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Igloofest vendredi 6 février, une bordée de plaisir!

Voici ma mission impossible; tenter de vous faire vivre en quelques mots la soirée de vendredi soir sur les Quais de Vieux-Port. Ou du moins vous faire envier ceux qui y étaient…

Robert Robert a lancé le bal à la scène Vidéotron. Je n’y étais que pour sa finale, bien salée en bass mais toujours avec sa douceur « légendaire ». Clairement intimidé par la foule rassemblée pour le voir, « Twice the Robert » interagissait de manière moins assurée avec la foule. De plus, certaines transitions n’étaient pas très bien intégrées. Relativisons, son Ep Pastel est sorti en septembre dernier et 5 mois plus tard il est à Igloofest. On pourrait bien le retrouver au Berghain dans 3 mois et je ne serais pas surprise.

Le tant attendu Dubfire, était au rendez-vous et convaincant dans son rôle de vétéran techno. Comme je m’y attendais, son set était parfaitement ficelé, transitions impeccables. D’une fluidité sinueuse, du type qu’on ne se rend pas compte du build up et le drop nous rendre dedans! (désolée pour les termes anglophones). N’étant pas fan #1 de techno moi-même, j’avais quelques appréhensions : des loops infinis, des répétitions, du déjà-vu… Le tech-house a dominé son entrée, puis les rythmes se sont diversifiés pour la finale. L’important c’est qu’il a su garder la foule dans sa paume pour la quasi-totalité de son set. C’était un choix osé dans la programmation d’un vendredi soir (gros contraste avec Oliver Heldens qui remix du Miley Cirus), mais on en attendait pas moins d’un festival tout aussi osé.

J’ai fini la soirée avec Dead Horse Beats et je ne regrette pas mon choix. J’ai vu DHB à de multiples reprises : live set, avec un rappeur à ses côtés et autres dj set. Hier, il a décidé de faire un set à la Igloofest, parfaitement rodé pour l’occasion. La foule était constamment perchée sur la pointe de ses pieds, les mains dans les airs, à chanter, ou en chest (oui.). Il a choisi une vibe plutôt old school, en passant de The Notorious B.I.G, M.O.P., Janet Jackson à Bondax, Odesza et compagnie, la setlist était irréprochable. Petit hic, certains passages ressemblaient trop au synthé de Kaytranada, en plus de le remixer. On retrouvait donc moins l’âme instrumentale et sensible habituelle de DHB, choix tout à fait justifiable vue l’ambiance de la soirée.

Je n’ai pas les connaissances nécessaires pour commenter le travail des Vj, mais en tant que spectatrice je leur lève mon chapeau pour des animations tout à fait synchro avec l’atmosphère musicale.

Note du photographe : Si vous étiez chanceux, vous aurez aussi pu rencontrer la gang des Power Rangers qui se sont déplacés pour cette soirée inoubliable !

Auteure: Mathy

Photographe: Hao Yin

Pour en savoir plus : Igloofest