“Falla” ou comment se transformer en dansant avec un gode-ceinture.

Tiré du communiqué de presse : L’absence du phallus, présentée comme une déficience, a souvent été instrumentalisée pour définir l’identité de genre féminin. La chorégraphe-interprète Julia B. Laperrière aborde cette problématique d’un point de vue féministe queer en utilisant un gode-ceinture comme outil de transformation. Comment se sent-on lorsqu’on a/porte un pénis? Comment cela affecte-t-il la façon de se mouvoir? De quels pouvoirs hérite la personne qui le porte? Une collaboration avec la guitariste Pia Achternkamp, Falla proposait du 22 au février à Montréal une invitation au jeu, une incursion dans l’entre-deux qui met de l’avant une vision alternative – peut-être en mutation – de la sexualité féminine, libérée et sans honte. Rock’n’roll.

Photographe: Thomas M