Law, Evil Twin, Antisocial, Indians

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Lamb Of God : Le métal américain dans toute sa splendeur!

C’Ă©tait maintenant au tour du groupe Lamb Of God de venir dĂ©truire la Place Bell et on peut dire qu’ils Ă©taient attendus de pied ferme! Je crois fermement que leur ajout Ă  cette tournĂ©e allait carrĂ©ment de soi et les atomes crochus entre eux et Slayer sont indĂ©niables. C’est avec Omerta que tout a commencĂ© et, malheureusement, la qualitĂ© de son n’Ă©tait clairement pas au rendez-vous alors qu’une des guitares Ă©taient très peu audible durant toute la première chanson. Tout est rentrĂ© dans l’ordre par la suite et c’est bien tant mieux, car Ruin avec un mauvais son aurait clairement causĂ© une Ă©meute tellement cette dernière agressive! Le vocal de Randy Blythe Ă©tait brutale Ă  souhait et tous les instruments Ă©taient parfaitement audibles. Une chose qu’on ne pourra jamais reprocher Ă  Lamb Of God, c’est de manquer d’intensitĂ©! C’est ainsi qu’on s’est fait envoyĂ© une volĂ©e de classiques en pleine gueule comme Ruin, Walk With Me In Hell, Now You’ve Got Something To Die For et Laid To Rest. C’est aussi pendant leur prestation que j’ai pu voir un des plus gros circle pit que j’ai jamais vu! Quoi de mieux pour clore ce carnage que leur fameuse pièce Redneck qui a clairement donnĂ© un mal de cou Ă  tout le monde! Lamb Of God ont donnĂ© un excellente performance mais il est certain que le plus intense restait Ă  venir…!

Setlist : Omerta, Ruin, Walk With Me In Hell, Now You’ve Got Something To Die For, 512, Engage The Fear Machine, Blacken The Sun Curse, Laid To Rest, Redneck

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Slayer : La fin justifie les moyens!

C’est un sentiment doux-amer qui me prend alors que Slayer s’apprĂŞte Ă  nous pĂ©ter la face pour une dernière fois. Ils laissent dans le deuil des millions de fans Ă  travers le monde et un trou bĂ©ant dans la scène mĂ©tal. Mais ne nous laissons pas entrainer par le chagrin et honorons ces gĂ©ants du mieux que nous pouvons! Une chose qu’on peut dire de Slayer, c’est qu’ils n’ont jamais fait dans la dentèle, et ce soir ne fait pas exception! C’est avec Repentless que tout a explosĂ© et je n’ai jamais vu un parterre de cette taille aussi chaotique de toute ma vie! Pour leur setlist, disons qu’ils n’y sont pas allĂ©s de main morte avec les classiques! On a donc eu droit Ă  19 pièces tirĂ©es de leurs meilleurs albums, allant de Show No Mercy jusqu’au plus rĂ©cent, Repentless. Un immense triptique ornait le derrière de la scène qui a changĂ© plusieurs fois au cours de la soirĂ©e ainsi que des Ă©lĂ©ments de pyrotechnique qui faisaient vraiment croire Ă  l’enfer sur terre (et c’Ă©tait gĂ©nial!).

Tous les membres Ă©taient en feu et si l’Ă©nergie dĂ©gagĂ©e par la foule Ă©tait dĂ©mentielle, le groupe leur rendait de façon remarquable. Tout s’est enchaĂ®nĂ© et je me demande encore comment les gens ont pu survivre Ă  ce flot de violence! Des pièces comme Disciple, War Ensemble ou le classique indĂ©modable Raining Blood ont carrĂ©ment tout dĂ©moli sur leur passage et je me demande bien quels autres groupes peuvent se targuer d’ĂŞtre aussi intenses! En hommage au regrettĂ© Jeff Hannemann dĂ©cĂ©dĂ© en 2013, un immense drapeau Heineken arborant son nom est venu appuyer la chanson Angel Of Death qui a clos le spectacle.

Pour plusieurs, ce fut probablement le show de l’annĂ©e ou mĂŞme le show d’une vie. En quittant la salle, on ne pouvait s’empĂŞcher de ressentir un immense sentiment de satisfaction…et de vide. C’Ă©tait le tout dernier spectacle de Slayer et il est encore difficile s’assimiler cette information. C’Ă©tait intense, brutal et aussi Ă©mouvant. Personne ne peut voir ce que l’avenir rĂ©serve, mais un groupe de ce calibre sera très difficile Ă  remplacer. En guise de finale, je ne dirai que la chose suivante : SLAYEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER !!!!!!!!

Setlist : Repentless, Blood Red, Disciple, Mandatory Suicide, Hate Worldwide, War Ensemble, Jihad, When The Stillness Comes, Postmortem, Black Magic, Payback, Seasons In The Abyss, Dittohead, Dead Skin Mask, Hell Awaits, South Of Heaven, Raining Blood, Chemical Warfare, Angel Of Death

Auteur : Maxime Pagé

Photographe: Paul Blondé

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