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Après plus d’une année d’absence, un des plus grands performers dans l’univers de la musique électronique était de nouveau de passage par la métropole québécoise. Paul Van Dyk était ainsi l’hôte du rendez-vous à ne pas manquer vendredi dernier au Théâtre Telus!

En temps que membre de la trinité des seuls DJ’s Trance de l’histoire à avoir atteint le #1 du fameux DJMag Top 100, Paul Van Dyk est ce qu’il est convenu d’appel un pionnier. Même si de nos jours l’allemand charismatique préfère plus simplement classer ses productions sous le label de “musique électronique”, il demeure toutefois très influencé par le style qui à lancé sa carrière mondiale. Ouvrant la soirée en puissance avec W&W – Impact, Paul Van Dyk s’est arrangé pour driver l’énergie de son public au maximum à peine son set commencé, le tout en gravitant constamment autour d’un rythme de 140bpm. Mais contrairement à la tendance actuelle des productions de cette vitesse, PvD se permet de garder des basslines très mélodieuses et distinctes sans devenir trop agressives. Une autre des forces de PvD importantes à relever est sa capacité à éviter les clichés Trance en arrivant à jouer sur un nombre parfait de vocals, arrangeant aussi bien ses propres compositions comme New York City ou Home tout comme des classiques du genre tels que Perfect de Markus Schulz.

Dépourvu de breakdowns inutiles,  Paul Van Dyk nous surprend avec quelques passages de House (Hits Are For Kids par Adam K, Knas par Steve Angello ou encore On Off par Cirez D) et  de Tech-Trance (Delusory Hopes par Marc Simz) pour nous offrir un set parfaitement balancé, remixé intégralement sous nos yeux en live. Le tout réalisé à l’aide deux claviers midi connectés a deux laptops (Logic Pro vs Ableton Live), le tout synchroniser par un mixeur Allen & Heath. Mais c’est dans cette complexité que réside toute la beauté et le caractère unique d’assister à une performance de Paul Van Dyk, en témoigne le climax dans la salle lors de l’exécution de la célèbre For An Angel.

En conclusion : nous sommes contents de voir que malgré toutes ces années, Paul Van Dyk reste toujours aussi fidèle à ses racines et que sa créativité débordante n’est pas sur le point de s’estomper d’ici peu!

Photographe: Paul Blondé

Article: Michael Chidiac, Paul Blondé

Équipement utilisé: D3s (Nikon), 70/200mmvr2, 24/70mm

Pour en savoir plus: Paul Van Dyk