Articles Tagged with: Festival

Festival Musicalarue 2018 : La Programmation dévoilée @ Luxey

C’est avec une programmation très alléchante que débarque Luxey et son Festival Musicalarue pour l’année 2018. Un rendez-vous à ne pas manquer au mois d’août, pour des vacances entre terre et mer. Préparez vous pour un Weekend musical les 10, 11, 12 Août prochains !!!

xxx PROGRAMMATION xxx

▶︎ VENDREDI 10 AOÛT
MatmatahSlimaneTiken Jah FakolyPierre PerretUltra VomitYuri BuenaventuraShantel et Bucovina Club Orkestar • Loïc Lantoine Officiel & The Very Big Experimental Toubifri Orchestra • L’EntourloopGael FaureBiffty & Dj WeedimSara Curruchich

▶︎ SAMEDI 11 AOÛT
Julien ClercBigflo et OliPanda Dub – Circle Live • DanakilIdirLA YEGROSFlor Del FangoLes Hurlements d’LéoLes GordonLA GREEN BOXPogo Car Crash Control • Dj Vadim • Jeanne PlanteSlim Paul OfficielWilko & NDY

▶︎ DIMANCHE 12 AOÛT
Shaka PonkGoran Bregović et l’Orchestre des Mariages et des Enterrements • CamilleSvinkelsThe Inspector CluzoMEUTEPapanosh & André MinvielleToo Many T’sRHINODanitsa

▶︎ TOUS LES JOURS | ARTS DE LA RUE
La Malette • K.L. • Manuel Pratt • Roland Zee • Spectralex • Aristobulle • Les Compagnons de Pierre Ménard • Zøgma • Bakhus • Astrid Mendes • Nando E Maila…

▶︎ TARIFS :
1 JOUR : 35€ + frais de location / 42€ sur place
PASS 2 JOURS : 60€ + frais de location / 67€ sur place
PASS 3 JOURS : 85€ + frais de location / 92 sur place
↘︎Entrée gratuite pour les -10ans (sur présentation d’une pièce d’identité)
↘︎Camping gratuit réservé aux festivaliers

▶︎ BILLETTERIE : https://musicalarue.festik.net/
▶︎ EVENT : https://www.facebook.com/events/165369760854773/
▶︎ www.musicalarue.com

Weekend des Curiosités 2018 : Programmation hétérogène @ Le Bikini (Toulouse)

Tandis que les programmations s’enchaînent pour vous aider à prévoir cet été, c’est au tour d’un festival incontournable sur Toulouse d’annoncer la sienne : Le Weekend des Curiosités. Chaque année, le Bikini accueille, entre piscine et multiples scènes, un moment fort de la vie musicale … et cette année ne fera pas exception. Electro-pop, Rap, Deep House ; il y en aura de nouveau pour tous les amateurs de Musiques Actuelles : voici donc les premiers noms que vous pourrez retrouver le 1, 2 & 3 Juin prochain :


Agar Agar
Bagarre
Bamao Yendé + Fatal Walima (Boukan Records)
Caballero & JeanJass
Casual Gabberz
Mad Rey + Flabaire (D.KO Records)
PLK
Sopico


En attendant les prochains noms, on ne résiste pas à l’envie de vous partager un aperçu de ce que cette programmation nous réserve :

Et on vous conseille de suivre le Weekend des Curiosités sur leur site ou sur Facebook pour ne rien rater des prochains noms.


