Nick Carter : Une Plongée entre Nostalgie et Modernité @ Théâtre Beanfield (Montréal)
Ce mardi 12 novembre, Nick Carter, visage emblématique des Backstreet Boys, a pris possession de la scène du Théâtre Beanfield à Montréal pour une soirée qui a oscillé entre nostalgie et modernité. En solo mais jamais vraiment seul, Carter a su raviver la flamme de ses fans de la première heure tout en y ajoutant des touches personnelles et surprenantes.
Le concert a démarré sur les chapeaux de roues avec Larger Than Life, un classique des Backstreet Boys qui a immédiatement mis la foule en ébullition. Pourtant, loin de se contenter de rejouer ses succès passés, Carter a surpris son public avec des reprises inattendues, notamment Everybody Wants to Rule the World de Tears for Fears et Sunglasses at Night de Corey Hart, apportant une touche de nostalgie des années 80 à une soirée déjà riche en souvenirs.
Ses performances solo, comme Get Over Me et I Got You, ont démontré une certaine maturité artistique, révélant des facettes de Carter moins connues. Mention spéciale pour I Need You Tonight, où sa voix s’est montrée plus profonde et assurée, captant l’attention de la salle dans un silence respectueux. Des moments intimes comme son interprétation acoustique de I’ll Never Break Your Heart, précédée d’une improvisation romantique, ont ajouté une sincérité touchante à la soirée.
Entre chaque morceau, Carter a su entretenir un lien authentique avec son public, faisant preuve d’une énergie communicative sur des reprises inattendues telles que Wanted Dead or Alive de Bon Jovi et Sharp Dressed Man de ZZ Top, ajoutant une touche rock à un set principalement pop. La soirée a culminé avec un rappel survolté, enchaînant I Want It That Way et Everybody (Backstreet’s Back), faisant chanter et danser un public conquis jusqu’à la dernière note.
Nick Carter a prouvé qu’il n’était plus seulement le « blond des Backstreet Boys », mais un artiste capable de tenir la scène en solo, alternant brillamment entre ses tubes légendaires et ses compositions personnelles. Une soirée qui a su capturer la magie d’une époque tout en laissant entrevoir une évolution sincère et authentique.
Photographe: Myriam Lusignan