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Hellfest 2023 – J1 : Kiss + Architects + In Flames + Behemoth + Parkway Drive et autres @Clisson

Beaucoup de nouveautés cette année sont à noter. Tout d’abord, un magnifique bâtiment, The Sanctuary, abritant le merch officiel. Bon par contre, côté file d’attente, c’est encore pire qu’avant. Je passe mon tour, on est là pour voir des concerts, mince! Le site a été agrandi avec la nouvelle Valley en plein air, située en face . L’endroit n’est pas mal du tout mais sera sans doute arrangée à l’avenir dans sa disposition. Sinon, pas grand chose à redire, l’orga et les bénévoles sont au top, comme d’habitude. Et le temps est chaud mais sans excès, contrairement à l’an dernier.
 

Code Orange (16:30-17:10 // MainStage 2 )

La journée du Jeudi est raccourcie comme l’an dernier et les concerts commencent à 16h. C’est donc Code Orange qui a la lourde charge d’ouvrir les hostilités sur les Mainstages. Voici la valeur montante de cette nouvelle génération de punk hardcore et ces petits jeunes (qui comptent quand même 10 ans de carrière déjà) nous viennent de Pittsburg aux USA. Et on est surpris d’entrée de jeu par la variété des morceaux proposées, leur hardcore lorgant également vers l’indus ou le Post Grunge par moment. Le chanteur Jami Morgan électrise déjà le public qui commence déjà pogos et walls of death. Sa comparse Reba Meyers n’est pas en reste à la guitare et au chant très varié. Gros bémol toutefois: le son n’est pas au top (heureusement, ce sera sans doute une des seules fois pour ma part durant ce week-end). Reste que des brûlots comme “It Fear” ou “Out for Blood” ont l’effet escompté. Le public est déjà en feu, ce qui est plutôt une excellente nouvelle quand on sait que de plus en plus de reproches sont lancés sur l’absence d’ambiance devant les deux grosses scènes principales. Une bonne entrée en matière. 


Aephanemer (17:15-17:55 // Altar)

Direction Altar pour soutenir notre cher représentant toulousain pour cette édition avec Aephanemer. Cet excellent groupe de Death Mélodique fait de plus en plus parler de lui, surtout à l’étranger. Il faut dire que ce style qui rappelle les plus grandes heures d’Arch Enemy et Children of Bodom a tout pour plaire. Juste une petite frayeur à quelques semaines du show: leur bassiste Lucie a dû quitter le groupe (provisoirement?) pour des raisons personnelles. Pas de quoi décourager la formation du Sud de la France puisque une nouvelle venue, Laure, va faire ses grands débuts ce jour. Un petit peu de pression sans doute sur ses épaules. D’autant plus que l’Altar est bien remplie pour cette prestation à la grande joie des musiciens qui arrivent tout sourire sur scène. La partie est déjà gagnée et rien ne viendra troubler l’excellente ambiance dans le public. Le son est excellent et d’ailleurs, on notera la très bonne acoustique des tentes Temple/Altar tout au long du weekend. Bien entendu, le duo Marion au chant et Martin à la guitare fait des merveilles.  Les titres sont accrocheurs et font mouche à chaque fois (“The Sovereign”,” Back Again” et bien sûr le titre très attendu à présent en langue française “Le radeau de la Méduse”). Le contrat est donc plus que rempli pour les Toulousains qui quittent la scène sous les vivas de la salle. 


Imperial Triumphant(18:00-18:45 // Temple )


Nightfall (18:45-19:35 // Altar )

Très belle rareté ensuite, toujours sous l’Altar, avec les Grecs de Nightfall. Ils font partie de cette scène extrême hellénique très présente avec des formations prestigieuses comme Rotting Christ ou Septic Flesh. Ils font dans le death mélodique mais avec la lourdeur du doom et la mélancolie gothique très présente durant cette période. C’est à coup sûr à ne pas manquer. Et tout de suite on est plongé dans un univers sombre porté par l’imposant vétéran du groupe Efthimis Karadimas au chant, encapuchonné et masqué. Le groupe puise beaucoup dans le très bon dernier opus, le très agressif “Darkness Forever” mais sait aussi reprendre pour les connaisseurs des titres plus anciens des années 90 comme ‘Ishtar” ou “Lesbian Show”. Là aussi le son est puissant et massif et on se laisse facilement transporter dans l’ univers sombre et violent du groupe grec. Bravo aux programmateurs du Hellfest de toujours rechercher des perles rares comme celle-ci. 


Generation Sex (18:45-19:35 // MainStage 1 )


Poésie Zéro (18:45-19:35 // WarZone)


In Flames (19:40-20:30 // MainStage 2 )


Harakiri for the Sky (19:40-20:40 // Temple )


Hollywood Vampires (20:35-21:45 // MainStage 1 )

 


Candlemass (20:45-21:45 // Altar

C’est toujours un grand moment à chaque fois qu’ils passent. Candlemass , fait “tente” comble. De plus, pour rappel, le groupe pionnier du doom a réintégré son tout premier chanteur Johan Lanqvist depuis 5 ans. Certains regretteront le charisme de Matts Leven mais l’ancien n’a rien perdu de sa voix et de son charisme. Le son est encore une fois très bon et là aussi, on part facilement dans les contrées sombres et mélancoliques de l’univers du groupe. Pas vraiment de surprise côté setlist: seul un seul titre récent , “Sweet Evil Sun” est interprété ce soir. Le reste nous ramène dans les années 80 avec les trois albums phare du groupe “Epicus Dominicus Metallicus”, “Nightfall” et “Ancient Dreams”. Mais comment résister au charme de titres comme le très Heavy “The Wells of Souls”, cette montée en puissance sur “A Sorcerer’s Pledge” (quel titre révolutionnaire à l’époque!) en attendant bien sûr le grand tube du groupe “Solitude”. Encore une fois , Candlemass signe un des moments forts de cette journée, voire de cette édition. Une valeur sûre. 


