Une journée qui s’annonce mal pour un festival en extérieur, la pluie doit s’abattre sur la ville toute la soirée…

Et malheureusement cette dernière est bien présente lors de l’ouverture des québécois de Okapi. Un groupe de qualité qui malgré la météo aura réussi à rassembler une foule conséquente. J’ai beaucoup aimé leurs textes. Une belle entrée en matière dans le festival.

Je m’oriente vers le Club Soda qui doit recevoir deux groupes punk un peu fous, en commençant par Carotté. Ils portent bien leur nom avec de beaux costumes à carreaux. On a droit à du punk mélangé à un peu de folk, de la musique à l’ancienne comme j’aime. Une première partie parfaite pour Ludwig Von 88 qui va prendre leur place et faire monter le niveau de folie beaucoup plus haut. Entre costumes, confettis, ballons gonflables… on est dans un univers qui nous emporte et déclenche de nombreux moshpit dans la salle. Celui qui a dit que le punk était mort devrait aller les voir sur scène et il comprendra qu’il se trompe lourdement. On valide !

Il est temps de ressortir et heureusement le soleil est de retour ! Je fais un passage express pour voir Kaïn qui a réussi à rassembler une énorme foule. J’enchaine sur Jacobus, un rappeur qébécois, de grande qualité. Je ne connaissais pas avant et je dois dire que j’ai vraiment apprécié son style.
 
Je retrouve ensuite Ponteix que j’avais déjà vu en 2017 et qui sont fidèles à eux mêmes. La musique est vraiment intéressante, mais malheureusement c’est encore un groupe que je préfère sur CD. Un peu plus de mouvement sur scène serait bienvenu.
 
Pour clore la soirée, nous avons droit aux francais: Les Négresses vertes. Je suis triste car j’attendais beaucoup de ce show et j’ai vraiment été déçu. Pour moi les Négresses vertes est un groupe qui fait danser avec des chansons vraiment taillées pour cela. Et ne vous y trompez pas, elle fonctionne à merveille en live, autant qu’en CD. Mais je ne sais pas si c’est l’air de Montréal ou le public qui n’était pas forcément au rendez vous, mais le groupe était vraiment très statique sur scène… on est très loin de ce que j’attendais d’une troupe aussi nombreuse sur scène et qui ont tourné si longtemps. J’aurai vraiment aimé voir un vrai spectacle sur scène et au final, c’était plutôt mou. Dommage.
 

Auteur & Photographe: Thomas Courtois