La formation Girlschool était finalement de retour dans la métropole aux Foufounes Électriques dans le cadre de leur dernière tournée nord-américaine. Pour l’occasion, elles étaient accompagnées par les groupes Alcatrazz et Lillian Axe.

C’est devant une bonne foule que le groupe Alcatrazz arrive sur la scène pour offrir leur toute première prestation à Montréal. Avec un nouvel album intitulé Take No Prisoners, il est tout à fait normal que le groupe pige quatre titres dans celui-ci. La pièce Little Viper rejoint rapidement les amateurs qui hochent leur tête au rythme de la musique. On remarque immédiatement l’énorme talent de Joe Stump à la guitare et ce dernier en met plein la vue aux amateurs durant les pièces Hiroshima Mon Amour, Kree Nakoorie et Jet To Jet. Le chanteur Giles Lavery est excellent à la voix et il interagit constamment avec les amateurs. Les vieilles compositions se marient bien avec les plus récentes et les amateurs sont très actifs tout au long de leur prestation. Le groupe termine leur spectacle avec Don’t Get Mad Get Even et Bring On The Rawk. Il faudra espérer que la réaction positive des amateurs à leur première prestation va les inciter à revenir à nouveau.

C’est maintenant au tour de la formation Lillian Axe d’arriver sur scène pour la première fois à Montréal avec leur musique hard rock. Nous retrouvons seulement Steve Blaze et Michael ‘Maxx’ Darby comme membres fondateurs, mais on retrouve une excellente cohésion entre les musiciens sur scène. Leur prestation débute en force avec leur succès Misery Loves Company et rapidement les amateurs vont chanter avec Brent Graham. La formation enchaine rapidement avec deux pièces de leur album Psychoschizophrenia et l’on remarque que le niveau de participation baisse légèrement pendant celles-ci. La fête reprend de plus belle avec l’enchainement des titres She’s My Salvation, All’s Fair In Love And War et True Believer. Steve et Sam Poitevent se complètent parfaitement à la guitare et leurs mélodies sont très entrainantes. Étrangement, le groupe va seulement jouer I Am Beyond de leur plus récent album paru en 2022 (From Womb To Tomb). Leur excellente prestation se termine avec Death Comes Tomorrow et Show A Little Love, deux titres dont les vidéos on fait fureurs lors de leur sortie. Il faudra espérer que le groupe va revenir dans le futur, maintenant que la glace est brisée.

Les amateurs sont prêts pour accueillir Girlschool et ils sont maintenant très nombreux à les attendre. Denise Dufort s’installe derrière la batterie au grand plaisir des amateurs, mais nous remarquons que les techniciens travaillent sur l’amplificateur de Jackie Chambers. Il s’écoule assez de temps pour que la foule chante le nom de Denise afin de passer le temps. Finalement, le reste de la formation arrive sur scène pour jouer la pièce Demolition Boys au grand plaisir des amateurs. C’est cependant avec C’mon Let’s Go que les amateurs se mettent de la partie et commencent à se pousser vigoureusement. Fait inusité, ce sont principalement des filles qui se poussent. C’est maintenant au tour de Denise d’éprouver des difficultés avec sa caisse claire et il faudra la remplacer avant de pouvoir enchainer avec The Hunter. Les amateurs chantent le refrain de Guilty As Sin haut et fort, au grand plaisir de Kim McAuliffe. Le moshpit prend de l’ampleur durant Kick It Down et certaines filles feront même du crowd surfing. Malgré les nombreuses embuches, les musiciennes donnent une excellente prestation, particulièrement la bassiste Tracey Lamb qui est à son troisième séjour avec le groupe. Il faudra attendre le dernier droit de leur prestation pour entendre deux titres de leur nouvel album, soit It Is What It Is et Up To No Good. Comme à leur habitude, le groupe incorpore les reprises de Race With The Devil (The Gun) et de Bomber (Motörhead) avant de conclure la soirée avec Emergency et Screaming Blue Murder.

Malgré les imprévus mentionnés précédemment, le groupe a eu un énorme plaisir à jouer devant le public montréalais. Personne de la formation n’a mentionné que c’était la dernière fois que les amateurs allaient voir Girlschool, mais le titre de la tournée semble aller dans ce sens (Final North American Tour Part 1). Que ce soit leur dernier concert ou non dans la métropole, les amateurs ont grandement apprécié leur prestation ainsi que celle des groupes en première partie.

Journaliste: Albert Lamoureux