Architects (21:50-22:50 // MainStage 2

 


Dark Funeral (21:50-22:50 // Temple)


Kiss (22:55-00:55 // MainStage 1

Et c’est déjà l’heure de la première tête d’affiche de la soirée. D’entrée, on a droit à un gigantesque show avec KissJe ne vais pas trop m’attarder dessus. Je ne suis resté que la première demi-heure. Mais attention, ce n’est pas du tout parce que j’ai trouvé ça nul, loin de là. J’avais simplement d’autres priorités ailleurs. Rien que l’entrée du groupe sur scène sur “Detroit Rock City” est absolument remarquable . Pour le reste c’est un gigantesque “Circus Show” avec tout ce qu’on peut trouver en termes de lights et de pyrotechnie. Là dessus , rien à dire. Pour le côté musical, je reste toujours un peu partagé. Gene Simmons reste une bête de scène et un chanteur d’exception (n’oublions pas qu’il a plus de 70 ans!). Mais Paul Stanley m’énerve toujours autant. Quoique ce soir, il est plutôt très en voix. Ce sont ses interminables échanges avec le public qui me gavent le plus. Mais bon, pour en avoir discuté avec des fans de la première heure, c’est son jeu de scène depuis toujours et ça représente une époque alors passons. Malgré tout, je passe un bon moment sur d’excellents titres comme “War Machine”  (tiré de l’album “Creatures of the Night”, mon préféré du groupe) et “I Love it Loud”, imparable encore aujourd’hui. En théorie, c’est la dernière fois que l’on verra les Américains sur scène avant leur concert final en fin d’année. Malgré les critiques, le groupe va sortir par la grande porte et une page du rock mondial va se tourner irrémédiablement. 

 


Hypocrisy (22:55-23:55 // Altar 


Behemoth (00:00-01:00 // Temple

Une autre tête d’affiche m’attend en effet sous la Temple. Et, premier constat, la tente paraît bien trop petite pour accueillir la foule qui se presse pour assister au show diabolique de Behemoth , toujours très attendu. Contrairement à beaucoup d’autres groupes, les Polonais soignent particulièrement le visuel scénique et n’hésitent pas à se renouveler. Rien que l’intro, en ombres chinoises, est une réussite. Le premier titre, le violent “Ora Pro Nobis Lucifer” met d’entrée tout le monde d’accord avec ce son surpuissant qui met la Temple à genoux d’entrée. la bande à Nergal va mettre beaucoup en avant des titres de son dernier opus “Opus Contra Naturam” et passent très bien l’épreuve du live (comme l’excellent “Once Upon A Pale Horse”). Mais c’est très bien d’avoir aussi des titres anciens comme les trop rares “Conquer All” ou “Daimonos” qui vont ravir les fans de la première heure. Et pour le reste, quelques bons classiques ne font pas de mal comme “Blow Your Trumpets Gabriel””. Et c’est avec le calme et étonnant “Bartzabel” que le groupe se retire de scène. Encore une fois, le contrat est plus que rempli pour Nergal et son équipe qui n’hésitent pas à renouveler leur setlist et à prendre des risques en passant à la trappe quelques incontournables. Mais vu le nombre d’excellents titres qu’ils ont en poche, ils auraient tord de s’en priver et leur carrière ferait du surplace. C’est lon d’être le cas et Behemoth aura sans doute encore beaucoup de belles choses à montrer à l’avenir. 

Parkway Drive (01:00-02:10 // MainStage 2

 

Pour finir en beauté la soirée et histoire de changer radicalement de style, allons voir ce que donne Parkway Drive . Beaucoup disent que la relève des dinosaures du hard rock /metal des années 70-80 se trouve dans cette scène metalcore mélodique qui marche beaucoup outre Atlantique en particulier. Malgré l’heure tardive, la foule est encore dense devant la Mainstage 2. Et le public est en furie devant le premier titre “Glitch”. C’est une ambiance qui fait plaisir à voir. D’ailleurs, le sympathique frontman Winston McCall a l’air très ému de voir cette foule nombreuse et déchainée. Il faut dire qu’en matière de show, on est encore bien servi par les jeux de lumière et les flammes. Et l’ambiance monte encore d’un cran quand Winston n’hésite pas à aller chanter dans la fosse et à revenir en slammant . Un des moments forts du show. Il y aura même un petit côté symphonique avec la présence de trois charmantes violonistes/Violoncellistes. Juste un bémol, la ballade “Darker Still” fait un peu mal à mes oreilles habituées à la scène plus extrême. Mais l’ambiance remonte vite avec les deux titres finaux “Crushed” et “Wild Eyes” repris en chÅ“ur par la foule, toujours en transe. Certains ronchons regrettent le côté un peu trop commercial et radiophonique du Parkway Drive mais il est indéniable que les Australiens sortent vainqueurs de la journée sur les grandes scènes avec leur show parfait.  
 

 


FishBone (01:05-02:05 // Warzone)

 


Katatonia (01:05-02:05 // Altar )

 

Photographes : Fanny Dudognon et David Vacher

Auteur : Etienne Conan

Quinze albums métal à découvrir en février

In Flames – Foregone

Les légendes de la scène metal de Gothenburg In Flames sont de retour avec Foregone, leur quatorzième album en carrière. Ils ont longtemps été mon groupe préféré (surtout la période des années 90) et, même si leur stock récent m’a vraiment déçu, j’ai tout de même un peu d’espoir pour celui-là.

