L’Igloofest, quoi de plus classique pour affronter l’hiver québécois et sortir de la monotonie du gris de janvier. Une superbe soirée en perspective, accompagnée d’Alexandre Guay photographe, afin de vous donner notre avis sur cet événement qui revient pour une 15ieme édition.

Dans les années passées, c’était une raison de sortir avec mes ami.e.s français.e.s, pré drink et shots de jagermeister, mais cette année j’y suis allée avec une perspective de reviewer. Attention on niaise plus!

Pour notre baptême de l’Igloofest de 2023, nous avons eu une superbe température qui était de notre côté. Nous sommes arrivés vers 20h, à ce moment c’était plutôt tranquille mais cela nous a permis d’investiguer les lieux.

Ce qui me fait toujours plaisir dans ce genre d’évènement, c’est comment les gens se laissent aller et prennent du plaisir à se “costumer” dans leur plus beaux habits de couleurs. Aucun ridicule, que ce soit le vieil habit de ski de ta mère, un onesie de vache ou bien une guirlande de lumières, les spectateurs font eux-mêmes partie du show. Les gens sont heureux et ça fait sourire malgré tout.

C’est Wavedash, Yehno et Echomist qui ouvraient le bal pour Porter Robinson hier soir. Sans avoir une préférence pour les premiers artistes, j’ai adoré les références aux jeux vidéo, le style japonais, les mélanges d’instruments, un style expérimental qui nous laisse attentifs toute la soirée.

23h la scène vidéotron c’est vidée d’un coup pour aller vers la scène Sapporo, les spectateurs attendaient avec impatience l’arrivée de Porter Robinson. Définitivement mon artiste préféré de la soirée, en plus d’avoir un son entraînant, il était plus actif sur la scène et cela donnait de l’énergie à la foule. Son enthousiasme était palpable et il savait donner un show. J’ai même pu entrevoir Alexandre faire quelques mouvements de tête en guise d’approbation.

Ce que j’aime de l’Igloofest et de la musique électro, c’est que c’est le genre de musique qui nous fait voyager et nous fait oublier pour un instant que nous sommes en pleins milieux de la ville et de notre quotidien.

Journaliste: Miss Bourguignon

Photographe: Alex Guay