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09 Février 2014 – Ce dimanche soir le métal régnait en maitre à Toulouse avec 2 grosses soirées qui a divisé les fans du genre : Nashville Pussy au Connexion Live et Mod au Saint des seins. Le côté boobs party et le gros son Hard Rock nous a logiquement conduit au Connexion pour une soirée en compagnie des américains de Nashville Pussy. De nombreuses personnes ont fait le même choix, mais la salle était loin d’être pleine.

La soirée a débuté avec le One Man Band d’Esperit! qui nous a délivré un set totalement non conventionnel derrrière sa batterie, guitare, piano, flute et micro. Utiliser un sampler pour monter couche après couche une musique psychédélique mixant rock et reggae est tout à fait surprenant et intéressant, mais le côté trop brouillon de la chose nous a vite agacé. Dommage car l’idée et les compositions étaient bien pensées mais le garçon doit encore s’entrainer un peu afin de nous délivrer quelque chose de beaucoup plus carré.

Une grosse heure après notre arrivé au Connexion, nous avons enfin pu commencer à se défouler devant les Nasville Pussy. Le chanteur et guitariste, Blaine Cartwright, est arrivé sur scène dans un état d’ébriété avancé qui a faillit lui causé une chute monumentale dans les escaliers amenant à la scène. A par ce petit déboire sans conséquence, Blaine a tenu son rôle de leader même si un peu effacé face à l’énorme performance scénique de sa femme Ruyter Suys qui n’a pas hésité à se rouler par terre a plusieurs reprises durant le show. Le groupe sans le côté Sex et Fun ne serait pas du véritable Nasville Pussy. La preuve en est avec un bouffage de cul en bonne et due forme de Ruyter sur la nouvelle bassiste Bonnie Buitrago dès la 2nd musique. Bonnie que l’ont voyait pour la première fois sur scène nous a d’ailleurs laissés une très bonne impression en remplaçant avec brio Karen Cuda.

Hormis ce show visuel et cette folle dynamique sur scène, la musique des Nasville Pussy était ce soir un peu molle pour du Hard Rock. La cause est certainement dûe à un jeu de batterie très effacé par rapport à une ligne de basse et de guitare omniprésente. Nasville Pussy jouent très fort sur scène mais manquent au final d’un peu de peps pour nous combler.

Auteur & Photographe : Antony Chardon

Équipement utilisé: 5D Mark III (Canon), 16-35 L USM II