Infos complémentaires :

Le Bikini
Rue Théodore Monod – 31520 Ramonville St Agne
05 62 24 09 50

Pass 2 jours déjà disponible sur Digitick
Prix : 20€ TTC

 

Auteur : David Vacher

Détour de Chant : 17ème édition du festival de chansons @ Toulouse

Qui a dit que les festivals n’étaient réserves qu’à la période estivale ? En ce mois de janvier 2018, le festival Détour de Chant, revient pour une 17ème édition, explorer les lieux culturels toulousains. Privilégiant la chanson dans son plus large éventail, Détours de Chant est une belle occasion de croiser les genres et les lieux, de mettre en lumière des connivences, de bousculer les habitudes”. C’est donc au travers d’une programmation éclectique et disséminée dans toute la région toulousaine que vous pourrez retrouver des groupes ou artistes variés et plein de surprises. Juliette, Nosfell, Jane for tea, Dum Spiro ou encore Bruit qui court : autant de productions hétérogènes qui viendront enrichir une liste de 43 noms cette année. L’occasion aussi de (re)découvrir des instances musicales parfois oubliées dans notre chère ville rose comme l’espace Bonnefoy, Le Bijou, l’Espace Job, et 19 autres lieux qui font vivre Toulouse. Cela se passe du 23 janvier au 3 février et promet de bonnes découvertes.

Plus d’infos :

Site Web : http://www.detoursdechant.com/
Facebook : https://www.facebook.com/detoursdechant2018/
La billetterie est disponible ici

Auteur : David Vacher

Gramatik + Dub Inc + The Geek x Vrv + Stand High Sound DJ Set Jour 3 @ Les Bulles Sonores (Limoux)

Dimanche 22 Octobre – Déjà le dernier jour des Bulles Sonores qui nous ont pour l’instant régalés. Ce dimanche sera l’occasion pour le festival de finir comme il a débuté : en beauté.

Quoi de mieux qu’un peu de Massilia Sound System pour entamer ce dimanche ? Fidèles à eux-mêmes, leur énergie indescriptible semble nous rappeler les paroles de Massilia Faï Avans : “Ca fait 20 ans qu’on le dit : pour mettre l’aïoli on est là”. Ils débaleront leurs titres les plus fada en ne manquant pas de nous remémorer les traits les pus typiques de leur culture : Marseille, Ricard et bonne humeur. Un mélange un peu cliché certes, mais qui ne manquera pas de mettre l’ambiance à l’heure de l’apéro : c’est surtout ce qu’on pouvait attendre d’eux.

Stand High Patrol (ou Stand High Sound) fait le détour à Limoux au sein d’une tournée bien fournie. Entre Garorock et Télérama Dub Festival, le groupe formé par Mac Gyver et Rootystep (rejoints plus tard par celui qui donnera sa voix aux morceaux : Pupajim) le groupe de dub ne chôme pas. Normal me direz-vous, ils ont sorti en Mai dernier The Shift, nouvel album aux accents hip-hop. Ils en présenteront de beaux extraits durant leur DJ Set, malgré un son toujours beaucoup trop chargé en graves qui vient de nouveau gâche, comme la veille, une partie du live. Nul reproche à faire au groupe évidemment qui arrivera tout de même à instaurer une atmosphère particulière malgré tout.

On attendait avec impatience la prestation de Dub Inc tant leur capacité à allier ambiance et musique est grande. On ne présente donc plus le groupe de world/reggae qui a marqué toute une génération avec des titres comme Rude Boy ou My Freestyle, qu’ils interpréteront évidemment ce soir aux Bulles Sonores. On retrouve également les good vibes et les paroles si actuelles qui, prononcées par les deux voix parfaitement complémentaires de Hakim Meridja et Aurélien Zohou, donnent à leur venue une dimension supplémentaire. Si nombre de groupes de reggae passent mal dans une programmation aussi festive que celle des Bulles, Dub Inc s’est montré un choix judicieux en créant une transition entre la première partie de la journée et la fin de soirée qui finira sur les chapeaux de roues.

