First things first, UNE soirée de festivités n’égale pas un festival. Deuxio, c’est DVBBS comme dans “dubbs”, pas comme dans dé-vé-bé-bé-ess. Tertio, c’était tellement malade!

J’avais une certaine rétiscence à aller voir un gros show EDM au Centre Bell, je pensais au Bal en Blanc et j’étais comme pas sûre… Et pourtant, I Love Neon et Evenko m’ont complètement épatés. Côté technique, on y a vraiment mis le paquet! Confettis, pyrotechnie, structures mouvantes, light shows incroyables et des projections démesurées. Parfois s’en était presque trop, un peu à-la-New City Gas, on avait peine à voir les DJ sur scène, ceux pour qui on avait justement payés pour voir.

La crowd était plutôt jeune (parents chaperons dans les gradins, et je les applaudis fort pour ça!) mais le tout était respectueux et tout le monde s’y était réunis pour la même bonne raison; faire le party! Le gros morceau que pas mal tout le monde attendait était nul autre que DVBBS, le duo ontarien EDM qui était débarqué à Île Soniq l’été dernier.

Étant plus ou moins fan de ce genre de musique, j’ai plutôt été impressionée par les perfomances de Big Gigantic et Knife Party. Les deux groupes auraient facilement pu échanger leur ordre d’apparition pour créé un flot musical plus en continu. Knife Party, après quatre ans d’absence dans notre métropole, présentait un set plus trash/dubstep (qui était personellement beaucoup plus dans mes cordes), mais Big Gigantic offrait des tonalités qui auraient créé une meilleure continuité s’ils avaient été suivis par DVBBS. Quoi demander de mieux qu’un band live électro avec saxophone, drum et apparition de Snails en prime? Et bien Big Gigantic c’était tout ça!

Dommage que la crowd ne se soit amassée que vers les 11H30 pour DVBBS. Le duo est plutôt un agencement d’un dj-qui-fait-la-majorité-du-mix et d’un beau-gosse-qui-anime-la-crowd. Il va toutefois s’en dire que les quelques milliers de jeunes âmes rassemblées au Centre Bell se sont donnés à fond, sans jamais penser au lendemain.

Elevation 2018? On t’attent!

Photographe: Paul Blondé