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30 janvier 2015 – (-22 degrés Celcius, -36 avec le facteur vent) La plupart des français se sont réfugiés dans le café intérieur le plus proche, mais la fête continue sur le quai Jacques-Cartier du Vieux-Port. En ce vendredi 1er février, c’est John Digweed qui attire la foule sur la scène Sapporo. Toutefois, bien d’autres choses attirent l’attention du fêtard.

Musique

Tête d’affiche de cette nouvelle saison de l’Igloofest, l’anglais mixe sans faute un set surtout caractérisé par le tech-house, voire du techno. Défaut inhérent à ce style de musique, la répétition s’installe au fur à mesure. J’ai mieux préféré la musique diffusée sur la scène Vidéotron Mobile. En finale, Joey Anderson mixait du deep-house tantôt funky, tantôt mélodique, sabs lésiner non plus sur les chansons avec voix. Bien que la qualité du set n’atteigne pas celle des podcasts Anjunadeep, la sélection musicale du natif du New Jersey n’est vraiment pas piquée des vers: on n’hésiterait pas à le revoir au Piknic Electronik l’été prochain.

Bouffe et alcool

Comme par les années passées, les nombreux kiosques sont de retour pour servir une variété de collations graisseuses (oui, il y a de la poutine!) et de boissons. Par temps glacial, on substituera la Sapporo (très à risque pour la congélation) par un breuvage réconfortant comme le vin chaud Barefoot ou les cafés alcoolisés. De grâce, ne succombez pas à la suggestion de la barmaid de combiner chocolat chaud, Jagermeister et scotch. Au début, la multitude de saveur étonne, mais l’effet est de courte durée et devient rapidement imbuvable.

Mode

Comme par les années, le concours Iglooswag invite les participants à se faire prendre en photo avec leur habit original.

Par le passé, on voyait souvent de vieux one-suits de ski laids, mais récemment, on constate une nette présence de colorés onesies d’animaux. Ceux de Kigurumi sont particulièrement remarquables, mais un peu dispendieux à 70$ pièce. Comme option de rechange, un chapeau en peluche est une alternative économique et confortable pour les oreilles: j’étais moi-même coiffé d’un superbe chapeau de husky acheté pour 3$ au Dollarama.

Mot de la fin

On ne change pas une recette gagnante, et les organisateurs de l’Igloofest semblebt l’avoir trouvée. De plus en plus, ils réussissent à retenir les services de DJs populairea tels Dubfire (le 6 janvier) et John Digweed, sans pour autant tomber dans le commercial. Quoique s’ils pouvaient retenir les services des DJs du label Anjunadeep, on atteindrait sans doute la perfection!

Auteur: Mathieu Bonin

Crédit photo: Paul Blondé