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01 Septembre 2013 – Lors de son discours de fermeture, le porte-parole du FME, Antoine Bertrand, a posé la question;  « que tous ceux qui ont fait les quatre jours du festival lèvent la main. Vous êtes une bonne gang de fous pis ça parait, vous avez tous l’air de zombies! » En effet, quatre jours de FME c’est pas reposant mais ça vaut le coup. Tellement de découvertes, d’artistes à suivre et à aimer. On va pouvoir dire, j’ai vu Groenland jouer en plein milieu de la rue il y a 5 ans alors qu’ils rempliront le Métropolis. On va pouvoir dire, j’ai joué au pool au Bar des Chums pendant que la chanteuse de Random Recipe chantait du karaoké (et vraiment bien en plus!). Bref, le FME c’est bien plus que des concerts dans le fond de l’Abitibi-Témiscamingue. C’est avec nostalgie que tous les fans et artistes vont quitter Rouyn, en ayant déjà hâte à la 12e édition.

Quant à cette fameuse dernière journée, le dimanche marquant le premier jour de septembre, les premiers concerts sont les traditionnels 5 à 7. À l’Abstracto, une autre découverte intéressante; Klô Pelgag. Si Ionesco avait écrit un groupe de musique, ç’aurait été Klô Pelgag, avec leurs paroles recherchées mais absurdes, les commentaires de Chloé Pelgag faisant rire et se questionner toute la salle. À voir et à écouter, c’est très bon musicalement aussi évidemment!

C’est Yann Perreau qui s’est chargé du spectacle de clôture avec ses chansons tantôt mélancoliques, tantôt joyeuses, toujours axées sur la gente féminine, qu’il ne se gêne pas pour aborder à maintes reprises! Il aime la place et le montre. Il fut précédé par Fire/Works, excellent duo qui ont joué pratiquement aux chandelles ce qui fut un des meilleurs spectacles de la soirée. Aroara prit leur place ensuite.

Le spectacle de clôture pas encore terminé que commençait la nuit Métal au Petit Théâtre du Vieux Noranda avec Cryptik Howling, Origin, Dying Fetus et Voivod. La performance que j’ai pu voir de Origin était bien énergique; gros mosh pit et du crowd surfing (sur moi et mes cameras même). C’était fort et ça faisait un changement (apprécié) assez notable après Yann Perreau!

Le tout dernier spectacle de tout le FME était par nul autre que Caféïne qui s’est payé tout un spectacle dans l’atmosphère unique et remplie à fond du maintenant très célèbre Cabaret de la dernière chance. Il a joué longtemps et présenté un bel extrait de son répertoire post punk rock avec tant son nouveau matériel que ses anciens classiques et en terminant la soirée avec Les Corbeaux comme dernier rappel. On n’aurait pu demander mieux pour terminer le FME en beauté!

Le Festival de Musique Émergente de Rouyn-Noranda a donc fait mouche encore une fois avec un succès sans fautes pour sa 11e édition. Tout le monde repart avec autant de souvenirs, de maux de têtes que de découvertes et nouveaux groupes préférés. On sait que ceux qui y étaient feront tout pour y retourner l’année prochaine et essaieront de convaincre leurs amis d’en faire autant. Petit conseil; sautez sur les billets dès qu’ils sont disponibles et préparez-vous bien pour l’Abitibi!

Auteur et Photographe : Frédéric Séguin

Pour en savoir plus : FME