Date de sortie : 10 février 2023

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Insomnium – Anno 1696

Un autre groupe que j’apprécie grandement sortira un album le mois prochain! Insomnium de Finlande nous présente Anno 1696 et si vous aimez le melodeath avec une bonne grosse dose de mélancolie, c’est le groupe à écouter!

Date de sortie : 24 février 2023

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Memoriam – Rise To Power

Le groupe britannique Memoriam n’a plus besoin de présentation. Le successeur spirituel de Bolt Thrower sortira Rise To Power au début de février et ça promet d’être riche en gros riffs en plus d’avoir une pochette à tout casser (comme toujours).

Date de sortie : 3 février 2023

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Bodyfarm – Ultimate Abomination

Cette grosse pointure du death metal néerlandais nous envoie du lourd avec Ultimate Abomination avec un artwork complètement démentiel. Vous voulez de la musique bien brutale et bien grasse? En v’là!

Date de sortie : 6 février 2023

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Heidevolk – Wederkeer

Cinq ans après la sortie de leur précédent album et après plusieurs changements au sein de la formation, Heidevolk sont enfin de retour avec Wederkeer. Vous aimez les sonorités païennes et folklorique? Vous allez être gâté(e)s.

Date de sortie : 24 février 2023

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Lovebites – Judgement Day

Si vous aimez le metal japonais à la X Japan, c’est clair que vous allez tripper sur Lovebites. Après avoir entendu l’extrait du même nom, Judgement Day sera sans aucun doute rempli de mélodies, de gros riffs et d’énormément de virtuosité.

Date de sortie : 22 février 2023

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Hellripper – Warlocks Grim and Withered Hags

On tombe dans de la musique plus crasseuse avec le one man band Hellripper et son album Warlocks Grim and Withered Hags. On a ici un speed/black metal vraiment efficace qui vous donnera assurément le goût de vous acheter un manteau de cuirette.

Date de sortie : 17 février 2023

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Siege Of Power – This Is Tomorrow

Un groupe de death/thrash avec des membres d’Asphyx et d’Autopsy? Absolument! Siege Of Power nous offrira d’ailleurs son deuxième album intitulé This Is Tomorrow. Ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu un death/thrash aussi efficace et j’ai hâte d’entendre la suite.

Date de sortie : 17 février 2023

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Deviser – Evil Summons Evil

Avant de faire cette chronique, je n’avais jamais entendu parler du groupe de meloblack grec Deviser…même si ça existe depuis 1989. Evil Summons Evil est leur cinquième album et ça s’enligne pour être un album pas piqué des vers. Pour les fans de Rotting Christ.

Date de sortie : 10 février 2023

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Frozen Dawn – The Decline Of The Enlightened Gods

Un autre groupe de melodic black metal sortira un album en février. La formation espagnole Frozen Dawn nous présente The Decline Of The Enlightened Gods avec une superbe pochette de Mariusz Lewandowski et un son près de celui de Necrophobic et Dissection.

Date de sortie : 10 février 2023

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SECTION DÉCOUVERTE

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Carnosus – Visions Of Infinihility

J’avais entendu parler de Carnosus en 2020 avec leur premier album et ils sont déjà de retour avec Visions Of Infinihility (pas facile à dire comme mot). C’est thrashy, c’est un peu technique aussi, en fait ça me fait penser à du vieux Revocation. Ça promet!

Date de sortie : 10 février 2023

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Tryglav – The Ritual

On retombe dans le black metal avec le one man band italien Tryglav et son album The Ritual. Ça me fait penser à du Dissection avec une bonne dose de mélancolie en prime. Un album à surveiller!

Date de sortie : 17 février 2023

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Wretched Fate – Carnal Heresy

Tu trouvais que cette chronique manquait de death metal crunchy et pesant? Ça tombe bien, voici Carnal Heresy de Wretched Fate. Si t’es un fan fini du death suédois et de la HM-2, tu risques d’y trouver ton compte.

Date de sortie : 24 février 2023

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Godiva – Hubris

Le groupe portugais Godiva suit un peu les traces de Moonspell avec son côté gothique mais le mélange avec un metal mélodique assez agréable à l’oreille. Après avoir entendu leur single Media God, je suis curieux d’entendre le reste.

Date de sortie : 3 février 2023

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Ignominy – Imminent Collapse

On finit ça en beauté avec un groupe local, Ignominy, qui sortira son tout premier album intitulé Imminent Collapse sur le label Transcending Obscurity. Vous aimez le death metal dissonant et lourd? C’est le band qu’il vous faut!

Date de sortie : 24 février 2023

Auteur : Maxime Pagé

In Flames + Fit For An Autopsy + Orbit Culture + Vended @ Théâtre Corona (Montréal)

Les géants du melodeath suédois In Flames étaient de passage au Théâtre Corona mardi soir pour un spectacle qui était à guichet fermé depuis déjà un bon moment. Pour agrémenter cette soirée riche en agressivité et en humidité (déluge serait plus approprié), les groupes Fit For An Autopsy, Orbit Culture et Vended faisaient office de première partie.

Vended : Slipknot 2.0

Le jeune groupe Vended a eu une belle visibilité au cours des derniers mois, et ce, surtout parce que deux des membres (Griffin Taylor et Simon Crahan) sont les fils de Corey Taylor et Shawn Crahan de Slipknot. Et musicalement, on voit que la pomme n’est pas tombée loin de l’arbre. Par bouts j’ai vraiment eu l’impression d’entendre Corey Taylor au vocal mais avec une voix légèrement plus aigüe et même les interactions de Griffin Taylor étaient calquées sur celle de son père. Est-ce que c’était mauvais? Je n’irai pas jusqu’à dire ça, mais c’est clair que ça manquait cruellement d’originalité. Je dois quand même donner aux musiciens qu’ils étaient très énergiques et semblaient avoir du plaisir sur scène. Vended ont tout de même réussi à réchauffer la foule un minimum mais leur musique manquait un peu trop de personnalité à mon goût.

