Préparez votre drakkar et votre boisson, le groupe de folk metal islandais Skálmöld débarque enfin avec un nouvel album intitulé Ýdalir, et ce, presque cinq ans après la sortie de leur album précédent Sorgir. On replonge encore une fois dans la mythologie nordique avec ses récits remplis d’aventures et d’epicness. Est-ce que cet album saura réveiller le guerrier en vous? Est-ce que vous êtes prêts à vous embarquer dans cette quête vers l’inconnu? Mais la question la plus importante à se poser : Comment ça sonne?

Après une intro très sobre qui clash un peu avec le reste de l’album, on commence le tout avec les chansons Ýdalir et Urður qui sont probablement les plus agressives de l’album et qui offrent une bonne entrée en matière. Malgré l’appelation “folk metal”, Skálmöld n’est pas le genre de groupe à faire giguer mais y va avec des mélodies bien senties et des sonorités ambiantes qui permettent de bien s’imprégner de l’atmosphère des compositions, que ce soit avec les claviers ou encore le son du hautbois (ce dernier n’est malheureusement pas aussi présent que je le voudrais sur cet album). Mais ce qui démarque vraiment le groupe, c’est que tous les musiciens chantent sur leurs albums, ce qui donne une très belle variété au niveau du vocal et, d’ailleurs, les harmonies vocales sur les chansons Verðandi, Níðhöggur et Ullur sont tout simplement magnifiques. C’est entre autres la pièce Verðandi que j’ai le plus appréciée avec ses mélodies super accrocheuses (ça fait deux ou trois jours que je la fredonne non stop) et qui sonne le plus comme le Skálmöld classique que j’ai connu en 2010 avec leur premier album Baldur.

Selon la tradition, chaque album de Skálmöld se termine avec une longue chanson épique et c’est avec Ullur, leur plus longue chanson en carrière, que le tout se termine…et j’ai été plutôt déçu. Ce n’est pas que Ullur est une mauvaise chanson, mais j’ai trouvé qu’elle s’éternisait un peu trop et la progression de la mélodie est beaucoup trop lente. Sur presque onze minutes, j’en aurais probablement couper deux ou trois, ça en dit beaucoup. Il y a aussi quelques chansons que j’ai trouvé un peu ordinaires comme Urður et Skuld qui avaient quelques bons moments mais qui, dans l’ensemble, n’étaient pas très mémorables. Pour conclure, je vais revenir sur l’intro Ýr qui, au final, ne sert vraiment pas à grand chose et je pense que j’aurais plutôt commencé l’album directement avec la chanson titre.

Somme toute, j’ai passé un bon moment avec Skálmöld et leur album Ýdalir et je pense fortement que les fans de folk metal vont y trouver leur compte. Et si vous connaissiez et aimiez déjà le groupe, ça va clairement vous plaire.

7,5/10

Auteur : Maxime Pagé