Je dois bien l’avouer, si j’étais très friand de power metal dans mon jeune temps, j’ai trouvé avec le temps que le genre finissait par tourner en rond et tous les groupes finissaient par se ressembler entre eux sauf à quelques rares exceptions. Cela fait des années que j’entends parler du groupe autrichien Serenity qui semble jouïr maintenant d’une belle popularité et il sort justement un nouvel album à la fin janvier intitulé The Last Knight, leur septième album. Mais la vraie question à se poser : Comment ça sonne?

Malheureusement, les premiers termes qui me sont venus en tête lors de l’écoute de cet album ont été ceux-ci : album trop mid-tempo et manque d’originalité. J’ai souvent eu l’impression d’entendre l’influence de d’autres groupes dans les compositions, surtout Kamelot. Les meilleurs exemples sont les pièces Souls And Sins, My Kingdom Comes et Wings Of Pride et cette dernière a beaucoup trop de similitudes avec la chansons Farewell, c’est limite un peu gênant. C’est aussi le cas avec Set The World On Fire qui m’a fait pensé un peu à Beast In Black. Mais je crois que le moment le plus cringy a été la ballade My Farewell qui aurait clairement pu se retrouver sur un album de Bryan Adams. Vous allez peut-être me trouver dur, mais rendu à sept albums, je me serais attendu à ce que la musique de Serenity ait beaucoup plus de personnalité. La plupart des chansons sont un ramassis d’éléments déjà entendus mille fois et juste la pochette me fait penser à une version plus moderne d’une gravure d’Albrecht Dürer ou encore un copié-collé des armoiries de la ville de Moscou.

Mais malgré tout, il y a quand même quelques bons moments sur cet album. La chanson Keeper Of The Knights est assez entraînante et a un bon refrain accrocheur, même chose pour Queen Of Avalon qui est très bien sentie. Mais je crois que la meilleure pièce sur cet album est sans aucun doute Call To Arms qui a une structure beaucoup plus travaillée, et étrangement, la production semble meilleure que pour les autres pièces de l’album.

Même s’il y a quelques gemmes ici et là, l’album The Last Knight de Serenity ne passera clairement pas à l’histoire par son manque d’originalité et d’identité propre. Il y a tellement de groupes qui sortent des albums de qualité que ce celui-ci passerait quasi inaperçu. Dommage!

5/10

Auteur : Maxime Pagé