11 jours après les avoir vus en première partie d’Alltta, nous retrouvons curieux The Geek x VRV. On découvre une composition similaire, on appréhende de nouveau les balances … et en effet les graves sont toujours trop fortes. On essaye néanmoins de mettre cela de côté pour vérifier si notre ressenti un peu mitigé de leur live au Bikini est toujours d’actualité. Bonne nouvelle : l’ambiance “festival” de ce soir donne une puissance supplémentaire à leur prestation, qui nous ambiance davantage de fait (comme quoi le public joue un rôle majeur à chacun des concerts). Hormis cela, rien n’a changé ; et nous nous voyons obligés de partir à la moitié du set pour assister à une conférence de presse à l’espace presse.
Petite anecdote : on se permet d’ironiser sur la mauvaise foi de certains propos entendus durant cette conférence de presse, où les simples mots “bonne qualité sonore” se sont vus entrechoqués par les énormes subwoofs provenant du live de The Geek X VRV, faisant perdre toute crédibilité au discours tout en donnant un sourire narquois à certaines personnes dans l’assemblée. Néanmoins on se dépêche de partir car le gros du gros arrive !

On attendait beaucoup de la tête d’affiche de ce festival, d’autant que Chinese Man a mis la veille la barre très très haute. Et le pari a plutôt été bien tenu par Denis Jašarević, ce slovène de 33 ans ayant été bercé tout petit par la culture jazz puis, dans son adolescence, par le rap US. C’est de là que vient ce mix entre beats puissants et sons parfois très ronds si caractéristique de Gramatik. En live, c’est une claque ! Aussi imprégnant que l’a été Chinese Man, l’ambiance atteint son climax quand bien même ils passent relativement tôt ce soir (toute la prog’ a été avancée pour éviter de finir trop tard en ce Dimanche soir, veille de reprise). Son set d’une bonne heure passe tout seul, le public étant propulsé auditivement ailleurs qu’à Limoux, dans un monde parallèle où les samples s’enchaînent et résonnent parfaitement. La scénographie, bien qu’assez simple, fera son effet grâce à un écran en fond de scène diffusant des couleurs abstraites permettant au public de bader encore un peu plus.

Ainsi s’achève ce nouvel épisode des Bulles Sonores. Il confirme sa qualité au travers d’une prog’ assez lourde (que l’on retrouvera quasi à l’identique sur d’autres festivals du réseau Spedidam), d’un espace agréable et bien géré au sein d’une magnifique région. Et si le temps était mitigé, et si les basses étaient trop fortes, cela n’aura pas empêché les 14.000 personnes présentes de s’éclater !

Auteur : David Vacher

Photos : Antony Chardon

Tryo + Les Wampas + Biga*Ranx + Georgio + Gérard Baste Jour 1 @ Les Bulles Sonores (Limoux)

Tryo

Vendredi 20 octobre 2017 – Ces dernières années ont vu se multiplier les “petits” festivals dont les programmations sont pourtant extrêmement riches. On se souvient encore de lEcaussystème qui nous avait vraiment convaincus et nous nous attendons ce weekend à un festival semblable.

Les hostilités commencent dès le vendredi soir avec une affiche super hétérogène mélangeant punk et reggae. Mais c’est sur une note de rap que cette 5ème édition commence avec un artiste qui fait son petit bonhomme de chemin, sans grandes vagues mais avec une belle efficacité. R.can est devenu un beau nom du rap français contemporain en partageant la scène avec Oxmo Puccino, Demiportion ou Davodka. Paroles acérées, flow imperturbable, le perpignanais fera malheureusement face à une tente bien moins remplie que durant les jours suivants. Néanmoins, il lancera le festival sur une bonne prestation qui annonce trois jours de bonne musique.

On continue sur du rap, et sur un autre nom incontournable du rap français : Georgio. Moins acérées, plus poétiques ; on apprécie là encore des paroles extrêmement bien écrites et qui plongeront le public – toujours assez peu présent – entre rêve, voyage et détresse. Nous rappelant ce que veut initialement dire R-A-P, il frôlera pourtant par moment le slam, comme sur la seconde partie de La vue du sang.  Il annonçait la veille que son album Héra était disque d’or : on comprend parfaitement pourquoi au vu de la qualité indéniable de son rap et de sa prestation ce soir. Petit regret : un pad qui, sur scène, ne sert pas à grand chose musicalement. En revanche, on appréciera la belle mise en avant des autres musiciens dont Waxx à la guitare que nous retrouverons sur le groupe suivant.

