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Vendredi dernier, Evenko et Greenland Productions invitaient les amateurs de hard rock au Métropolis afin de célébrer avec les formations Halestorm, Lita Ford et Dorothy.

Même si la métropole affiche plusieurs concerts en ce vendredi, un grand nombre de spectateurs se sont déplacés au Métropolis pour voir la formation Dorothy. Être les premiers à monter sur scène n’est jamais une chose facile, mais l’énergie dégagée par Gregg Cash (basse) et Mark Jackson (guitare) est contagieuse et dès la seconde pièce, plusieurs amateurs chantent avec Dorothy le refrain de Wicked Ones. Malgré son look de rock star, cette dernière semble affaiblie par la maladie et reste calme avec son micro pour la majorité du spectacle. Cela ne l’empêche pas de chanter avec puissance et émotions des mélodies vocales s’apparentant à celles de Janis Joplin. La musique rock au style blues est entrainante et captive de plus en plus d’amateurs avec chaque titre qu’ils jouent. La pièce Whiskey Fever est un autre titre qui fera réagir la foule vers la fin de leur courte prestation.

C’est maintenant au tour de la légendaire Lita Ford de fouler la scène du Métropolis et de jouer devant les jeunes amateurs qui ont pour la majorité des chandails à l’effigie du groupe qui joue en tête d’affiche. N’ayant que 45 minutes pour s’exprimer, Lita enchaine ses succès les uns après les autres, mais trouve tout de même le moyen de s’adresser à la foule sans toutefois nuire au rythme de sa prestation. Accompagnée de l’énergique Marty O’Brien à la basse et de l’excellent Patrick Kenisson à la guitare, les pièces Gotta Let Go, Larger Than Life et Playing With Fire seront accueillies discrètement par la foule. Se concentrant davantage sur ses vieux succès, Lita joue uniquement Living Like A Runnaway pour représenter ses derniers albums. Au grand plaisir de la foule, Lzzy Hale viendra la rejoindre pour les titres Cherry Bomb (The Runaways) et Close My Eyes Forever. C’est en voyant ces deux guitaristes/chanteuses sur scène en même temps que nous pouvons réaliser que cette tournée est une sorte de passation de pouvoir à une nouvelle génération. Lita terminera sa prestation en force en jouant le classique Kiss Me Deadly. Malgré la durée de sa prestation, les amateurs ont eu droit à la majorité de ses classiques et ils ont généralement bien aimé sa prestation.

C’est maintenant le temps de voir Halestorm, le groupe que tout le monde est venu voir en ce vendredi. On remarque immédiatement que la formation est en grande forme et que Lzzy sait comment prendre le contrôle d’une foule, même si celle-ci est déjà conquise d’avance. Jouant principalement des titres de leurs deux derniers albums (Into The Wild Life et The Stranger Case Of…), leur prestation est très dynamique et les musiciens dégagent énormément d’énergie sur scène. Comme à son habitude, les solos de batterie d’Arejay sont particuliers et sont un spectacle en soi. Ayant comme idole le batteur Bobby Rock, il n’est donc pas surprenant qu’Arejay l’invite sur scène pour jammer avec lui. Par la suite, il invitera Zac Morris, le batteur de Dorothy pour continuer les festivités. On sent la fin de la soirée approchée lorsque la formation entame le titre Here’s To Us, car cette dernière est toujours jouée juste avant le rappel. C’est alors que Lzzy demande à la foule s’ils veulent un rappel classique ou s’ils préfèrent qu’ils restent sur scène pour jouer plus longtemps. La réponse était évidente, le groupe enchaine avec une reprise d’un classique comme ils le font régulièrement depuis quelques tournées. Cette fois, c’est la reprise de Still Of The Night (Whitesnake) qui est à l’honneur. Le concert se terminera avec les excellentes Mayhem et I Miss The Misery. Même si ce sont les deux dernières pièces de la soirée, celles-ci seront chantées haut et fort par les amateurs comme si c’étaient les premières que le groupe jouait.

Les amateurs sont venus en grand nombre au Métropolis et ont grandement apprécié leur soirée en compagnie des trois rockeuses!

Photographe: Thomas Mazerolles

Auteur: Albert Lamoureux