Ms. Lauryn Hill

La légende vivante qu’est Marcus Miller vient confirmer son statut au théâtre Maisonneuve, alors qu’il enchaîne sans temps mort les riffs de slap bass jouées d’une main de maître qui nous transportent dans leur univers d’émotions complexes et insaisissables.

La salle Wilfrid-Pelletier se fait réchauffée beaucoup trop à l’avance (Ms. Hill nous fait attendre jusqu’à 10 heures) par Jalen N’Gonda et sa pop organique bon jeu. La performance est dépourvue de personnalité, bien que le groupe semble s’amuser sur scène. Lauryn Hill sait comment se faire excuser de nos avoir fait attendre alors qu’elle arrive en robe d’antan flamboyante sur scène, après que son DJ ait fait jouer des classiques afro-américains et lancé des discours pacifistes. Son chant plein d’âme enveloppe la salle Wilfrid Peletier en entier. La grande dame a sûrement la voix la plus puissante du festival. Elle nous gâte avec des improvisations vocales et des versions allongées de ses chansons lors de cette soirée remplie d’amour et de Soul.

Photographe: Louis Desautels