 

Gérard Baste

Le groupe suivant, c’est Gérard Baste. Si vous aimiez la poésie de Georgio, il va falloir s’adapter parce que l’ex-rappeur des Svinkels n’est ni sérieux, ni poète. Le prince de la vigne n’a qu’une seule idée en tête : mettre le oaï sous cette tente secondaire qui décidément aura du mal à se remplir complètement. Ca n’empêchera pas le public de se trémousser joyeusement en se donnant des petits coups d’épaule. En effet, bien loin de la sonorité rap de ses productions studio, le live tire vraiment vers le punk et les gens ne s’y trompent pas : des pogos vont perdurer toute la soirée. Vous l’aurez compris : son show était un peu orgiaque, à l’image de musiciens (et donc notamment de Waxx) à donf : le spectacle est réussi.

 

Tryo, c’est LE groupe qui a bercé l’adolescence de nombre de générations, LE groupe qui a animé des soirées tranquilles ; et si l’on doute nous aussi qu’ils slament sur des chaises ou pogotent dans une fosse en furie, ça nous tardait quand même de voir ce qu’ils valaient en live. Ils ont assuré leur place de tête d’affiche de ce premier jour, avec un show comme on les aime ! Une scène bien remplie, bien décorée aux couleurs de multiples drapeaux, des musiciens actifs et partageurs : rassurez-vous, Tryo est encore là et bien là. Comme ils ont su se renouveler constamment avec leurs nombreux albums – et notamment Vent debout en 2016 – ils ont aussi su adapter leur live. De L’Hymne de nos campagnes à Watson, c’est toute une carrière que nous avons suivie ce soir, elle-même qui n’est a priori pas prête à s’arrêter encore et c’est tant mieux ! Les Bulles sonores et les 4000 personnes présentes pour ce premier soir ont visiblement été conquis un groupe décidément indémodable.

 

Les Wampas

Bon, c’est pas tout ça, mais c’est pas sur L’Hymne de nos campagnes qu’on va casser des épaules. Heureusement, on retourne sur la deuxième scène où Les Wampas chauffent déjà le public. À quatre euros la pinte de bière sur le festival, pas besoin du portefeuille de Manu Chao pour faire résonner l’âme punk présente ici. Et vu que nous aimons être au plus proche de l’ambiance pour vous la raconter, on doit bien avouer que nous n’avons plus la setlist en tête, mais on peut vous assurer de quelque chose : l’ambiance était vraiment cool. Un pogo plus ou moins calme mais avec une complicité bon enfant comme on les apprécie toujours chez ce genre de public. . Quant à Didier, il semble avoir oublier qu’il est là en tant qu’artiste puisqu’il passera plus de temps dans le public que sur scène. Il fera même un tour SUR le public puisqu’il tentera un slam … debout sur une chaise (en glissant au passage un petit “C’est pas Tryo qui ferait ça” très bon enfant). Finalement, nous aurons eu exactement ça à quoi nous nous attendions, sans grande surprise.

 

Il est toujours bien d’avoir un bon final pour finir une belle affiche de festival. Biga Ranx fait partie des artistes qui assurent ce premier point. Avec son Reggae-Hip-Hop-Electro, il a su combiner les influences pour un faire un mélange très convaincant. Convaincant pour qui me direz-vous ? A priori pour beaucoup de monde puisque l’ambiance bat son plein en cette fin de première soirée, lui qui est tant habitué aux festivals (pusiqu’il a joué, pêle-mêle, aux Solidays, au Reggae Sun Ska ou encore aux Nuits Courtes).