Setlist : Ded To Me, Burn My Misery, Overall, Asylum, Antibody

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Orbit Culture : Ça c’est pesant!

En plus d’In Flames, Orbit Culture était le groupe que j’avais le plus hâte de voir. J’avais vraiment trippé sur leur album Nija sorti en 2020 ainsi que sur leur EP Shaman sorti l’an passé. Côté style musical, ils y vont avec un melodeath/groove metal vraiment pesant et j’étais curieux de voir à quel point ça allait puncher en live. On peut dire que je n’ai pas été déçu de ce côté-là! Le son n’était peut-être pas parfait, mais c’était suffisant pour bien apprécier leur matériel. Le growl de leur chanteur/guitariste Niklas Karlsson était gras à souhait et son clean vocal n’était vraiment pas mal non plus. On a surtout eu droit à du matériel récent comme North Star Of Nija ou encore Strangler et cette dernière rentrait au poste en s’il-vous-plaît! Le seul bémol lors de leur prestation a été que les back vocals ont été complètement inaudibles et je pense même que les autres micros n’ont jamais vraiment fonctionné. La preuve a été que le chanteur a voulu aller chanter dans un autre micro que le sien et…rien du tout. Malgré tout, Orbit Culture ont donné une solide performance et, à voir la foule scander “one more song” après leur set, je ne serais pas étonné de les revoir en ville très bientôt.

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Fit For An Autopsy : Un deathcore efficace

On était maintenant rendu au moment de la soirée où je m’attendais à ne pas tripper du tout. Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas le plus grand fan de deathcore et j’ai encore des flash du Vietnam en pensant au spectacle de Chelsea Grin et Bodysnatcher en juin avec Dying Fetus. Et bien je peux vous dire que Fit For An Autopsy m’a agréablement surpris! En plus de ses chansons nettement plus mélodiques que la moyenne, les breakdowns étaient bien placés et plus variés que beaucoup d’autres groupes du même genre. Je me suis même surpris à apprécier les bass drops qui avaient vraiment une valeur ajoutée et n’étaient pas utilisés à outrance. Le moshpit a été brutal du début à la fin et le groupe se donnait beaucoup sur scène. Je tiens aussi à faire un shout out à l’éclairage qui était assez impressionnant! Est-ce que je vais aller écouter du Fit For An Autopsy dans mon temps libre? Peut-être! En tout cas les fans présents ont eu l’air d’apprécier le tout et, dans l’ensemble, je n’ai pas détesté mon expérience.

Setlist :Oh What the Future Holds, The Sea of Tragic Beasts, Your Pain Is Mine, Pandora, Far From Heaven, A Higher Level of Hate, Heads Will Hang, Black Mammoth, Two Towers

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In Flames : Complètement fou!

In Flames a longtemps été mon groupe de métal fétiche et leurs albums des années 90 sont pour moi dans mes albums préférés de tous les temps. Je les ai vu en spectacle au moins à dix reprises et mon engouement dépendait surtout du matériel qui venait de sortir. Les deux nouveaux extraits laissent présager un espèce de retour aux sources ou, du moins, un retour vers un son plus agressif mais aussi plus mélodique. Le spectacle a d’ailleurs commencé avec The Great Deceiver et, si le son était assez brouillon dès les premières notes, le tout s’est réglé par la suite (sauf peut-être pour la bass et le drum qui étaient un peu trop forts fans le mix). On a eu droit à un vrai voyage dans le temps pour la première partie de leur setlist avec l’interprétation de vieilles chansons en ordre chronologique des sorties. Grosse surprise de mon côté, ils sont même allés aussi loin que le EP Subterranean sorti en 1995 avec la pièce Stand Ablaze. On s’est donc fait lancer Behind SpaceMoonshield, l’instrumentale The Jester’s Dance, The Hive, Scorn et Only For The Weak. Même si je ne suis pas le plus grand fan de leur période récente, ils sont quand même allés piger dans leurs meilleurs éléments comme The Mirror’s Truth, Take This Life et I Am Above. Le tout s’est terminé avec My Sweet Shadow tirée de Soundtrack To Your Escape, une chanson que je n’avais pas entendue en spectacle depuis des années. Je crois qu’à ce jour c’est le meilleur spectacle d’In Flames qu’il m’a été donné de voir! D’entendre des classiques de mon adolescence m’a presque ému et je risque de passer les prochains jours à me retaper leur discographie!

SetlistThe Great Deceiver, Fear Is the Weakness, Cloud Connected, Stand Ablaze, Behind Space, Moonshield, The Jester’s Dance, The Hive, Scorn, Only for the Weak, State of Slow Decay, Wallflower, Deliver Us, The End, The Mirror’s Truth, I Am Above, Take This Life, My Sweet Shadow

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Alexandre Guay

Megadeth + Lamb Of God + Trivium + In Flames @ Place Bell (Laval)

Après plus de deux ans de report, la tournée intitulée The Metal Tour Of The Year composée des groupes Megadeth, Lamb Of God, Trivium et In Flames s’est enfin arrêtée à la Place Bell mardi soir pour nous en mettre plein la vue et, surtout, plein les oreilles! Avec une affiche de grosses pointures comme celle-ci, ça promettait d’être mémorable!

