Qui, parmi les metalleux de Montréal, ne connaît pas Iron Maiden ? Ce groupe pionnier du heavy métal fort de presque 50 ans de carrière s’est arrêté mercredi soir au centre Bell dans le cadre de sa tournée The future past, avec une première partie réalisée par The Hu.

La soirée commence avec The Hu, un groupe mongol qui offre une interprétation unique du métal, en intégrant des éléments traditionnels de leur culture. Leur musique mêle chants de gorge, morin khuur, tumur hhuur et autres instruments traditionnels mongols. Sur scène, huit musiciens, dont des guitaristes, bassistes et batteurs plus classique, créent un mélange puissant de rock et de métal en harmonie avec la nature. En fermant les yeux, on se retrouve transporté dans les vastes plaines de Mongolie, entourées de montagnes imposantes. Pour une première partie, The Hu a réussi à mobiliser le parterre au complet, captivé par leur performance.

Puis, à 21h, c’est le moment tant attendu : Iron Maiden entre en scène sous une ovation tonitruante. Ce groupe mythique, originaire d’Angleterre et pilier du heavy metal, entame la soirée avec le classique Caught Somewhere in Time. Mais la star du show reste leur dernier album, Senjutsu, sorti en 2021. L’énergie dans la salle était électrique, un sentiment que seuls les groupes avec une expérience scénique colossale savent insuffler.

Le décor est sobre mais efficace. De gigantesques toiles de fond s’élèvent, chacune correspondant à une chanson, et l’ensemble est magnifié par des jeux de lumière soignés et des effets de fumée. Cela permet de se concentrer pleinement sur la musique et les performances des guitaristes, dont les solos s’enchaînent avec une précision impeccable.

Bruce Dickinson avait manifestement fait ses devoirs concernant le Québec. Non seulement il a interagi avec le public en français, mais il a aussi pris le temps de faire une déclaration qui a particulièrement résonné : avant d’entamer Death of the Celts, il a affirmé que la culture québécoise, tout comme la culture celtique, ne disparaîtrait jamais. Ce moment a profondément touché la foule, montrant à quel point Dickinson comprend et respecte l’identité unique du Québec, renforçant ainsi la connexion entre le groupe et ses fans montréalais.

Et on ne peut pas parler de Iron Maiden sans Eddie, leur mascotte, qui a fait plusieurs apparitions tout au long du concert, donc un combat épique avec Bruce, amplifié par des effets pyrotechniques.

Avec l’authenticité de the hu et la puissance de Iron Maiden, cette soirée au centre Bell a su ravir tous les fans montréalais de Heavy metal

Auteur : Damien Reveillon

Photographe : Paul Blondé

Pour en savoir plus : The Hu, Iron Maiden