Jeudi 26 octobre, il pleut de manière torrentielle sur Ste Cath. Ce soir, c’est Folamour qui électrise le MTelus. Folamour est un DJ et producteur français reconnu pour ses performances énergiques mêlant des sonorités funk et house. Il se distingue par sa capacité à créer une atmosphère festive. Son approche interactive et son sourire contagieux derrière les platines ajoutent une dimension unique à ses concerts, invitant le public à participer activement à l’expérience musicale.

Dès les premières notes, je ressens l’énergie vibrante de la salle bien remplie. Folamour a un univers musical très reconnaissable que l’on retrouve dès le début, son set est prometteur, il va nous faire danser.

Les beats rapides et saccadés emmènent rapidement le public dans une transe rythmique, faisant bouger les têtes au gré des pulsations. La fosse, envoutée par les rythmes super groovy est une piste de danse du début à la fin. Grâce à des drops originaux, Folamour offre une ambiance festive, entre une beach party et un bal de promo 70s.

L’artiste démontre son intelligence musicale en alternant les phases entraînantes avec des moments plus doux, créant une montée d’anticipation avant chaque drop. En utilisant des samples connus, il nous donne la possibilité de chantonner et d’insuffler encore plus de punch à sa prestation. J’ai retrouvé tout au long du set, beaucoup de trompettes, de claviers, de sonorités très aigües qui nous ramène à la musique des années 70. Je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer l’influence de Marc Cerrone ou d’Anita Ward sur les voix féminines. Folamour mélange parfaitement le disco, la funk et la musique électronique pour le plus grand plaisir de son public.

Le set a duré 2 heures, mais semble être passé en un instant. Toute la salle aurait aimé continuer à se déhancher jusqu’au petit matin. Derrière les platines, Folamour affiche un sourire contagieux, témoin de sa connexion avec son public. Plus que de la bonne musique, l’artiste sait comment créer une oddly specific ambiance. Sa palette sonore variée nous a ramené au groove des années 70 et nous a permis de lâcher nos meilleurs mooves. Folamour fusionne habilement les genres et nous emporte grâce à son énergie. C’est comme ça qu’il s’affirme comme le roi de la house.

Journaliste: Léna Dalgier

Crédit photo: Folamour