 

Concrètement, cette première soirée a répondu à toutes nos attentes, et promet du spectacle durant le weekend au vu de la prog’ qu’il reste à voir. Le site est bien aménagé, l’accueil extra, la région très jolie … que demander de plus ? 4.000 personnes ce soir, environ 15.000 sur l’ensemble de l’événement : le bonheur des grosses têtes d’affiche et de l’ambiance conviviale combinée. Son set, ainsi que la soirée, se finiront tranquillement vers 2h de la nuit.

Photographe : Antony Chardon

Auteur : David Vacher

Caballero & JeanJass + Seth Gueko + Jazzy Bazz + Gracy Hopkins + Lombre @ Le Phare (Toulouse)

Vendredi 13 Octobre 2017 – L’heure est au hip-hop en ce weekend d’octobre avec une grosse programmation du côté du Phare à Tournefeuille. Entre rap français et belge, ce sont donc 5 artistes/groupes qui se succéderont pour nous dévoiler une variété assez sympa.

Le premier à ouvrir le bal est un jeune rappeur émergent dont vous entendrez certainement de plus en plus parler. Anciennement “Eighty“, c’est maintenant sous son nouveau blaze que Lombre fait la tournée des scènes au son d’un rap très posé et parolier. Nous l’avions découvert au tremplin du Weekend des Curiosités au mois de mai dernier, nous le trouvons ce soir encore très convaincant et particulièrement à l’aise du haut de ses 20 ans. Il nous a habitué aux premières parties élogieuses, comme celles de Berywam, Hyppocampe Fou ou encore Seth Gueko ; c’est ce soir l’apothéose pour ce jeune ruthénois qui a donc sa place au sein d’un des événements régionaux majeurs du hip-hop. Il enchaînera sans pression son set, accompagné de REYvilo à la guitare pour une composition épurée et divisée entre la fraîcheur de la jeunesse et la profondeur un peu sombre des paroles. Une bonne mise en bouche, qui nous fait attendre son premier EP, “Eaux troubles“, qui sortira le 11 Novembre prochain.

Lui représente la partie US de cette soirée hétérogène. Lui, c’est Gracy Hopkins, parisien de naissance mais artiste multiculturel partagé entre l’Angola, le Brésil, les États-Unis et la France. Malgré cela, sa prod’ se rapproche du Drill avec un downtempo maîtrisé et des basses particulièrement marquantes. Néanmoins, le show mettra un peu de temps à prendre ce soir ; il faudra attendre environ 30/45 min (soit la moitié du set) pour véritablement comprendre ce que Gracy Hopkins a à nous offrir. On regrettera aussi les nombreuses interactions répétitives avec les spectateurs : pas vraiment spontanées et dommageables étant donné que chaque artiste n’avait qu’une heure et demie de set grand max. Pour autant, nous finirons sur une bonne note avec une interprétation plus vivante de ses morceaux, histoire de faire monter d’un cran l’ambiance.

