Après Heavy MTL et Osheaga, c’était maintenant au tour d’ Îlesoniq de prendre d’assaut le Parc Jean-Drapeau les 9 et 10 Août derniers. Malgré la température plutôt incertaine, j’étais plus que prête à festoyer, danser et bien entendue capturer de beaux moments dans cet univers électronique riche en couleurs. Et quoi de mieux qu’un nouveau parc moderne pour célébrer la 6eme édition du festival!

JOUR 1: Nora En Pure + Gryffin + Sullivan King + Oliver Helden + Kaskade

Dès l’arrivée sur le site du Parc Jean-Drapeau, j’ai tout de suite remarqué que tout semblait accessible beaucoup plus rapidement. Gros point positif! Il était également facile de s’y retrouver. Mais il ne faut tout de même pas oublier qu’avec un festival de cette envergure, il faut toujours s’armer de patience… et rester zen! Parce que oui, vous risquez de faire la file plus d’une fois dans la journée. J’aurais pensé qu’on y retrouverait une plus grande variété/quantité de food truck. La poutine va faire la job comme on dit!

Prête à me dégourdir un peu, je me suis dirigée vers la scène Oasis afin de ne pas manquer une seconde de Nora En Pure, que je n’avais encore jamais vue performer à ce jour. Le tout s’est malheureusement écourté à la suite d’une annonce de temps orageux. Elle aura eu droit à un maigre 20 minutes pour jouer.

Au retour de la musique, toujours à la scène Oasis, on pouvait entendre jouer Gryffin. Un mélange de bass, house et de dubstep commercial parfaitement approprié pour les nouveaux explorateurs du mainstage en après-midi, un peu moins pour les fervents adeptes de musique électronique un peu plus underground. J’aurais préféré qu’il ne coupe pas en plein milieu la pièce Pjanoo de Eric Prydz par Losing it de Fisher, qu’on va probablement entendre toute la fin de semaine anyway

Je me suis par la suite déplacée à la scène Neon pour voir performer Sullivan King le temps de quelques chansons. Je ne suis pas fan de ce genre de musique normalement, mais si vous ne connaissez pas cet artiste, il vaut selon moi le déplacement. Bon à savoir, il joue de la guitare électrique live sur ses DJ set. Son style serait plutôt une fusion des genres dubstep et métal. Pour l’avoir déjà vue auparavant, il ne m’a pas déçu à Îlesoniq! 

Enfin, le moment que j’attendais le plus ce vendredi. Oliver Helden était bien en place sur la scène principale. Il s’est tout de suite approprié le stage avec une sonorité propre à lui qu’on reconnaît toujours immédiatement. Ce jeune DJ de 24 ans mix à la perfection la house, avec son style très funky et dansant. J’ai adoré réentendre Renegade Mastah (de son Alias Hi-Lo). J’ai aussi bien accroché sur le remix de Chic – Le freak de Helden que je n’avais jamais entendu.  On a même eu droit à un peu de techno question de satisfaire mes oreilles difficiles!  

Un set qui a clairement fait le Highlight de ma journée!

En soirée, je suis restée au main stage, un peu plus loin de la scène sur la plaine, question de me reposer un peu et j’ai été assez déçu par les prestations des artistes qui ont suivis. 

Heureusement, les visuels aux écrans étaient variés et intéressants.

C’est sur la musique de Kaskade que ma journée s’est terminée, puisqu’on a eu droit à une 3eme interruption de la programmation à cause des orages. Il était maintenant 21:00. Un peu découragé et refroidi par la température ainsi que par les derniers set de musique, j’ai décidé de quitter le site en me disant que samedi serait une meilleure journée. 

JOUR 2: Super8&Tab + Joyride + Lane8 + Seven Lions + Nicole Moudaber + Above & Beyond

La pluis, encore de la pluis… Mais heureusement pas pour longtemps! J’arrivais juste à temps pour la prestation du duo finlandais Super8&Tab. J’avais manqué la formation lors de leur dernière visite à Montréal. Ils ont mis la barre très haute en début de journée. C’était ultra énergique, et malgré la petite foule présente en début de journée, on pouvait sentir les gens hyper réceptifs! Le soleil de retour, on a pu continuer à danser sous une température beaucoup plus clémente.

Ils ont joué des supers morceaux tel que Push-Strange World (Andrew Bayer Remix) et Stardust ainsi que Mega. Excellent set pour débuter la journée!

Je me suis promenée un peu pour revenir par la suite au mainstage, question d’écouter Joyride, DJ de Bass House suggéré par un ami. J’y suis restée un peu, mais Yotto jouait en même temps sur la scène Neon et j’ai heureusement réussi à l’attraper avant la fin de son set. Il a de quoi rendre fière le label d’Anjunadeep

À la suite du dernier, c’était au tour de Lane8 de prendre place à la table DJ de cette scène plus intime. J’entends encore Atlas dans ma tête pour ne nommer que cette chanson. Le vibe était parfait et le monde beau à voir. Le deep house était vraiment en grande présence mais aussi en puissance ce weekend.

J’attendais aussi avec impatience Seven Lions, qui délivre toujours d’incroyables moments musicaux. Il sait jongler entre différents styles musicaux comme la bass, le melodic dubstep, et la trance/psy trance. On a eu le droit à un moment plus tranquille avec Goodnight, et je ne me lasserai jamais d’entendre Higher Love, même en format revisité. Et il fallait bien que quelqu’un drop Sandstorm de Darude au moins une fois durant la fin de semaine. Bonne façon d’agiter la foule!

Après ces 2 jours d’aventures sonores, on ne pouvait pas demander mieux que de clôturer le festival avec Above & Beyond, tête d’affiche déjà bien connu du festival Îlesoniq. (Il avait aussi clôturé la journée de samedi sur l’édition de 2015) On a pu entendre les pièces récentes Always (club mix) avec la voix relaxante de Zoë Johnston, puis Is it Love (1001), tirés de l’album Common Ground. Above ont même fait un beau clin d’oeil à Seven Lions avec un peu de melodic dubstep.

Je n’ai quand même pas pu m’empêcher d’aller terminer ma soirée avec Nicole Moudaber, reine de la techno. L’ambiance y était dark comme on aime, et très intime. J’aurais aimé pouvoir me diviser en deux en fin de soirée…

En marchant vers la station Jean-Drapeau, je pouvais déjà voir que je n’étais pas la seule bien satisfaite de ma 2eme journée de festivités. Je ne peux pas dire que c’est une édition inoubliable, mais j’en garderai de bons souvenirs. 

Îlesoniq, on se revoit l’année prochaine?

Qui sait, j’irai peut-être explorer les fins fonds de la scène Mirage cette fois-ci…

Auteure & Photographe: Sabe D Foto