In Flames : Une bonne entrée en matière

C’est devant un parterre bien rempli que le groupe In Flames est entré sur scène pour nous présenter quelques chansons de son répertoire bien garni. Le tout a commencé avec la célèbre Cloud Connected dont les premières notes ont suffi pour que la foule scande le nom du groupe à tue-tête. Même si la formation cumule les albums depuis 1990, leur setlist était surtout composée de chansons plus récentes comme I Am Above, Where The Dead Ships Dwell ou encore Call My Name (les vieux fans n’ayant eu que Cloud Connected et Behind Space à se mettre sous la dent). Côté son, rien à redire, tout sonnait à la perfection. Leur chanteur Anders Fridén interagissait avec la foule le plus qu’il pouvait et cette dernière avait l’air d’apprécier. C’est finalement avec la très rapide et agressive Take This Life que le groupe a terminé son set. C’est quand même étrange de voir un groupe comme In Flames en première partie d’une tournée comme celle-là alors qu’ils ont plus d’albums et plus d’ancienneté que Lamb Of God ou Trivium, mais fort à parier que c’est la popularité qui prime. Les gars d’In Flames ont offert une prestation énergique et bien ficelée que les fans ont sûrement adorée.

Setlist : Cloud Connected, Behind Space, Everything’s Gone, Where Dead Ships Dwell, Call My Name, All For Me, I Am Above, Take This Life

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Trivium : Solide prestation!

Trivium est un autre groupe chouchou du Québec et les fans présents les attendaient de pied ferme! Leur chanteur/guitariste Matt Heafy a eu des ennuis de santé dans les derniers jours et plusieurs étaient inquiets à savoir s’il allait pouvoir être à son 100%. Ils ont commencé leur set avec In The Court Of The Dragon tirée de l’album du même nom et, comme pour In Flames, le son était impeccable. Leur décor était assez sobre avec comme artifices de scène des cubes illuminés à l’effigie d’une tête de dragon. Si le scream vocal de Matt Heafy était puissant comme à son habitude, on sentait qu’il avait un peu de difficulté avec ses cleans vocals (pas qu’il faussait, mais ça manquait un peu de force). Pour ce spectacle, on a eu droit à une exclusivité, soit la pièce Dusk Dismantled qui n’a pas été jouée depuis le début de cette tournée. Pour ma part, j’ai bien apprécié l’interprétation de Rain et Pulling Harder On The Strings Of Your Martyr, deux chansons tirées de l’album Ascendancy (avec lequel je les ai connu en 2005). Tout au long de leur set, la foule s’est activée dans le pit et connaissait les paroles par coeur. Matt Heafy avait visiblement l’air ému et nous a mentionné que c’était la plus belle foule qu’il a pu voir pour eux en Amérique du Nord (vous me direz que tous les groupes disent ça, mais il a par la suite écrit un statut sur Facebook où il mentionnait la même chose). Trivium nous ont finalement laissé avec la pièce In Waves qui a été très populaire auprès du public. Ils nous ont présenté un set bien construit et une prestation à tout casser!

Setlist : In The Court Of The Dragon, Beyond Oblivion, Dusk Dismantled, Strife, Rain, Pulling Harder On The Strings Of Your Martyr, In Waves

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Lamb Of God : Violent à souhait!

Les gars de Lamb Of God sont devenus au fil des années des habitués des salles de la métropole et leur fanbase est maintenant des plus imposantes. La Place Bell était bien pleine quand le groupe a commencé son set avec Memento Mori, caché par une rideau noir où leur logo était projeté. Une fois la partie plus tranquille de la chanson terminée, le rideau est tombé et tout a littéralement explosé (ça en a fait sursauter plus d’un!). Si leur chanteur Randy Blythe a eu des ennuis de santé au cours de cette tournée, il était cette fois-ci vraiment en pleine forme et son vocal était puissant et agressif comme à son habitude. À noter que Willie Adler a dû s’absenter de la tournée pour des raisons personnelles et c’est Phil Demmel de Vio-Lence (et anciennement de Machine Head) qui a pris le relais. On s’est fait envoyé en pleine gueule plusieurs classiques comme Ruin, Walk With Me In Hell (où la pyrotechnie régnait), Now You’ve Got Something To Die For et Laid To Rest. On a eu aussi droit à la chanson 11th Hour tirée de l’album As The Palaces Burn et je crois que c’est la première fois que j’entendais cette pièce en spectacle. Si c’était des plus violents sur scène, vous auriez dû voir dans le pit! J’en ai vu beaucoup au cours des années, mais je crois que le circle pit pendant leur set était un des plus gros que j’ai jamais vu! De toute façon, la parterre n’a été qu’un immense moshpit tout le long de leur prestation. Et quoi de mieux comme finale que leur classique Redneck qui a simplement tout détruit sur son passage. J’ai été un peu surpris de ne pas entendre Black Label qui amenait avec elle une garantie d’un gros wall of death (ce qui aurait résulté en un immense champ de bataille avec une foule aussi dense). J’ai souvent vu Lamb Of God en spectacle et cette prestation-là fini clairement dans mon top des meilleures. C’était brutal, réglé au quart de tour et, bien honnêtement, tout parait mou après une performance comme celle-là!