On ne présente plus Jazzy Bazz tant il est ancré dans la rap game français. Il est loin le temps de ses débuts dans les Rap Contenders, il a évolué pour incarné aujourd’hui le rap made in Paris. Il nous tardait à ce titre de le voir en live, afin de voir, par exemple, s’il maîtrisait les nombreuses rimes multi-syllabiques qui caractérisent son écriture. Le résultat est simple : il a géré de bout en bout son set, avec une bonne énergie qui plus est. À travers des sons comme Le Roseau, il plongera Tournefeuille dans un rap français typique des années 90 au plus grand plaisir, apparemment, d’une salle qui commence à se remplir. Évitant l’étiquette de “rap conscient”, ils puisent ses inspirations dans la vie de tous les jours et dans des thèmes qui lui sont chers : le foot, Paris etc. Néanmoins, on reconnaît facilement dans son show de véritables convictions sur les propos de fond et un engagement modèle dans son interprétation. En somme, entre clashs ironiques, freestyles (on place ici un classique du rap actuel : 64 Mesures de spleen) et interprétations live, Jazzy Bazz a su se créer un parcours entre l’Entourage et sa “tournée des grandes villes”, dont Toulouse qui a visiblement été ravi de l’accueillir.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Caballero & JeanJass, la présentation sera rapide : ils font partie des meilleurs représentants du nouveau rap belge, et ils sont considérés par certains comme les rappeurs les plus cools du moment. Effectivement, à l’image de ce qu’ils ont montré dans leurs clips, on a affaire dès leur entrée à deux personnages super complémentaires et possédant leur propre style. Des mots-clés ? La décontraction, le second degré et le talent. Dos à nous en revanche, le public est véritablement hystérique et digne d’une ambiance de festival. Des verres volent, des bouteilles aspergent les premiers rangs, des fumées s’échappent d’un peu partout apportant une odeur “naturelle” bref : c’est la folie. Le duo enchaînera sur scène leurs tracks les plus cultes comme TMTC, SVP ou encore Vrai ou Faux au travers duquel ils rendront hommage à Roméo Elvis (annoncé le même jour au Bikini en Avril 2018). Évidemment, toutes les paroles sont reprises en chœur par un Phare bien rempli et qui fera résonner des lines désormais cultes : “Toi même tu sais, nos poches sont peut-être vides mais nos têtes sont pleines de rêves” ou encore “Mets du respect sur mon nom”. En tout cas, on comprend très facilement pourquoi “Bruxelles arrive”  – pour reprendre le titre de Caballero et Roméo Elvis : c’est qu’ils apportent dans le rap game quelque chose de nouveau et de totalement fou. Qui plus est, au vu du décallage entre la simplicité des personnages et le délire du public, on imagine clairement que l’ensemble des dates à venir pour Caballero & JeanJass se feront dans la même frénésie. Une énorme réussite pour un concert qui restera comme l’un des plus fous de l’année (en témoignent les trois pogos qui éclateront sur le seul track FDP).

Comme Jazzy Bazz, Seth Gueko a déjà fait sa place depuis longtemps dans le milieu du hip-hop français. Malgré un style bien marqué, sa carrière a croisé de nombreux rappeurs prouvant sa polyvalence indéniable. Ce soir, on retrouvera néanmoins le Seth Gueko que l’on connait, rempli d’une force et d’une rage à étaler sur scène. Malheureusement, il fera face à une salle à moitié vide, victime de la vague de départs qui a suivi la fin du show de Caballero & JeanJass. Mais rien ne dérangera sa volonté de d’assurer le spectacle, et l’homme aux mille tatouages assurera son set devant un public de curieux et de connaisseurs, venant clore en beauté cette première et principale soirée du Weekend du Hiphop. Nous n’avions pas vraiment eu de “loubard” ce soir, voilà qui est fait et son physique tout en force ne laisse aucune hésitation à ce sujet.

En somme, c’est une superbe initiative que de vouloir représenter, en deux soirées, toutes les possibilités que nous offre aujourd’hui le rap francophone ou français. Des paroles poétiques de Lombre à la virilité imposante de Seth Gueko, la prog’ était là pour faire monter l’ambiance crescendo. Malheureusement, on a bien senti que la majorité des gens venait surtout voir Caballero & JeanJass, laissant avant et après un vide assez triste. Un manque de curiosité qui répond défavorablement à un projet qui, justement, se voulait porteur d’une musique hétérogène et ouverte aux différences. Espérons alors que le public soit plus attentif sur la seconde soirée, qui accueillait Panama Bende et Rezinsky. En tout cas, une chose est sûre : on ne peut que saluer l’initiative portée par la belle équipe de Bajo el Mar, et qui nous a fait oublier complètement la situation géographique laborieuse et les problèmes sonores du Phare.

