Simple Plan

Simple Plan

28 février 2016 – C’est au Bikini que nous nous sommes rassemblés en ce dernier dimanche (pluvieux) de février pour assister au concert de Simple Plan. Les québécois venus défendre leur album Taking one for the Team, sorti quelques jours plus tôt, sont accompagnés des londoniens de The Bottom Line et des californiens de GHOST TOWN.

Cependant, il faudra braver la queue qui s’étend devant la salle avant de pouvoir profiter de la fête …  Avec une ouverture des portes à 19h pour une première partie qui démarre son set vers 19h30, bon nombre sont encore dehors alors que les premiers accords des anglais de TBL résonnent. Les quatre garçons proposent un rock orienté pop/punk, classique, plutôt entraînant. Une grosse partie du public rentre vite dans le set, on est venu ce soir pour s’amuser et l’énergie du groupe est communicative. Bon, j’avoue que je regrette un peu la qualité du son, le rendu est brouillon et dessert les musiciens, ainsi qu’une performance vocale un tantinet poussive par moment, mais le groupe se laisse écouter sans trop de peine. Avec un peu moins de 30 minutes de set les anglais ont rempli leur rôle, le ton est donné, ce soir on est là pour du rock qui fait danser.

20h10. On fait un détour par les Etats-Unis avant de rejoindre les terres froides du Québec. Les GHOST TOWN sont trois sur scène et vont proposer quelque chose d’un peu plus gras. Je suis un peu surprise en découvrant le groupe en live, si leur dernier album Evolution a de grosses influences électro, sur scène elles disparaissent presque, on a une ambiance bien plus rock. C’est bien ça qui surprend quand les parties type dubstep de Loner, You’re so creepy ou jump débarquent… Après, je n’ai peut-être juste plus l’âge pour comprendre puisque ce manque de cohérence a l’air de plaire au reste de la salle. La batterie de Manny est en place, la guitare d’Alix a tendance à faire cracher la sono et Kevin au chant livre une performance beaucoup moins lisse qu’en enregistrement, quitte à en faire parfois trop. Le groupe reste énergique, même si j’ai du mal à rentrer dans le set, la salle a l’air captivé et cette demi-heure de show n’a apparemment pas entamé le moral des troupes. Tant mieux ! On attend de pied ferme la tête d’affiche!

Le gros morceau ce soir c’est donc Simple Plan. C’est la première date française du groupe pour le Taking one for the Team Tour et ils arrivent remontés à bloc. La salle est évidement au taquet aussi, pendant près d’une heure et demie le Bikini, bondé, va sauter sur place et s’égosiller sur les refrains du groupe. Là, pour le coup le son est excellent et les musiciens ne vont pas lâcher une fausse note jusqu’à la fin du set. La setlist alterne entre titres du nouvel album : Opinion overload, Boom !, Kiss me like nobody’s Watching ou Farewell, et classiques : Welcome to my Life, Jetlag, Crazy, I’m just a kid, et même un medley « dance » avec Uptown Funk de Bruno Mars et I can’t feel my face de The Weekend. L’ambiance est à la fête, et on n’en demandait honnêtement pas beaucoup plus. Les blagues des membres sur scène rajoutent un côté naturel et simple à tout ça, David nous fera même le plaisir de descendre de scène pour faire le tour de la salle. Le temps passe sans que l’on ne s’en aperçoive, c’est déjà le moment du rappel (un bon gros rappel d’une demi-heure quand même) : Shut up + Perfect World + This song saved my life + Perfect, de quoi faire remonter pas mal de souvenirs … Une soirée qui se termine en beauté. Merci aux groupes d’avoir choisi de passer par chez nous !

Auteure : Anaëlle Martin

Photographe : Clément Costantino.