On débute la soirée calmement avec Paul Cournoyer puis Palatine. Deux groupes rock/indie rock avec de belles mélodies. Ma préférence ira sur Palatine, leur charisme et leur chansons ont, sur scène, un petit quelque chose d’envoutant qui me donnait le goût de rester. Mais pas trop longtemps car la soirée continuait avec la révélation Bell: Claudio Capeo. Et ce fut probablement la bonne surprise de ma soirée. Les chansons sont accrocheuses et donne envie de danser très rapidement. Le groupe est loin d’être statique sur scène avec mention spéciale pour Claudio qui bouge sans arrêt de droite à gauche. Un vrai plaisir !
 
Ensuite je passe au quartier brasseur de Montréal pour voir Geneviève Binette. J’y retrouve de belles chansons francaises aux touches de rock n roll. Bon mélange. Je change d’univers pour les compositions très originales et un peu expérimentales de Laurence Anne. La musique est complexe et plannante. On se surprend même à se trémousser par moment.
 
J’enchaîne par Marc Déry. Puis C’est au tour de Oré. En duo avec un DJ, la chanteuse Oré est pleine d’énergie sur scène. Ses morceaux sont accrocheurs et la basse donne une vraie envie de danser. Une belle surprise pour moi !
 

Je fais un petit tour par la scène d’Hydro où la prestation des francais de Palatine est en cours. Prestation que l’on peut considérer de “normale” sauf si on s’attarde sur le chanteur.. Ce dernier est un vrai personnage. Il est très actif et on le retrouve même à cheval sur une barrière pour être au plus proche du public. Au niveau de la musique, c’est plutôt calme, pas vraiment ce que j’aime en festival, mais parfait pour une journée tranquille à la maison

Il est enfin l’heure de la tête d’affiche de la soirée: Sans Repression. Du rap québécois comme j’en entends que très rarement. On aimera ou pas leur musique mais leur présence sur scène est de grande qualité. Ils savent faire le show et l’ajout de beaucoup d’invités rendra le spectacle très dynamique. Je m’attendais au pire et je suis au final resté bien plus longtemps que prévu.

Journaliste & Photographe: Thomas Courtois