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19 février 2015 – Je savais déjà à quoi m’attendre en venant voir le grand John Corabi, autant durant la période qu’il a passé au sein du groupe Motley Crue que dans sa carrière solo j’ai toujours aimé son style, alors j ‘étais curieuse de le découvrir en live surtout avec la promesse de nous jouer tout l’album « Motley Crue » sortit en 1994.

Ce soir au « Ritz » c’est le groupe Big Kick qui ouvre, ils viennent de sortir leur premier EP et je dois dire que pour un jeune groupe ils sont plutôt prometteur, surfant sur un son a mi chemin entre un heavy bien lourd et un stoner aux influences des groupes comme Godsmack, le tout est puissant, avec une bonne rythmique, le bar déjà bien rempli répond présent emporté par leur chanteur qui à déjà une bonne présence sur scène.

Ensuite c’est un groupe nommé Crisis Ctrl Club qui monte sur scène, ils accompagnent John Corabi sur toute sa tournée au Canada, j’ai été assez surprise de ce choix, compte tenu du style des autres groupes présent sur l’affiche. Je ne critique en rien la qualité des musiciens, la composition des chansons et leur professionnalisme qui sont irréprochable tout comme leur tenu d’ailleurs mais leur son pop rock laisse une foule mitigée entre ceux qui sont agréablement surpris et conquis et ceux qui n’ont pas vraiment adhéré à ce changement de style musical.

Puis c’est le fameux groupe Sleazy Way Out qui prend la relève, ils sont présent régulièrement sur les scènes de Montréal et déplace à chaque concert leur lot de fan comme les groupes des années 80 qu’ils représentent avec beaucoup de talent. Le look, les chansons aux influences de Skid Row, Gun’s N Roses, Hardcore Superstar,Crashdiet….comme “Born To Booze” ou “I Want It” emporte le public qui se met à bouger, à danser, à chanter dans la bonne humeur. Dans ce petit bar qu’est le « Ritz » cela donne une ambiance cosy et chaleureuse.

Vient ensuite celui qu’on attendait tous John Corabi qui explique que lui et ses musiciens sont arrivés de justesse en avion, ils vont donc assurer le show sans avoir eu le temps de se changer et avec le matériel des groupes précédent. On comprend vite dés les premières notes que ce n’est en rien un handicap,nous voilà projeté en 1994 année de la sortie de l’album, la voix charismatique de John Corabi est la même, les notes sont justes et bien posées, le son des guitares est lourd. Dés les premières notes de “Power To The Music” j’ai su que John Corabi méritait sa réputation et la place qu’il a eu au sein de Motley Crue sans oublier les excellents musiciens dont il a su s’entoureret qui l’accompagne à merveille. Les titres s’enchaînent ,le public et les musiciens se déchaînent. Entre chaque chanson, il nous raconte une anecdote soit personnel soit sur Motley Crue,les fans sont ravis. Les chansons s’enchaînent sans fausses notes : Hooligan’s Holiday,Misunderstood,Til Death Do Us Part,Smoke The Sky jusqu’à Driftaway qui clos l’album mais pas la soirée, c’est Babykills qui lors d’un rappel unanime écrit le mot fin …

Je ne suis pas objective me direz vous mais il y a longtemps que je n’avais pas vécu un aussi bon show dans une aussi une bonne ambiance.

Auteur & Photographe : Romy Del Signore