Setlist : Memento Mori, Ruin, Walk With Me In Hell, Resurrection Man, Now You’ve Got Something To Die For, Contractor, 11th Hour, 512, Ghost Walking, Vigil, Laid To Rest, Redneck

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Megadeth : Une bonne prestation, sans plus

Les légendes du thrash metal américain nous rendent visite depuis les années 80 et, pour les avoir vu à plusieurs reprises, c’est parfois un peu inégal. Je me rappelle d’ailleurs de leur très mauvaise prestation en première partie de Scorpions en 2017 qui avait laissé un goût amer à plusieurs de leurs fans (retards, problèmes techniques et on avait vraiment l’impression que Dave Mustaine s’en foutait). C’est donc avec certaines appréhensions que je me suis lancé dans leur set qui a commencé en force avec une Hangar 18 bien sentie. En guise d’artifices de scène, le groupe avait plusieurs écrans où trônait Dirk Verbeuren et son drum. C’était aussi le premier spectacle depuis le départ de David Ellefson qui a été remplacé par James LoMenzo. Le dernier album que le groupe a sorti remonte à 2016 avec Dystopia et je me serais attendu à entendre au moins quelque chose de nouveau, mais en vain. Je dirais même qu’à part Hangar 18, je n’ai pas été impressionné outre mesure par la première partie du spectacle qui été constituée de chansons comme Angry Again, Conquer Or Die! et Dystopia qui, sans être mauvaises, ne sont pas marquantes non plus. C’est vraiment à partir de la deuxième moitié que ça a commencé à avoir de l’allure avec des classiques comme Sweating Bullets, À tout le monde, Symphony Of Destruction et Peace Sells (j’ai été un peu perplexe de ne pas entendre Tornado Of Souls par contre).

Si beaucoup n’avaient d’yeux que pour Dave Mustaine, j’ai trouvé que même si son jeu de guitare était très bon, son vocal manquait cruellement de puissance et d’aplomb et il ne s’est adressé à la foule qu’à de très rares occasions. En fait, j’ai été vraiment plus impressionné par Kiko Loureiro qui a offert des solos de qualité tout au long du spectacle et qui courrait littéralement partout. Avec toute la place que le groupe avait sur scène, j’ai trouvé qu’ils ont eu du mal à justement prendre leur place et ils ne semblaient pas vraiment savoir quoi faire à quelques occasions. C’est dommage, mais c’est vraiment que lors de la dernière chanson Holy Wars…The Punishment Due que ça a vraiment commencé à avoir plus de mordant. Quand je mentionnais que tout allait être mou après Lamb Of God, c’est un peu ça qui est arrivé en fait. Si la foule s’est donnée corps en âme juste avant, elle a été nettement plus tranquille pendant Megadeth. Je sais bien qu’on ne parle pas nécessairement du même genre de public et que ce n’était pas non plus un pétard mouillé, mais j’ai trouvé que c’était peut-être un peu mal balancé et un peu dommage pour eux qu’un autre groupe sur le bill vole la vedette à ce point-là. Megadeth ont tout de même offert une bonne prestation, mais on sentait que l’engouement de la foule était moindre.

Setlist : Hangar 18, Dread And The Fugutive Mind, Angry Again, Conquer Or Die!, Dystopia, The Conjuring, Sweating Bullets, À tout le monde, Trust, Symphony Of Destruction, Peace Sells, Holy Wars…The Punishment Due

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Paul Blondé

In Flames @ Théâtre Corona (Montréal)

On a eu droit à une grosse pointure du metal suédois mercredi soir alors qu’In Flames s’arrêtait au Théâtre Corona dans le cadre de sa tournée nord-américaine. Les groupes Arrival Of Autumn et RED faisaient office de première partie.

Arrival Of Autumn : Une belle énergie

Le groupe canadien Arrival Of Autumn avait la lourde tâche de réchauffer la foule déjà assez dense avec leur musique tirant beaucoup sur le metalcore. Côté qualité de son, c’était acceptable mais quand le drum roulait trop dans le tapis, on perdait pas mal tout le reste. Au niveau des compos, on aurait dit un mélange de Killswitch Engage et d’As I Lay Dying sans pour autant trop abuser sur les breakdowns. Le groupe avait une belle énergie et le chanteur, Jamison Friesen, avait une bonne voix même si ses clean vocals étaient un peu chambranlants par moments. Les gens présents semblaient apprécier leur matériel et, si la plupart était un peu statique, un groupe d’irréductible ont formé un petit moshpit. Le groupe faisait aussi la promotion de son plus récent album Harbinger et les gars ont joué plusieurs pièces tirées de celui-ci dont The Endless, The Horror et Apocalyptic. Est-ce que leur musique réinvente la roue? Pas vraiment! Mais ils ont tout de même offert une prestation efficace! Petite mention pour leur symbole qui mélange feuille d’érable et pentacle satanique!

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RED : Générique à l’os

Avant ce spectacle, je n’avais jamais entendu parler du groupe RED mais j’ai surtout été surpris par la quantité de followers qu’ils ont sur Facebook (qui frôle le million). Je ne passerai pas par quatre chemins, j’ai trouvé leur musique totalement sans intérêt. On a eu droit à du metal radiophonique sans saveur dont chaque chanson était une pâle copie de la précédente. La meilleure façon que je pourrais vour décrire le groupe…c’est comme du Three Days Grace plus agressif mais sans aucun charisme. Je n’ai clairement pas été le seul à ne pas apprécier leurs compositions car une grosse portion du public était complètement immobile, les bras croisés et seulement quelques-uns headbangaient. Par contre, je ne peux enlever aux musiciens qu’ils ont une excellente chimie entre eux et leur intensité était palpable. Le chanteur Michael Barnes communiquait très souvent avec la foule et son vocal n’était pas mauvais du tout. C’est pas mal tout ce que je pourrais dire de positif concernant RED. Dès la première chanson, j’avais déjà hâte que ça finisse.

Setlist : Fight Inside, Death On Me, Confession (What’s Inside My Head), Let Go, From The Ashes, Already Over, Feed The Machine, The Evening Hate, Breathe Into Me

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In Flames : Wow!

