La formation Evanescence était de passage au Centre Bell dans le cadre de leur tournée canadienne qui incluait aussi les groupes Halestorm et The Warning.
Il y a peu d’amateurs lors que la formation The Warning arrive sur scène avec la pièce S!ck. Les sœurs ont peu de place pour bouger, mais Daniela et Alejandra sont très dynamiques sur scène. Malheureusement pour elle, le fait d’avoir peu de gens dans la salle fait que le son rebondit de partout. Le groupe enchaine avec les pièces More et l’entrainante Money et plusieurs amateurs aux abords de la scène vont démontrer leur enthousiasme. C’est avec le titre Sharks que la fête va débuter et par la suite les amateurs vont chanter haut et fort le refrain de Hell You Call a Dream. Leur prestation va se terminer avec l’excellente Evolve et, à voir la réaction des amateurs, le groupe a certainement recruté plusieurs amateurs.
Cette tournée mettant en vedette les femmes continue avec Halestorm et ces derniers bénéficient d’un peu plus de place sur scène. Le batteur Arjay Hale se retrouve en haut d’une série de marches et s’exécute à perfection lors du titre I Miss The Misery qui est précédée par une courte version a cappella de Raise Your Horns. On remarque immédiatement que le groupe est en pleine forme et transmet rapidement leur énergie à la foule. Encore une fois, Lzzy Hale prend rapidement les choses en main et dicte le rythme de leur prestation. Les succès se suivent rapidement en début de prestation et nous avons droit à Love Bites (So Do I) et I Get Off, qui sera dédié aux femmes. Cette dernière va inclure une portion de Crazy On You (Heart) en version a cappella, et l’on peut voir encore une fois que la puissante voix de Lzzy peut aussi véhiculer beaucoup d’émotions. Les amateurs vont grandement apprécier le style funk et l’intensité de la pièce Do Not Disturb, mais c’est pendant la pièce Break In que les amateurs vont vraiment être démonstratifs alors qu’Amy Lee rejoint le groupe sur scène. C’est finalement lors du titre Familiar Taste Of Poison que Lzzy va finalement utiliser ces marges géantes qui agissent comme piédestal à la batterie d’Arjay. Lzzy se déplace beaucoup plus que par le passé, car elle délaisse sa guitare par moment afin de ne pas être clouée à son micro central et cela améliore le dynamisme des musiciens sur scène. Ceux qui connaissent Halestorm savent qu’un solo de batterie d’Arjay est un événement en soi et qu’ils sont différents d’une tournée à l’autre. Cette fois, il va rejoindre le reste des membres à l’avant de la scène et tous les membres vont avoir un tambour. Le groupe va littéralement devenir une troupe de tambours pour quelques instants avant qu’Arjay retourne à sa batterie pour jouer avec ses immenses bâtons. Leur prestation électrisante va se terminer avec intensité alors que le groupe joue The Steeple. Halestorm n’était pas la tête d’affiche, mais ils ont donné une excellente performance qui regorgeait d’authenticité.
C’est maintenant le moment que tous les amateurs présents attendaient, l’arrivée sur scène d’Amy Lee et des autres membres d’Evanescence. La foule se déchaine dès les premières notes du titre Broken Pieces Shine. Nous pouvons apprécier le jeu de lumière qui s’agence parfaitement avec la musique, mais il est dommage de voir seulement le logo du groupe en fond de scène. C’est cependant avec Going Under que la foule devient hystérique et nous pouvons voir la versatilité de la puissante voix d’Amy Lee. Call Me When You’re Sober est un autre titre entrainant qui fera chanter la foule à pleins poumons et qui va mettre en évidence les guitaristes Tim McCord et Troy McLawhorn. La basse d’Emma Anzai est en évidence pendant la pièce Take Cover, mais cette dernière se démarque tout au long de la soirée par son dynamisme. Elle ne tient tout simplement pas en place et elle aussi fait l’ensemble des refrains. Amy Lee interagit peu avec les amateurs et enchaine rapidement les titres, le medley de Lose Control/Part Of Me/Never Go Back est excellent et démontre à quel point tout est synchronisé à la seconde lorsque les techniciens arrivent avec un piano a queue pour la dernière portion de ce segment. C’est à partir de ce moment que l’on va voir ce même piano apparaitre et disparaitre sur scène à de nombreuses reprises tout au long de la soirée. Le groupe va piger abondamment dans leur dernier album (The Bitter Truth) avec sept sélections, mais ils vont aussi jouer des titres de l’ensemble de leur discographie. C’est sur la pièce Imaginary que le groupe utilise finalement l’écran géant pour montrer des scènes de la tournée, mais cela ne va pas durer longtemps et les amateurs vont malheureusement revoir le logo du groupe pour le reste de la soirée. Amy Lee va remercier les amateurs pour leur support durant toutes ces années et va finir leur prestation avec Bring Me To Life, leur plus gros succès.
À voir le sourire des amateurs à leur sortie du Centre Bell, ces derniers ont grandement apprécié leur soirée et étaient pleinement satisfaits de la prestation d’Evanescence.
 
 
Journaliste : Albert Lamoureux
 
Photographe: Alexandre Guay