 

Article & Photo : David Vacher

Les Bulles sonores approchent à grand pas @ Limoux (France)

 

Tandis que les derniers noms de la programmation viennent de tomber, avec Mome, Nomadic Massive ou encore Les Wampas ; les Bulles Sonores se préparent pour leur 5ème édition.
À cette occasion, Thorium vous offrira dans les prochains jours la possibilité de gagner 2 pass 3 jours pour profiter de la riche programmation 2017. Pour cela, rendez-vous sur notre page Facebook dès lundi !

Vous pouvez retrouver aussi toutes les informations sur leur site Internet, leur page Facebook ainsi que la page de l’événement.
On vous laisse avec le teaser tout frais !

Auteur : David Vacher

Les Bulles Sonores promettent une ambiance éclatante

Une programmation actuelle et vitaminée

Il a fallu moins de cinq ans pour que le festival des Bulles Sonores se fasse un renom en France. Un renom qu’ils doivent notamment à leur programmation extrêmement actuelle et qui promet une ambiance à surmonter une météo d’octobre. Une bonne partie des musiques actuelles sera représentée, du Reggae/Dub (Dub Inc et Biga Ranx) au Rap (Georgio et Vald) en passant par l’électro (Gramatik et Chinese Man) et, bien qu’il manque encore quelques groupes pour que la programmation soit complète, cela promet un bon moment ! D’autant que ce festival, inscrit parmi les 13 festivals du réseau SPEDIDAM (dans lequel nous retrouvons également le festival Grain de Sel de Castelsarrasin), offre des tarifs abordables. Il reste des places pour chaque soir, donc n’hésitez pas à retrouver toutes les infos et la billetterie sur leur site ou sur leur Facebook. Ça se passe du 20 au 22 Octobre à Limoux (11), et ça promet d’être festif !

Auteur : David Vacher

Toulouse voit électrique avec l’Electro Alternativ.

Une programmation variée pour une multitude de lieux

Du 08 au 16 Septembre, la scène musicale toulousaine s’embrasera sur fond d’electro avec le treizième volume de l’Electro Alternativ. Après le pre-opening au Bikini le 26 août dernier (avec Octave One, Albatros et Electric Rescue), c’est l’ensemble des institutions de la ville rose qui seront mobilisées. Ainsi, pas moins de 8 lieux accueilleront une programmation variée mélangeant les genres : electro, post-rock, drum’n’bass … il s’agit bien d’un événement de mixité musicale malgré son nom. L’occasion aussi de (re)découvrir des lieux de la culture toulousaine assez atypiques pour des concerts, comme le Quai des Savoirs où se déroulera l’Opening (Vendredi 08 Septembre à 20:30) avec l’un de nos coups de coeur : Oiseaux-Tempête.
Pour tous les avares de découvertes en matière de musique actuelle, vous trouverez toute la programmation sur leur site et sur leur Facebook.

Auteur : David Vacher

L’Ecaussysteme : un condensé de qualité !

3 jours, 12 groupes, 100 % qualité : voilà les premiers chiffres de la 15ème édition de l’Ecaussysteme qui se déroulera du 28 au 30 Juillet 2017 à Gignac en Quercy (Lot). Se démarquant encore cette année par une ligne de révolte, on pourra y retrouver des grands noms de la lutte comme Manu Chao, Keny Arkana, Matmatah, Un air deux familles ou Motivés, accompagnés de groupes aux sujets moins sociaux comme Deluxe, The Bloody Beetroots, Lord Ruby, The Offsprings, , Wax Tailor, The Crook and the Dylan’s ou encore Jain. De quoi penser et s’éclater pour un festival devenu un grand classique. Vous pourrez ainsi retrouver toutes les infos sur leur site, ou invitez vos amis puisque nous parlons là de “Trois journées de convivialité et de partage au cœur d’un petit village du Lot qui séduiront petits et grands, festivaliers et passants, non-initiés et avertis ! ”

Auteur : David Vacher

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