Je ne le cacherai pas, je fais partie de ceux qui croient que le peak artistique d’In Flames n’a jamais dépassé les années 90 et le reste n’est qu’une pente descendante sauf pour quelques chansons. Le fait aussi que plus aucun membre original ne soit présent dans le groupe me dérange quelque peu. C’est donc avec ce mindset que j’appréhendais leur prestation et je dois dire que j’ai été agréablement surpris! Dès le début de leur set, on pouvait constater que le son était excellent et le jeu de lumières était vraiment une coche au dessus de celui des groupes précédents. Tout a commencé avec un beau trio composé des pièces Cloud Connected, Only For The Weak et Take This Life. Si j’avais trouvé la foule un peu molle depuis le début de la soirée, ça a été une toute autre histoire avec In Flames où le parterre a été en mouvement du début à la fin.

Mais ce qui m’a vraiment surpris et surtout plu c’est l’ajout de vieilles chansons comme Behind Space, Graveland, The Hive et Colony qui m’ont rendu assez nostalgique et qui étaient incroyables en live! Même si je ne suis pas le plus grand fan des pièces plus récentes, leur album I, The Mask est nettement meilleur que les deux albums précédents et les chansons Voices, Burn et I Am Above se sont avérées très efficaces en spectacle. Ce n’était pas la première fois que je voyais In Flames, mais je crois que c’est la première fois que je les vois avoir autant de plaisir en spectacle. Anders Fridén avait l’air ému des réactions de la foule et c’était beau à voir. C’est avec la pièce The End que le groupe a terminé son set et je suis sorti de la salle avec un bon sentiment de satisfaction. Les gars d’In Flames ont offert un excellent spectacle et je crois que les fans en ont eu pour leur argent.

Setlist : Setlist : Cloud Connected, Only For The Weak, Take This Life, Where The Dead Ships Dwell, Call My Name, Behind Space, Graveland, Monsters In The Ballroom, All For Me, (This Is Our) House, The Hive, Wallflower, Burn, Voices, Colony, The Truth, I Am Above, The End

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Thomas Courtois

Within Temptation @ L'Olympia (Montréal)

Le groupe Within Temptation était de passage à l’Olympia mardi soir dans le cadre de la promotion de leur plus récent album Resist. Le groupe a acquis une belle popularité dans les dernières années et si on se fit à la quantité de gens déjà présents au début de spectacle, ça promettait d’être une soirée réussie. Pour agrémenter cette soirée, les groupes In Flames et Smash Into Pieces assuraient la première partie.

Smash Into Pieces : Beau visuel, musique répétitive

Avant ce soir, je n’avais jamais entendu parler du groupe suédois Smash Into Pieces et disons qu’ils sont à des années lumières de ce que je couvre habituellement. Ils oeuvrent dans un pop/rock electro très bonbon et je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Prime abord, je dois saluer leur visuel que j’ai trouvé très cool! Le drummer à le visage caché par un masque illuminé où les motifs changent au gré des chansons et un écran derrière lui projetait différentes séquences. Mais mon appréciation s’est arrêté là… J’ai eu l’impression d’assister à un spectacle pop d’un groupe qui pourrait aisément passer à la radio commerciale et ça ne m’a clairement pas enchanté. Je ne passerai pas par quatre chemins, Smash Into Pieces sonne comme un mélange de Nickelback et de Maroon 5 mais en plus électro. Les chansons s’enchaînaient et se ressemblaient toutes et même si le chanteur poussait des screams de temps à autre, pour moi ce n’était pas assez pour justifier leur présence dans ce line-up. Suivant.

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In Flames : Une prestation correcte, sans plus

Avec un nouvel album derrière la cravate et une présence soutenue dans la métropole, le groupe In Flames était attendu de pied ferme par les gens présents. Le tout a commencé avec Voices, première chanson de leur album I, The Mask, et ça sonnait très bien! On a pu aussi constater, en plus du nouveau drummer et bassiste récemment ajoutés à la formation, que le guitariste Niclas Engelin était absent de cette tournée. Mais avec un remplacement comme Chris Broderick, la situation était clairement entre bonne main. Si le groupe précédent avait misé sur de bons effets, l’éclairage d’In Flames était à l’image d’un goulag sibérien tellement c’était aucunement intéressant. Comme à leur habitude depuis un bon moment, le vieux matériel tant apprécié par les fans a été presque totalement laissé de côté avec comme mince offrande Pinball Map et Cloud Connected, qui ont été pour moi les moments forts de leur prestation. Est-ce que les nouvelles chansons sont mauvaises en live? Pas du tout! J’ai bien apprécié leur single I Am Above qui se mariait bien avec leurs autres compositions mais j’ai trouvé que le milieu de leur set composé de All For Me, Here Until Forever, The Truth et, surtout, (This Is Our) House, était très mou et peu intéressant. C’est finalement avec The End que le groupe a terminé son set. In Flames ont offert une prestation correcte qui délaisse encore une fois les fans de la première heure mais les gens présents ont quand même eu l’air d’apprécier.

Setlist:  Voices, Everything’s Gone, Pinball Map, Where Dead Ships Dwell, Monsters In The Ballroom, All For Me, (This Is Our) House, Here Until Forever, The Truth, I Am Above, Cloud Connected, The End

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Within Temptation : Magnifique et prenant!

On était maintenant rendus au clou du spectacle : La salle était pleine à craquer et la tension était palpable! C’est sur les notes de Raise The Banner que tout a commencé et où Sharon Den Adel est apparue sur scène brandissant un immense drapeau blanc. Si le son n’était pas tout à fait optionnel et ne punchait pas assez à mon goût, le tout sonnait assez bien et le visuel constistant en quatre écrans rectangulaires et un circulaire derrière le drummer était vraiment génial! On a eu droit à une setlist assez variée qui est passée par presque tous les albums du groupe, au grand plaisir des nouveaux fans comme ceux de la première heure. Si plusieurs doutaient de la puissance des nouvelles pièces en live, ces craintes ont vite été effacées! The Reckoning, Raise The Banner et Endless War ont été extrêmement efficace! Mes moments préférés ont été sans aucun doute l’interprétation de Stand My Ground, d’une version acoustique de Ice Queen et de la ballade All I Need qui m’a carrément donné des frissons!

Par contre, j’ai cru aussi remarquer que la chanteuse avait de la difficulté à atteindre les notes plus hautes et semblait à quelques occasions manquer de souffle. Pour des pièces comme Stand My Ground et All I Need qui sont assez douces, sa voix était vraiment excellente mais pour des chansons comme In the Middle Of The Night, c’était une autre histoire. J’ai aussi un autre bémol concernant le claviériste qui n’était pas tellement audible derrière le mur de son qui créait les différents tracks préenregistrées, ce qui est assez dommage. J’ai aussi trouvé que le milieu de la setlist est tombé un peu à plat avec The Heart Of Everything, The Cross et Faster où la foule est devenue assez statique. On a eu droit à une belle surprise avec The Promise, chanson tirée de Mother Earth d’une durée de huit minutes! C’est finalement avec le classique Mother Earth que le groupe nous a laissé devant une foule qui semblait amplement satisfaite! Within Temptation ont offert une très bonne prestation et, avec un accueil aussi chaleureux du public montréalais, il ne serait pas surprenant de les revoir bientôt en ville.

Setlist : Raise The Banner, The Reckoning, Endless War, In The Middle Of The Night, Stand My Ground, All I Need, The Heart Of Everything, The Cross, Ice Queen (Acoustique), Faster, Paradise (What About Us?), In Vain, The Promise, Supernova, Mercy Mirror, What Have You Done, Mother Earth

Auteur : Maxime Pagé

Photographe : Thomas Courtois

Quinze albums métal à découvrir en mars

Children Of Bodom – Hexed

Le groupe finlandais Children Of Bodom est de retour avec un dixième album intitulé Hexed et c’est le premier album avec leur nouveau guitariste Daniel Freyberg. Si plusieurs vieux fans sont déçus de leur nouveau son, je dois dire que j’ai un très bon feeling avec celui-ci dont les extraits me font penser à Hate Crew Deathroll. À suivre!

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In Flames – I, The Mask

Un autre groupe très connu sort un album en mars, soit le groupe suédois In Flames. Qu’on n’aime pas la nouvelle direction qu’ils ont pris, on va tout de même espérer que ce nouvel opus lève un peu plus que leur album Battles!

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Týr – Hel

C’est presque 6 ans après la sortie de leur album Valkyrja que le groupe est de retour avec Hel, leur huitième album à la pochette très badass. Des thématiques épiques avec une musique prog, c’est en plein dans le créneau de Týr!

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Nordjevel – Necrogenesis

T’es fan de black metal mais t’aimes quand ça rentre dans le dash? Le groupe Nordjevel va clairement te plaire avec leur nouvel album Necrogenesis. C’est rapide, c’est lourd et rempli de riffs qui décapent!

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Misery Index – Rituals Of Power

Cela faisait un bail qu’on n’avait pas entendu parler de Misery Index et c’est un plaisir de voir qu’ils n’ont rien perdu en terme d’agressivité! Un death/grind bien gras qui risque d’être assez efficace dans les moshpits!

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Incandescence – Ascension

Ce groupe bien de chez nous nous livre leur troisième album, Ascension. Avec une pochette magnifique et un black metal efficace et mélodique, on ne peut qu’être fier de notre scène locale!

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Brymir – Wings Of Fire

Les fans de metal épique seront gâtés en mars avec la sortie de Wings Of Fire, nouvel album du groupe finlandais Brymir! Si t’es en manque de chansons ultra mélodiques qui donnent le goût de sortir ton stock de GN, ça risque de te plaire!

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The Flaying – Angry, Undead

Le groupe de death metal de Québec The Flaying nous présente Angry, Undead, leur deuxième album. Avec des riffs et des beats violents à souhait, ça va clairement te donner mal dans le cou!

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Whitechapel – The Valley

Je ne suis pas fan de deathcore, mais alors là pas du tout! Pourtant le dernier opus de Whitechapel semble être beaucoup plus varié et intéressant, surtout pour la pièce ci-dessous! À suivre!

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Ellende – Lebensnehmer

Si t’aimes le post-black metal, le groupe Ellende est pour toi! Des ambiances très mélancoliques avec un drum rapide et violent, c’est tout ce qu’il te faut pour que la déprime te gagne!

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SECTION DÉCOUVERTE

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Chrome Waves – A Grief Observed

Un autre groupe de post-black metal sort un album ce mois-ci, soit le groupe américain Chrome Waves. Avec James Benson au chant (Amiensus, Fail To Decay) depuis l’an passé, le tout a pris en puissance et c’est une très belle découverte pour les fans du genre!

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Enisum – Moth’s Illusion

Enisum offre un black metal grim et bien senti avec une petite touche de doom à la Swallow The Sun. Ça risque de faire tripper le petit dépressif qui sommeil en toi!

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Darkwater – Human

Une découverte de dernière minute, le groupe de power/prog suédois Darkwater! Ils offrent des mélodies accrocheuses et de bonnes ambiances en plus d’avoir une production béton!

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Haze Of Summer – Stuzha

Haze Of Summer est le groupe le plus étrange dans cette liste avec une musique aux sonorités TRÈS variées. T’as déjà entendu du black metal avec de la trompette? Pas mal sûr que non!

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Equipoise Demiurgus

Le groupe américain Equipoise nous envoie un tech death très efficace en plein visage et comprend aussi des membres de Beyond Creation et Chthe’ilist! Ça va challenger tes oreilles et ton cerveau!

Auteur : Maxime Pagé

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